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Calcédoine

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Calcédoine
Catégorie IX : silicates[1]
Image illustrative de l’article Calcédoine
Calcédoine au Muséum de Sofia (Bulgarie).
Général
Classe de Strunz
Formule chimique O2Si SiO2
Identification
Masse formulaire[2] 60,0843 ± 0,0009 uma
O 53,26 %, Si 46,74 %,
Couleur blanc à brun sombre
Système cristallin trigonal
Réseau de Bravais hexagonal
Classe cristalline et groupe d'espace trigonale-trapézoïdrique
Clivage non
Cassure inégale
Habitus massif, mamelon ou stalactite
Échelle de Mohs 6,5 - 7
Éclat mat à soyeux
Propriétés optiques
Indice de réfraction no = 1,54
ne = 1,55
Biréfringence Δ = 0,009 ; uniaxe positif
Transparence transparent à translucide
Propriétés chimiques
Densité 2,6
Température de fusion 1700 °C
Solubilité soluble dans l'acide fluorhydrique
Propriétés physiques
Magnétisme aucun

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
Assemblage de petites sphères de pierres mattes formant une grappe agglomérée à un fond bleu granuleux.
Calcédoine violette de forme botryoïdale venant d'Indonésie.

La calcédoine est un minéral ou une roche composée de cristallites de quartz, dont la taille est comprise entre 50 et 100 nm[3], agencées en fibres. Il s'agit d'une phase de la silice. Si elle peut être uniquement composée de quartz, elle contient le plus souvent une proportion de moganite, une autre phase de la silice. Ce n'est donc pas une espèce minérale reconnue par l'IMA[4] puisqu'il ne s'agit pas d'un minéral mais d'un agencement spécifique de cristallites du minéral quartz. La calcédoine présente fréquemment une structure en bandes, mais qui n’apparaît pas toujours à l’œil nu. Elle tapisse souvent des cavités dans les roches. On distingue parfois la calcédoine qui désigne la roche et la calcédonite qui désigne le minéral[5].

Étymologie

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Le mot dérive de la ville de Chalcédoine, en Asie Mineure, du grec Χαλκεδον ou Χαλκηδών, soit khalkédôn).

  • chalcédoine : ancienne orthographe, conforme à l'étymologie.
  • chalcédonite
  • merlinite

Selon l'orientation des cristallites dans les fibres, différentes variétés de calcédoine peuvent être distinguées telles que la calcédonite, la pseudo-calcédonite, la quartzine ou la lutécite.

  • Agate coloration en zone, onyx si les zones sont bien régulières et nuancées. Il existe de nombreuses appellations différentes des agates : l'agate aérohydre dont le nodule contient de l'eau, l'agate œillée présente des anneaux concentriques.
  • Chrysoprase vert clair, coloré par le nickel
  • Cornaline rouge
  • Héliotrope vert à taches rouges. Les taches rouge sang sont dues à l'hématite.
  • Jaspe
  • Mtorolite : variété chromifère de couleur verte[6]
  • Onyx
  • Sardoine brune
  • Calcédoine commune gris laiteux à bleuté
  • Calcédoine bleue ou Saphirine
  • Calcédoine gris bleu ou Mohave Moonstone

Gisements remarquables

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  • Algérie
Aïn Barbar, province de Constantine[7]
  • Belgique
Mines d'Oneux, Oneux, Theux, Verviers, province de Liège[8]
  • Canada
Selbaie (Detour mine), Baie-James, Nord-du-Québec, Québec[9]
  • France
La Redonde, Allègre, Haute-Loire, Auvergne[10]
Le Ruguel, Collorec, Plonévez-du-Faou, Huelgoat, Finistère[11]
La Fontasse, Montredon-Labessonnie, Réalmont, Tarn, Midi-Pyrénées
Corse, région du vazzio (Corse du sud)
  • Haiti: Casseus, district de Terre Neuve, département de L'Artibonite [12]
  • Italie
Fiume Dirillo (rio Achates), Acate, province de Raguse, Sicile (topotype historique)
  • Luxembourg
Goesdorf, Goesdorf commune[13].

Utilisation

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  • Ornementation
  • Objet d'art
  • Outillage : Les hommes du Néolithique ont utilisé la calcédoine pour confectionner des outils, notamment aux environs de Quimperlé.
  • Bijoux, par exemple des bagues (Aqeeq)

Notes et références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. Rios, S., Salje, E.K.H., Redfern, S.A.T. (2001) "Nanoquartz vs. macroquartz : a study of the α-β phase transition." Eur. Phys. J. B., 20, 75-83
  4. Nickel, Ernest H., and Monte C. Nichols. "IMA/CNMNC List of Mineral Names." Materials Data. June 2007. Aug. 2007 http://www.geo.vu.nl/users/ima-cnmmn/MINERALlist.pdf
  5. Alain Foucault, Jean-François Raoult, Fabrizio Cecca, Bernard Platevoet, Dictionnaire de Géologie, Dunod, , p. 61.
  6. (en) Bruce Cairncross (trad. de l'allemand), Field Guide to Rocks & Minerals of Southern Africa, Le Cap, Struik, , 1re éd., 292 p., poche (ISBN 978-1-86872-985-2, LCCN 2005352612)
  7. Ch. Marignac (1988): Bull. Minéral., 111, 359-381.
  8. L. Dejonghe et al - Atlas des gisements plombo-zinciferes du synclinorium de Verviers - 1993 - 483 pages
  9. Economic Geology,(1996) Vol. 91-3, pp.563-575
  10. Pierre G. Pélisson, Étude minéralogique et métallogénique du district filonien polytype de Paulhaguet (Haute-Loire, Massif Central français), thèse de doctorat, Orléans, France, 1989
  11. Roland Pierrot, Louis Chauris, Claude Laforêt, Inventaire minéralogique de la France n°3 - Finistère, Éditions du BRGM, 1973
  12. Econ Geol (1986) 81:1801-1807
  13. Philippo, S. & Hanson, A. (2007): La minéralisation en antimoine de Goesdorf. Ferrantia 49, 111-146.

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