Berthold Beitz
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Friedhof Bredeney (d) |
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Entrepreneur, banquier, résistant, industriel |
Conjoint |
Else Beitz (en) |
Membre de | |
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Distinctions | Liste détaillée Grand officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () Juste parmi les nations () Grand commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () Ordre du Mérite de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie () Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () Médaille décernée pour services rendus aux fondations (d) () Docteur honoris causa de l'université de la Ruhr à Bochum () German Leo Baeck Award () Hall of Fame des deutschen Sports (en) () Prix d'État de Rhénanie du Nord-Westphalie () Order of Merit of Mecklenburg-West Pomerania () Docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie |
Berthold Beitz, né le à Bentzin et mort le à Kampen, est un industriel allemand, dirigeant du groupe Krupp puis de sa Fondation de 1953 à sa mort, nommé Juste parmi les Nations en 1973.
Biographie
[modifier | modifier le code]Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Beitz est employé de la Shell à Hambourg à partir de 1938. Il est nommé directeur de l'usine de Boryslaw de la Carpathian Oil, en Ukraine en . Compte tenu de l'importance de ces installations pour l'effort de guerre, il a pu employer et ainsi sauver des centaines de Juifs, qu'il employait dans son usine (avec le brassard Rüstung [armement], ils étaient intouchables[1]). Il témoigne : « J'aurais dû employer du personnel qualifié. En lieu de quoi je choisis des tailleurs, des coiffeurs et des étudiants talmudiques et leur procurai des cartes de 'techniciens pétroliers' ».
Après la guerre
[modifier | modifier le code]Il fait en 1953 la rencontre d'Alfred Krupp, qui craint pour l'avenir de son groupe compte tenu de ses activités pendant le régime nazi[2]. Faisant peu confiance à son fils, il cherche un successeur au passé irréprochable et place Beitz à la tête de son groupe.
À la mort d'Alfred Krupp en 1967, Beitz persuade les héritiers de créer une fondation, qui possède encore 25 % du groupe ThyssenKrupp.
En mars 2013, quelques mois savant sa mort, il démet de ses fonctions Gerhard Cromme (de), président du groupe et son successeur désigné à la Fondation, à la suite de scandales ayant touché le groupe sidérurgique[3][réf. non conforme]
Références
[modifier | modifier le code]- Interview de Beitz dans le documentaire de 1994 de Marek Halter, Tzedek - Les Justes.
- « Disparition du dernier grand "baron" allemand de l'acier, Berthold Beitz », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- https://www.lesechos.fr/2013/03/le-president-de-thyssenkrupp-contraint-de-quitter-la-scene-318707.