Bretigney
Bretigney | |||||
Puits à balancier. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Pays de Montbéliard Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Christine Boschi 2008-(2020)-2026 |
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Code postal | 25250 | ||||
Code commune | 25093 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
76 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 29′ 11″ nord, 6° 38′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 355 m Max. 455 m |
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Superficie | 1,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bavans | ||||
Législatives | Troisième circonscription du Doubs | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | http://www.bretigney.fr/ | ||||
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Bretigney est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Photos
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 200 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Medière », sur la commune de Médière à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 105,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bretigney est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,2 %), forêts (45,1 %), prairies (8,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Breteigney en 1293 ; Bretigney en 1318, 1680.
En patois : Bretignaï[13].
Histoire
[modifier | modifier le code]À l'origine, c'est un hameau propriété des seigneurs de Granges et du Châtelot. Il est cité pour la première fois dans le traité d'échange de 1293 que fait Pierre de Montbéliard, chevalier et ministériel au service du comte de Montbéliard, avec Renaud de Bourgogne . Une famille noble existe dans le village comme l'atteste l'expédition partie au secours du jeune duc Philippe Ier de Bourgogne dans les guerres contre les Anglais où il est dit que « Jean de Bretigney, Jean de Mandeure, Renaud et Simon de Granges » sont du nombre des cinquante gentilshommes qui suivirent la bannière d'Étienne de Montbéliard. Les années qui suivent sont difficiles pour la petite communauté qui comme d'autres subit les exactions des Grandes compagnies de mercenaires. Ainsi en 1409, un dénombrement de la seigneurie de Granges précise que plusieurs « meix » (habitation d’un cultivateur, jointe à autant de terre qu’il en faut pour l'occuper et le nourrir) sont abandonnés. La situation ne s'est toujours pas améliorée un siècle et demi plus tard ; en 1544, Ulrich VI de Wurtemberg, comte de Montbéliard, précise, lors un dénombrement remis à Charles Quint alors comte de Bourgogne, qu'il « avoit près de Montenois certaine terre, finaige (finage), possession et seigneurie, appelée Bretigney, laquelle ... à présent est à meix vaquans par deftaut de desservans ». Il faut attendre 1671, le 13 décembre, à la faveur de l'acte d'inféodation de la terre de Bretigney à Jean-Martin de Seubert de la part de George II de Wurtemberg, comte de Montbéliard, en remerciement des services qu'il avait rendu comme agent diplomatique, pour voir le renouveau de ce village. Jean-Martin de Seubert, écuyer originaire de Durlach en Allemagne, rassemblent autour de lui neuf familles de colons suisses et allemands et entreprend de relever des ruines sa nouvelles terre de Bretigny. Le 1er septembre 1680 la communauté se réunit pour la première fois afin de recevoir ses actes de franchises, vingt ans plus tard elle compte 66 habitants puis 106 en 1787. Après le décès de Seubert, qui n'avait pas d'héritier, le fief et celui de Beutal qu'il possédait aussi, revenaient à la maison de Montbéliard. En 1702, il est confié au conseiller et trésorier général Jean-Georges Rossel, d'une famille originaire de Porrentruy, avant de passer entre les mains des comtes de Sandersleben-Coligny descendant de Léopold-Eberhard de Wurtemberg[14]
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or au lion mariné de gueules, couronné, armé, lorré et lampassé d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 76 habitants[Note 3], en évolution de +4,11 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bretigney et Médière », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Medière », sur la commune de Médière - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Medière », sur la commune de Médière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbéliard », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, BESANÇON, CÊTRE, .
- Les villages ruinés du comté de Montbéliard
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne, Charles Duvernoy, 1847, p. 1 à 8. Google livres