Château de Montvert
Château de Montvert | ||||
Début construction | XVIe siècle, XVIIe siècle | |||
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Fin construction | XXe siècle | |||
Propriétaire initial | famille de Carrière de Montvert | |||
Destination initiale | Gentilhommière | |||
Propriétaire actuel | famille de Carrière de Montvert | |||
Destination actuelle | Habitation privée | |||
Protection | Non classé | |||
Coordonnées | 44° 50′ 14″ nord, 0° 03′ 29″ est[1] | |||
Pays | France | |||
Anciennes provinces de France | Périgord | |||
Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
Département | Dordogne | |||
Commune | Saint-Seurin-de-Prats | |||
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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Le château de Montvert est un château situé sur la commune française de Saint-Seurin-de-Prats, dans le département de la Dordogne. Il constitue un ensemble emblématique et homogène de l'architecture périgourdine traditionnelle.
Histoire
[modifier | modifier le code]La première mention du château date du mariage en 1530 d’Émeric de Carrière, fils d’Arnaud, seigneur de Montravel, avec Anne de Commarque.
Le corps de logis principal, coiffé d’une imposante toiture à deux pans à forte pentes couverte de tuiles plates, avec d’étroits houteaux, date du début du XVIe siècle. Deux ailes en retour avec un toit à la Mansart ont été bâties au milieu du XVIIe siècle, ainsi qu’un remarquable pigeonnier octogonal à neuf colonnes. Les livres de raison successifs conservés par la famille donne des indications précises sur la construction de ce pigeonnier (1654), les artisans, la provenance et le détail des matériaux, le coût. En particulier, la toiture a été refaite en 1663 et 1699, et on connaît précisément le nombre de clous, de lattefeuilles, de bastes de chaux, le temps et le nombre d’hommes nécessaire au chantier. Ces journaux de bord (qui couvrent de façon continue 1566 à 1711 et sont complétés par d'abondantes archives et des contrats de mariages allant de 1476 au XXe siècle) sont aussi de précieux documents pour la mémoire locale, non seulement la vie familiale et le train de vie de hobereaux périgourdins, mais aussi sur le climat (petit âge glaciaire), les guerres civiles (les dragonnades, les Montvert étant alors protestants), etc.
Au fil des générations, les ailes, qui étaient autrefois des dépendances, écuries et étable d’un côté, chais de l’autre, se sont transformées. D’abord une chapelle, fin XIXe siècle, puis un jardin d’hiver au milieu du XXe siècle. On ne sait rien, par contre, des deux tours dont il reste des traces, l’une au sud, l’autre au nord. Le corps de logis et des ailes sont désormais habités.
Le domaine est privé (propriété de la famille de Carrière de Montvert depuis le XVIe siècle), mais le pigeonnier peut se visiter sur demande.
Sources
[modifier | modifier le code]- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 8, pages 325 à 327 Carrière de Montvert (de)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Secret, « Sur un pigeonnier seigneurial en 1654 », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 94, no 2, , p. 125-126 (lire en ligne)
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, Bordeaux, éditions Sud-Ouest, (ISBN 978-2-87901-221-6), p. 191
- Jean-Pierre Bétoin, « Sortie du 23 juin 2012 ; dans la région de Port-Sainte-Foy », Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. 139, no 3, , p. 403-404 (lire en ligne)
Liens externes
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- Coordonnées sur géoportail