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Broindon

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Broindon
Broindon
La mairie.
Blason de Broindon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes de Gevrey-Chambertin et de Nuits-Saint-Georges
Maire
Mandat
Alain Vion
2020-2026
Code postal 21220
Code commune 21113
Démographie
Population
municipale
197 hab. (2021 en évolution de +4,23 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 11′ 54″ nord, 5° 02′ 43″ est
Altitude Min. 206 m
Max. 226 m
Superficie 4,64 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nuits-Saint-Georges
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Broindon
Géolocalisation sur la carte : France
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Broindon
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Broindon
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Broindon
Liens
Site web http://broindon.fr/

Broindon est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 787 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dijon-Longvic », sur la commune d'Ouges à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 743,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Broindon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,6 %), forêts (34,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Brigendonis villa (834), Brendum (1158), Brendon (1175,1183), Brandon (1235), Broingdon (1276), Broindon (1366). Les écrits les plus anciens (à l'époque de l'évêque Alberic propriétaire des terres) font état en ce lieu d'un Brigendonis villa (834) dont la racine celte « Briga » atteste d'un « site fortifié ». Au début du XIIIe siècle, Eudes de Marigny confie les terres de « Brandon » aux moines de Cîteaux, qui en entreprennent le drainage (la Boise, la Mansouse et le Ruisseau du Milieu en conservant les tracés).

Vers 1350, la seigneurie de « Broingdon » est acquise par Marguerite de Flandre, épouse du jeune duc de Bourgogne Philippe Ier de Rouvres (en Plaine). C'est en 1620 que la seigneurie est vendue à Claude Gaillard de Montigny, président de la Chambre des comptes, et c'est son fils qui entreprendra vers 1650, sur un tertre fortifié préexistant (IXe siècle) la construction du château ; ses belles sculptures de vases et statues sont malheureusement dispersées.

On citera aussi les difficultés rencontrées à la Révolution par l'écuyer Baillyat, pour éviter que le château, exagérément qualifié de « forteresse », « Citadelle », « véritable bastille qui fait trembler tout le Canton » ne fusse rasé par les révolutionnaires. Aujourd'hui, le château avec son parc appartient depuis un siècle à la famille de Margerie. Il est classé au répertoire des monuments historiques, ainsi que la vieille chapelle attenante avec son chevet roman XIIe siècle ; elle fut longtemps la seule église de Broindon.

L'église paroissiale actuelle, sous le vocable de Saint-Léger (évêque Bourguignon martyrisé en 680) fut construite à quelques pas au XIXe siècle dans un curieux ensemble réunissant en une même bâtisse : église, mairie et autrefois maison d'école pendant près d'un demi-siècle.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1843 1846 François Berger    
         
mars 2001 mars 2008 Gilbert Perrot    
mars 2008 mars 2014 Marylène Bobrowski    
mars 2014 mars 2020 Bernard Bobrowski    
mars 2020 en cours Alain Vion    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].

En 2021, la commune comptait 197 habitants[Note 2], en évolution de +4,23 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12012312612497116111112116
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
121104991028686759276
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6972524243413910042
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3041426271617374122
2015 2020 2021 - - - - - -
189194197------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'hermine à la bande de gueules.

Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Broindon et Ouges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Dijon-Longvic », sur la commune d'Ouges - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Dijon-Longvic », sur la commune d'Ouges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dijon », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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