Caromb
Caromb | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Carpentras | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin | ||||
Maire Mandat |
Valérie Michelier 2020-2026 |
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Code postal | 84330 | ||||
Code commune | 84030 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Carombais, Carombaises | ||||
Population municipale |
3 458 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 192 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 06′ 43″ nord, 5° 06′ 30″ est | ||||
Altitude | 190 m Min. 129 m Max. 479 m |
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Superficie | 17,98 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Avignon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Carpentras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Monteux | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-caromb.fr | ||||
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Caromb [kaʁɔ̃] est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Carombais[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est située au pied du mont Ventoux, régulièrement traversée par le Tour de France.
Accès et transports
[modifier | modifier le code]Les routes départementales 13, 21 et 55 passent sur la commune par le bourg.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 et la gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV.
Relief
[modifier | modifier le code]La commune est relativement plate dans la partie du sud jusqu'à la limite nord du bourg (entre 129 et 230 mètres) mais connait un relief plus important (jusqu'à 479 mètres d'altitude) dans sa partie au nord en direction du mont Ventoux, près du col de la Madeleine.
Sismicité
[modifier | modifier le code]Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].
Hydrographie[3]
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la Mède au sud ainsi que l'un de ses affluents, le Malagrone (à l'est du bourg, sur un axe nord-sud). L'on trouve aussi le Brégoux (à l'ouest et pratiquement en limite de commune) et le Gouredon, un affluent[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 731 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carpentras », sur la commune de Carpentras à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 665,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Le mistral
[modifier | modifier le code]Dans cette commune qui produit des Ventoux (AOC) aucun vigneron ne se plaint du mistral, même violent, car celui-ci a des avantages bénéfiques pour le vignoble. Appelé le « mango-fango », le mangeur de boue, il élimine toute humidité superflue après les orages, dégage le ciel et lui donne sa luminosité, préserve les vignes de nombre de maladies cryptogamiques et les débarrasse d'insectes parasites[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Caromb est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,7 %), forêts (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (9,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les anciennes graphies du nom de la commune sont bien référencées avec Ad Carumbum en 1021, Carumbio en 1185 et Carumbo en 1254. Ce nom tire son origine du préfixe *car- (pierre), auquel a été adjoint le double suffixe -um - p(o)[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Un site acheuléen a livré des nucleus taillés qui ont été datés de -100 000 avant notre ère[18]. Sur la route de Malaucène, près de la grange de Marignane, sur un même site ont été retrouvés des silex taillés du paléolithique ainsi que des pointes de flèches et des anneaux du néolithique[1].
Sur le site de la chapelle Saint-Étienne, ont été exhumées une mosaïque et une statue d'Apollon[19] ainsi qu'une centaine de tombes à mobilier[18].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Raymond VII de Toulouse, marquis de Provence, en 1240 donna ce fief à Barral des Baux. En 1315, Cécile des Baux, dite Rascasse ou la Belle Comtesse, apporta en dot Caromb à Raymond Guilhem de Budos, recteur du Comtat Venaissin, et neveu de Clément V. Il revint ensuite à ses premiers feudataires puisque dans son testament de 1374, Amédée des Baux, comte d'Avellino, légua ce fief à sa nièce Alix des Baux[1].
Renaissance
[modifier | modifier le code]En 1431, ce fief passa par mariage aux Astorg de Peyre, barons du Gévaudan, devenus seigneurs de Beaumes-de-Venise, puis aux princes d'Orange en 1451. Il fut attribué à Étienne, le bâtard de Chalon-Orange, qui s'empressa de s'en défaire en le vendant pour 10 000 écus à Étienne de Vesc, sénéchal de Beaucaire pour le roi Charles VIII de France[20], grand chambellan de Naples. Décidé à s'installer à demeure, il fit édifier un château entre 1481 et 1506[21]. Il eut la réputation d'être plus beau que le palais des papes d'Avignon[18]. Son commanditaire n'eut pas le temps de le voir achevé puisqu'il est mort à Naples en 1501[19]. Son corps ramené à Caromb a été inhumé dans l'église.
La dernière héritière de cette famille fut Jeanne de Vesc, baronne de Grimaud, qui épousa François d'Agoult-Montauban, comte de Sault, en 1553. Ce fut sous ses ordres, qu'en 1562 furent édifiés la tour du beffroi, la fontaine publique et les remparts[18]. Ces fortifications servirent immédiatement puisque la même année, le baron des Adrets, qui n'avait pu prendre Apt vint mettre le siège devant Caromb. Le fief revint ensuite à Jeanne d'Agoult qui le légua, en 1629, à son second fils Charles de Labaume-Montrevel[20].
Lors de sa venue, en 1634, Jean-Baptiste Bongo, recteur du Comtat Venaissin, se vit remettre, en signe de bienvenue, onze barreaux de vin[22].
Période moderne
[modifier | modifier le code]Les cardinaux Francesco Barberini et son frère Antonio Barberini résident à Caromb entre 1623 et 1633 puis entre 1633 et 1644 lorsqu'ils occupèrent successivement la charge de cardinal-légat d'Avignon.
