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Bernhard Wicki

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Bernhard Wicki
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Activités
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Conjoints
Elisabeth Endriss (d)
Agnes FinkVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Liste détaillée
Vue de la sépulture.

Bernhard Wicki, né le à Sankt Pölten (Autriche) et décédé le à Rosenheim (Allemagne)[1], est un réalisateur et acteur suisse.

D'origine suisse par son père et autrichienne par sa mère, il combat sous l'uniforme allemand en France pendant la Seconde Guerre mondiale. La guerre le marque profondément et influencera plusieurs de ses films.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté en Allemagne le 9 novembre 1938 comme membre d’un mouvement de jeunesse communiste. Il est incarcéré dans un camp du 15 novembre 1938 jusqu’à sa libération le 22 mars 1939[2].

Il réalise plusieurs longs métrages en allemand durant les années 1950 et 1960. C’est le film Le Pont (Die Brücke), sorti en 1959, qui le fait connaître dans le monde entier et notamment aux États-Unis. Ce film anti-belliciste raconte la tragique histoire de jeunes garçons qui défendent un pont contre des soldats américains durant la Seconde Guerre mondiale.

Après avoir vu ce film, le producteur et réalisateur américain Darryl F. Zanuck contacte Wicki pour assurer la co-réalisation de la superproduction Le Jour le plus long. Son expérience de la guerre lui permet de décrire fidèlement le camp allemand.

Il a également joué dans plusieurs films, notamment dans La Notte de Michelangelo Antonioni, La Femme gauchère de Peter HandkeParis, Texas de Wim Wenders, ainsi que dans la série allemande Derrick (épisodes Une nuit d'octobre en 1977 et Le Témoin en 1980). Il est enterré au cimetière de Nymphenburg.

Filmographie

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Comme réalisateur

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Comme acteur

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Effroyables Jardins

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Bernhard Wicki apparaît dans Effroyables Jardins (2000), un roman où Michel Quint raconte une aventure d'un père de famille durant la Seconde Guerre mondiale. Fin 1942, début 1943, après une action de sabotage, dans la région de Douai, le père du narrateur est pris comme otage, et jeté dans une fosse d'argile, avec son cousin Gaston. Leur gardien, Bernd (c'est le diminutif de Bernhard), éclaire de son humour et de son humanité ce moment barbare où ils redoutent d'être fusillés. Alors que le narrateur est adolescent, il est emmené en famille voir Le Pont, le film de Bernhard. Après la séance, Gaston lui fait le récit de cet épisode de la guerre, qui lui fait comprendre pourquoi son père, en hommage à Bernd, « clown dans le civil », est devenu auguste amateur.

Notes et références

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  1. Source Les Gens du Cinéma
  2. Balz Spörri, René Staubli, Benno Tuchschmid, Les victimes oubliées du 3e Reich. Les déportés suisses des camps de concentration, Neuchâtel, Editions Livreo-Alphil, (ISBN 978-2-88950-067-3), p. 42

Liens externes

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