Briefmaler
Le terme allemand Briefmaler, que l'on peut traduire par « peintre de lettres »[1], désigne un métier disparu de l'illustration apparu aux XVe et XVIe siècles en Allemagne. En ce sens, le Briefmaler allemand peut être rapproché du dominotier[2] français.
Terminologie
[modifier | modifier le code]Wilhelm H. Lange relève plusieurs termes[1] : « Briefdrucker, Briefer, Kartenmaler, Kartenmacher, Heiligenmaler, Heiligenmacher, Heiligendrucker »[3] qui recoupent les professions de graveur sur bois ou cuivre et illustrateur à partir du XVIe siècle[1].
Production
[modifier | modifier le code]L'œuvre du Briefmaler concerne avant tout l'illustration[1] par le dessin et le coloriage de productions écrites variées : jeux de cartes, prospectus, cartes de vœux, lettres de félicitations, mais aussi missels, manuels, portraits de saints[4].
La production du Briefmaler était vendue sur les marchés[4]. La profession perdure jusqu'au XVIIe siècle[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Wilhelm H. Lange, Briefmaler, in: Reallexikon zur Deutschen Kunstgeschichte, Bd. II (1944), Sp. 1172–1178; in: RDK Labor, URL: http://www.rdklabor.de/w/?oldid=89330 [16.02.2015]
- Qui fait de la dominoterie.
- En français : « imprimeur de lettres, fabricant de lettres, peintre de cartes, fabricant de cartes, peintre, compositeur et imprimeur d'images de saints ».
- (de) Joseph Meyer in: MKL1888:Briefmaler, Meyers Konversations-Lexikon, volume 3, 4e édition, 1885-1890, p. 421.
Biographie
[modifier | modifier le code]- (en) The Illustrated Bartsch, vol. 96 : « Nuremberg Briefmaler » et vol. 97 : « Augsburg Briefmaler »