Par autorisation de Gaspard de Lascaris, vice-légat à Avignon, la communauté de Caromb obtint en 1761 son statut de ville. Désormais fut élu un Conseil de Ville de 24 conseillers avec à sa tête deux consuls[23]. Profitant de la période révolutionnaire, Marguerite de Labaume-Montrevel, épouse du marquis de Longeville, décida de faire détruire le château. Ses ruines et ses terres furent loties et vendues en 1818[20].
Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Période contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1900, pour la première fois apparait l’appellation côtes-du-ventoux et de crans. C'est à partir de 1939 que les vignerons constituèrent un syndicat des vins du Ventoux. Grâce à leur action, leurs vins furent classés en vin délimité de qualité supérieure (VDQS) dès 1953[24] puis accédèrent enfin à l’AOC le .
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2015
[modifier | modifier le code]En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[25] :
- total des produits de fonctionnement : 2 834 000 €, soit 871 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 2 487 000 €, soit 765 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 903 000 €, soit 278 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 1 070 000 €, soit 329 € par habitant ;
- endettement : 2 794 000 €, soit 859 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 11,38 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,13 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,64 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Caromb est jumelée avec :
- Glashütten (Allemagne) depuis 1977, commune du Land de Hesse de 5 366 habitants.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2021, la commune comptait 3 458 habitants[Note 5], en évolution de +6,43 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1762, le Conseil de Ville décida de faire barrer le Lauron afin de pouvoir irriguer la commune. Il finança les travaux qui furent exécutés selon les plans du RP. Morand, professeur de mathématiques au collège des jésuites d'Avignon. Ce barrage, connu sous le nom de lac du Paty, retient 400 000 m3[23]. Grâce à lui, au cours du XIXe siècle la commune produisait des olives, des fruits, des légumes et du vin[32].
Aujourd'hui, l'important vignoble produit à la fois des ventoux (AOC) ainsi que des bois et plants de vigne par les pépiniéristes viticoles.
L'autre production phare est celle de la figue, et particulièrement d'une variété dénommée figue longue noire de Caromb. Une confrérie, réunissant les producteurs, en fait la promotion.
-
Défilé à Avignon de la confrérie du Plant de Vigne de Caromb.
-
Bannière de la confrérie du Plant de Vigne de Caromb.
-
Défilé à Avignon de la confrérie de la Figue Longue Noire de Caromb.
-
Bannière de la confrérie de la Figue de Caromb.
Industrie
[modifier | modifier le code]Les carrières fournissaient des pierres de couleur grise, dures et à gros grains coquilliers[23], qui servaient à construire des cuves à vin grâce à ses dalles de 10 m2[18].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Située dans la plaine du Comtat Venaissin, avec sa situation à proximité de Carpentras et du mont Ventoux, mais aussi de la vallée du Rhône, d'Avignon et de son riche patrimoine, la commune voit le tourisme occuper directement ou indirectement une place non négligeable de son économie.
Plusieurs gîtes et chambres d'hôtes ainsi qu'un hôtel et un camping de 60 emplacements.
Le lac du Paty, situé au nord de la commune, sur les hauteurs, est devenu un lieu privilégié pour la pêche et les pique-niques[18].
Artisanat
[modifier | modifier le code]Dans les zones d'activités (du ressort de la CoVe), plusieurs artisans (artisanats d'art ou du bâtiment).
Équipements et services
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]L'on trouve sur la commune une école maternelle Jean-Louis-Ayme et une école primaire[33]. Ensuite les élèves sont dirigés vers le collège Jean-Henri-Fabre à Carpentras[34], puis le lycée Jean-Henri-Fabre à Carpentras.
Santé
[modifier | modifier le code]Il y avait au cœur du bourg de Caromb une maison de retraite.
Sports
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'un dojo, d'un stade de football, d'un stade rugby, de terrains de tennis, d'un boulodrome, sur son territoire, au sud de son bourg.
Nombreuses associations sportives[35].
Vie locale
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles
[modifier | modifier le code]Plusieurs fêtes et manifestations animent le paysage de Caromb, une grande partie de l'année, du dernier week-end de mai jusqu'au 3e week-end de septembre :
- en mai, les joutes au lac du Paty ;
- le 2e week-end de juin, la Fête annuelle de la cerise[18] ;
- en juillet, la brocante au sein du village, comportant plus de 240 exposants, et la fête de la figue longue noire de Caromb ;
- en août : le Festival du tango, ainsi que le grand concours de chant Tremplin Artistes en Herbe ;
- en septembre : quatre jours de la fête de la Saint-Maurice.
Cultes
[modifier | modifier le code]La paroisse Notre-Dame des Grâces, de culte catholique, dépend du diocèse d'Avignon, doyenné de Carpentras[36].
Environnement et recyclage
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'une station d'épuration (au sud de la commune).
Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Maurice de Caromb, romane dédiée à Notre-Dame des Grâces, saint Maurice et ses compagnons, classée monument historique[37]. Datée des XIe et XIIe siècles, elle a eu son abside romane remplacée par un chevet gothique à voûte nervée[21],[38],[39].
- Les monuments funéraires :
- Beffroi[46].
- Vestiges de remparts.
- Nombreuses fontaines[47] dont celle de la place du château datée de 1749 et inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[48].
- Sentier botanique autour de La maison hantée demeure du XVIIe siècle qui aurait été habitée par les frères Barbérini, neveux du pape Urbain VIII[49].
- La cave coopérative Saint-Marc, productrice de Ventoux (AOC)[50] possède un musée des vieux outils vignerons[18].
- Le lac du Paty (XVIIIe siècle)[51].
- École communale du début du XXe siècle.
- Une dizaine de petites cabanes en pierre sèche[52], anciennement à usage agricole, sur la colline du Paty, dont une portant le millésime 1852 sur la dalle fermant la voûte[53].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Raimbaut de Caromb (templier), maître de la province de Hongrie (1235-1240) puis de celle de Provence (1251-1259, 1263). Il a également été visiteur cismarin (1245-1246)[54],[55].
- Raimbaut II de Caromb (templier), peut-être neveu du précédent[56]. Grand commandeur de Chypre (1300-1312)[57].
- Raymond Guilhem de Budos (? - 1363), neveu de Clément V, seigneur de Clermont, Lodève, Budos, Beaumes-de-Venise, Bédoin, Caromb, Entraigues, Loriol et Mormoiron, gouverneur de Bénévent, maréchal de la Cour pontificale et recteur du Comtat Venaissin de 1310 à 1317.
- Étienne de Vesc (vers 1445-1501), sénéchal de Beaucaire, grand chambellan de Naples.
- Pierre-Albert Jourdan : écrivain, mort à Caromb en 1981.
- André de Richaud : écrivain, y a vécu.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'azur aux trois dés de pierre d'argent : 2 et 1. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Bailly 1986, p. 127.
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Les rivières de Caromb
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Caromb et Carpentras », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Carpentras », sur la commune de Carpentras - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Saltarelli 2000, p. 14.
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Caromb ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Carpentras », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Saltarelli 2000, p. 117.
- Courtet 1876, p. 118.
- Courtet 1876, p. 117.
- Bailly 1986, p. 128.
- Saltarelli 2000, p. 118.
- Courtet 1876, p. 116.
- L'arrêté du définit les conditions de production du V.D.Q.S. côtes-du-ventoux.
- Les comptes de la commune
- Les maires de Caromb
- « Image du passé : la municipalité de Gilbert Pellenc », Le Dauphiné, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Courtet 1876, p. 115.
- Enseignement publique primaire en Vaucluse
- Carte scolaire du Vaucluse
- Les associations sportives sur le site officiel de la mairie
- Paroise Notre Dame des Grâces
- « Église », notice no PA00081993, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L'Eglise Notre Dame des Grâces-Saint-Maurice
- Ville de Caromb : l'église
- « orgue de tribune : buffet d'orgue », notice no PM84000669, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PM84001149, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune
- Notice no PM84001150, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue
- Inventaire de l'orgue
- Notice no PM84000668, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture monument funéraire d'un seigneur de Caromb
- Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-18 et 1939-45
- « Beffroi », notice no PA00081992, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Les fontaines sur le site officiel de la mairie
- « Fontaine », notice no PA00081994, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Sentier du Petit Patrimoine Rural : La Pré Fantasti
- « Coopérative vinicole Saint-Marc », notice no IA84000767, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le lac du Paty sur le site officiel de la mairie
- Balades dans les sites et paysages de la pierre sèche
- Les fontaines de Caromb
- Damien Carraz (préf. Alain Demurger), L'Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312) : Ordres militaires, croisades et sociétés méridionales, Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales / 17 », (ISBN 978-2-7297-0781-1, lire en ligne), p. 302, 319-322, 555.
- (en) Elena Bellomo, The Templar order in north-west Italy (1142-c.1330), Leiden /Boston, Brill, , 464 p. (ISBN 978-90-04-16364-5, lire en ligne), p. 89.
- Carraz 2005, p. 302, 322, 485, 532.
- Damien Carraz, « Les Templiers de la Provence à la Terre Sainte : mobilité et carrières (XIIe- Début XIVe siècle) », dans Isabel Cristina Ferreira Fernandes (Coord.), As Ordens Militares. Freires, Guerreiros,Cavaleiros. : Actas do VI Encontro sobre Ordens Militares, vol. 2, GEsOS, Câmara Municipal de Palmela, , 1119 p. (ISBN 978-9-7284-9756-9, lire en ligne), p. 790-792, 795, 797.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Avignon, A. Barthélemy, (ISBN 2-903044-27-9).
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)?
- Jean Gallian, Au Pied du Mont Ventoux. Chronologie Historique de Caromb et des villages aux alentours, 2 tomes et 1 complément, (lire en ligne)
- Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Caromb sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Les belles portes de Caromb
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune