Club olympique Creusot Bourgogne
Nom complet | Club olympique Creusot Bourgogne |
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Surnoms | "La ferraille" |
Noms précédents | Club olympique creusotin |
Fondation | 1901 |
Couleurs | Bleu et rouge |
Stade |
Parc des sports 43 Rue Maréchal Joffre 71200 Le Creusot |
Siège |
43 Rue Maréchal Joffre 71200 Le Creusot |
Championnat actuel | Fédérale 2 |
Président |
Jean-Paul Pelloux et Pierre Doucet |
Entraîneur |
Éric Catinot et Julien Loreau et Lionel Bazenet |
Joueur le plus capé | Daniel Kaczorowski |
Site web | www.cocb.fr |
National[note 1] | Challenge de l'Espérance (1) |
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Maillots
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Actualités
Le Club olympique Creusot Bourgogne, anciennement appelé Club olympique creusotin ou CO Le Creusot est un club français de rugby à XV qui évolue en Fédérale 2 depuis 2009.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le club est né le sous le nom Cercle sportif creusotin[1]. Les premières couleurs du club étaient le bleu et le blanc.
Le 28 octobre 1920, le club devient Club olympique creusotin (date officielle : 14 janvier 1921) et adopte ses couleurs définitives : bleu et rouge.
En 1972, André Buonomo arrive au club. C'est un jeune joueur de 22 ans venu de Béziers. Il sera entraîneur-joueur sept années durant.
En 1987, le club est invité à participer au challenge Yves du Manoir, où pour sa première participation, il se hisse en quart de finale de la compétition, battu par Grenoble, futur vainqueur de l'épreuve.
L'année suivante, il sera éliminé en huitième de finale de l'épreuve face au Stade toulousain. Malgré, ses deux qualifications consécutives, le club ne sera plus invité dans cette compétition[2].
Le club rejoint l'élite en 1989.
Deux ans plus tard, deux joueurs se révèlent au grand public, Džoni Mandić et Gregory Kacala. Ces deux joueurs rejoindront l'aventure des « Mammouths de Grenoble »[3],[note 2],[4], privés du Bouclier de Brennus dans une sombre affaire[5]. La même année, c'est la descente du COC du groupe A, le plus haut niveau du rugby français, en groupe B de 1re division.
En 1995, c'est la descente du COC en deuxième division (le troisième niveau hiérarchique du rugby français à l'époque), aussi le club fusionne avec le club voisin le Stade montchaninois devenant le RC Creusot Montchanin Bourgogne. Cette fusion entre les deux « frères ennemis » permettra au club de remonter en Élite 2 en 2000 mais cette fusion échoue et se termine finalement l'année suivante.
En 2007, le club monte de Fédérale 3 en Fédérale 2.
En 2009, Après une année passée en Fédérale 3 le club remonte en fédérale 2
En 2010, le club se maintient en Fédérale 2.
En 2011, le club se maintient en terminant 8e de la poule 2.
En 2012, le club se maintient en finissant 7e de la poule 1.
En 2013, le club est relégué en Fédérale 3 mais est ensuite repêché lors du congrès de la FFR et repartira en Fédérale 2 pour la saison 2013/2014.
En 2015, le club se maintient et finit 7e de leur poule.
En 2016, le club se maintient en finissant 6e de leur poule leur meilleur résultat depuis 2008.
En 2017, le club termine 9e de la poule 3 mais il ne sera pas relégué en fédérale 3 car les poules de fédérale 2 vont passer de dix à douze équipes.
En 2018 sous l'impulsion de nouveaux coachs le trio Lefèvre, Répy, Rouchon l'équipe termine 6e sur 12 et signe sa meilleure saison depuis son retour en fédérale 2.
En 2019 avec l'impulsion de Nicolas Pommerel et d'Eric Catinot l'équipe première progresse encore et se qualifie pour les phases finales
En 2020 l'équipe est classée troisième de poule avant que le championnat ne soit interrompu par l'épidémie de coronavirus.Le club refuse la montée proposée par la FFR en fédérale 1.
Identité visuelle
[modifier | modifier le code]Couleurs et maillots
[modifier | modifier le code]Logo
[modifier | modifier le code]-
Ancien logo.
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Ancien logo.
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Logo actuel.
Palmarès
[modifier | modifier le code]
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Budget
[modifier | modifier le code]Saison | 2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 |
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Budget | 450 k€[6] | 500 k€[6] | ?k€ |
Division | Fédérale 2 | Fédérale 2 | Fédérale 2 |
Personnalités du club
[modifier | modifier le code]Joueurs emblématiques
[modifier | modifier le code]- Gilles Delaigue, centre, international français en 1973.
- Daniel Kaczorowski, 3e ligne aile, international français le 19 janvier 1974.
- Alexandre Lapandry, troisième ligne aile, formé au COC.
- Gregory Kacala, troisième ligne, international polonais[7].
- Džoni Mandić, troisième ligne centre.
- André Buonomo, champion de France en 1972 avec l'AS Béziers.
- Sébastien Kuzbik
- Didier Retière, pilier puis entraineur.
- Philippe Destribats, ouvreur.
Entraîneurs
[modifier | modifier le code]- 1969-1971 : Roger Rousseau
- 1971-1972 : Louis Ponel
- 1972-1977 : André Buonomo
- 1977-1978 : Dupré
- 1978-1980 : Bernard Nectoux et Louis Ponel
- 1980-1981 : Bernard Laboure et JM.Loreau
- 1981-1984 : Bernard Labouré
- 1984-1987 : Gérard Verdoulet
- 1991-1993 : Jean-Paul Pelloux et Philippe Marguin
- 2006-2007 : Jean-François Izydorczyk et Roch Gilot
- 2007-2010 : Régis Fribourg et Thierry Casasréales
- 2011-2013 : Wilfrid Gauthier et Sylvain Guyon
- 2013-2014 : Wilfrid Gauthier, Sylvain Guyon et Gael Redon
- 2014-2015 : Christophe Vojetta et Gael Redon
- 2015-2017 : Christophe Vojetta et Cédric Borgeot
- 2017-2018 : David Fleurance
- 2018-2019 : Yannick Répy, Julien Lefèvre (avants), Romain Rouchon (arrières), David Fleurance (directeur sportif)
- 2019-2020 : Nicolas Pommerel, Eric Catinot Lionel Bazenet
- 2020-2021 : Eric Catinot Julien Loreau, Lionel Bazenet
Présidents
[modifier | modifier le code]- 1960-1966 : Raymond Bené
- 1966-1967 : Jean Bourgeois
- 1967-1972 : Marcel Lagoutte
- 1972-1974 : André Roquain
- 1974-1977 : Robert Chazette
- 1977-1979 : Roger Rousseau
- 1979-1986 : Maurice Delorme
- 1986-1989 : Jean-Claude Clair
- 1989-1995 : Robert Boisseau
- 1995 : Guy Arnoud et Claude Vernochet
- 2003-2006 : Jean-Jacques Soulier
- 2007 : Jean-Pierre Moreau et Alexandre Agnani
- 2009 : Jean-Pierre Moreau
- 2010-2014 : Jean-Claude Bourdiau et Michel Popille
- 2014-2015 : Jean-Claude Bourdiau et André Ferrari
- 2016- : Jean Paul Pelloux et Pierre Doucet
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Parmi les différentes versions ayant conduit à ce surnom pour le club du FC Grenoble, cette version est l'une des plus répandues[3].
Références
[modifier | modifier le code]- Cercle sportif creusotin | Les loisirs sportifs en milieu de grande industrie, Karen Bretin-Maffiuletti
- Mérillon 1990, p. 323.
- Nicolas Zanardi, « En 1993, les mammouths grenoblois victimes d'une polémique en finale », Midi olympique, (consulté le ).
- Eric Bayle, commentateur sportif durant la retransmission de l'avant-match du FCG - Toulouse, 1/4 de finale 1993 sur Canal +
- Clément Garioud, « Ces sombres affaires qui ont entaché la réputation du rugby français », sur actu.fr, (consulté le )
- « Pierre Doucet et Jean-Paul Pelloux : Le COCB travaille pour l’avenir avec les jeunes », sur creusot-infos.com (consulté le ).
- Alain Bollery, « Grégory Kacala : «Le Creusot m’a donné la chance d’apprendre à jouer au vrai rugby» », sur creusot-infos.com, (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- [Mérillon 1990] Jean Mérillon, Le Challenge Yves du Manoir : Histoire du rugby, Paris, Éditions Chiron, , 335 p. (ISBN 2-7027-0395X)
Liens externes
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