Charles Dalmas
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Charles Dalmas |
Nationalité | |
Formation |
atelier Victor Laloux |
Activité | |
Enfant |
Marcel Dalmas (en) |
Maîtres |
Victor Laloux, Lucien Barbet (d) |
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Distinction |
Charles Dalmas est un architecte français, né à Nice le et mort à Nice le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]Charles Dalmas est né à Nice dans une famille de six enfants, dont le père, François Dalmas est cordonnier. Il commence à suivre les cours de Lucien Barbet à l'École des Arts Décoratifs de Nice. Il monte ensuite à Paris pour suivre les cours de l'École des Beaux-Arts où il suit les cours de Victor Laloux. Il obtient un prix au concours Rougevin, en 1893. Ayant obtenu son diplôme d'architecte, il revient à Nice en 1897. Dès ses années de formation, ses dessins montrent les tendances de son art qu'il a développé dans ses constructions niçoises et cannoises.
Il a été professeur à l'École des Arts Décoratifs de Nice et reconstruit les bâtiments de l'école de la rue Tonduti de l'Escarène, en 1904.
Architecte
[modifier | modifier le code]À l'inverse de l'architecte Sébastien-Marcel Biasini (1841-1913} qui a développé une architecture éclectique, Charles Dalmas a participé au développement des palaces sur la Côte d’Azur. L'arrivée du chemin de fer à Nice a facilité l'accès à la Riviéra pour une riche clientèle étrangère. Après 1880, La France accueille de nouveau l'Europe. Le style Louis XVI revient à la mode avec des édifices aux façades inspirées par Gabriel.
Charles Dalmas a pu développer son style avec un vocabulaire plus strict et plus raffiné apprécié par la riche clientèle étrangère. Dans ses palaces, il a prévu de grandes ouvertures en rez-de-chaussée, côté sud, permettant de voir la mer, de profiter de la vue et du soleil de la Côte d'Azur. Il a marié le goût néoclassique international de cette époque avec les nécessités de la vie mondaine niçoise.
À partir des années 1920, il a travaillé avec son fils, Marcel Dalmas (1892 — 1950).
Principales constructions
[modifier | modifier le code]À Cimiez
[modifier | modifier le code]- Palais Winter ou Winter Palace, 84 boulevard de Cimiez, en 1900,
- Hôtel Hermitage, avenue Bieckert, en 1906,
- Villa Argentine, boulevard de Cimiez, à l'angle de l'avenue Bieckert, en 1907
- Grand-Palais, 2bis boulevard de Cimiez, en 1911
- Carlton-Carabacel, avenue Bieckert, en 1912
- Lotissement de villas sur le boulevard Edouard VII, en 1923
Hôtels de voyageurs
[modifier | modifier le code]- Hôtel Royal, promenade des Anglais, en 1905,
- Hôtel Scribe, rue Paganini, en 1906
- Hôtel Royat Palace, à Royat-les-Bains (63), en 1910[1]
- Hôtel Ruhl, promenade des Anglais, en 1912
- Hôtel Carlton, La Croisette, Cannes, en 1912
- Hôtel Splendid, boulevard Victor-Hugo, en 1912
- Palace-Hôtel, rue A. Karr, en 1913
- Hôtel Atlantic, 12 boulevard Victor Hugo, en 1913
- Hôtel O'Connor, avenue Joffre, en 1923
- Hôtel Miramar, La Croisette, à Cannes, en 1928
- Palais de la Méditerranée, promenade des Anglais, en 1929
Immeubles
[modifier | modifier le code]- École des Arts Décoratifs, rue Tonduti de l'Escarène, en 1904
- Palais Donadei I, boulevard Victor Hugo, en 1904
- Palais Marie-Lévy, angle des rues Blacas et Pastorelli, en 1905
- Palais Donadei II, place De Gaulle, vers 1906
- Quatre immeubles sur le côté nord du boulevard Raimbaldi, en 1907
- Immeuble Piano, rue Massingy, en 1909
- Immeuble Cauvin, avenue Borriglione, en 1909
- Manoir Belgrano, boulevard Edouard VII, en 1911
- Immeuble de la Tour, rue Guiglia, en 1912
- Immeuble Gassin, rue Joffre, en 1912
- Immeuble Bermond de Clinchan, angle de la rue de France avec la rue Rivoli, en 1912
- Palais Trianon, avenue Depoilly, en 1912
- Immeuble Fomitcheff, place Franklin, en 1913
- Palais Bouteilly, 18 rue Berlioz, en 1913
- Villa de la Société du littoral, 41 rue de France, en 1914
- Immeuble Véran, boulevard Carabacel, en 1922
- Immeuble Nahapiet, 63 promenade des Anglais, en 1923
Modifications des façades
[modifier | modifier le code]- Hôtel Plaza et de France, avenue de Verdun, vers 1900
- Cercle de la Méditerranée, promenade des Anglais, en 1917
- Grand-Hôtel, avenue Félix Faure, en 1919
- Société Marseillaise, boulevard Dubouchage, en 1920
- Banque Nationale de Paris, boulevard Victor Hugo, en 1921
- Banque Commerciale Italienne, boulevard Risso, en 1921
Références
[modifier | modifier le code]- Johan PICOT, « La naissance du premier ‘palace’ de Royat-les-Bains : du Grand Hôtel des Bains au Royat-Palace Hôtel (1858-1910) », dans : « Chronique d’une magnificence révolue. Heurs et malheurs des palaces de Royat », Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, tome CXVIII/2, nos 814-815, juillet-décembre 2017, p. 73-104.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Biographie
[modifier | modifier le code]- Michel Stève, À propos de l'architecte Charles Dalmas, p. 102-109, Nice-Historique, année 1989, no 215 Texte
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Conseil général des Alpes-Maritimes : Charles Dalmas (1863-1938)
- Conseil général des Alpes-Maritimes : Clémence Segalas, Charles Dalmas (1863-1938)
- Nice Rendez-vous : Charles Dalmas