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Bariba (langue)

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Bariba
baatɔnum
Pays Bénin, Nigeria
Région Bénin, Ouest du Nigeria
Nombre de locuteurs 1,3 million
Classification par famille
Codes de langue
IETF bba
ISO 639-3 bba
Étendue langue individuelle
Type langue vivante

Le bariba (nom attribué par le colonisateur, probablement issu du yoruba), ou baatonum (baatɔnum en bariba), est une langue du Bénin et de l’Ouest du Nigeria (État de Kwara et État de Niger). C'est l'une des langues au Bénin les plus parlées dans la partie septentrionale de ce pays[1] et dans les grandes villes de la partie méridionale telles que Cotonou, Abomey-Calavi, Sèmè-Kpodji et Porto-Novo.

Situation géographique

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On lit dans Lombard[2] que « le baatɔnum est parlé dans le Nord du Bénin sur une aire étendue de plus de 50 000 km2 avec les grands centres Banikoara au Nord-Ouest, Kandi au Nord-Est, Kouandé au Sud-Ouest, Nikki à l’Est et Parakou au Sud, avec une avancée vers le Sud-Est, au-delà de la frontière du Nigeria sur 2 000 km2 ».

Au Nigeria où le baatɔnum est parlé dans l’État de Kwara précisément dans les divisions de Okuta, Ilesha, Yashikira, Gwanara, Kaiama et Busa, Lavergne de Tressan[3] signale des villages habités par des baatɔmbus dans la partie orientale de Sokodé au Togo. Déjà sur la base du recensement de 1931, Westerman [réf. nécessaire] estimait à 239 542 les locuteurs natifs du baatɔnum. Selon Grimes (1992)[source insuffisante] ce nombre est de 400 000 locuteurs.

Elle est parlée dans une vaste aire géographique nommée Baru Tem (terre baatɔnu) ou Baru wuu (village baatɔnu). La transcription française du Baru Wuu connait une altération : le colonisateur, à cette époque, a des difficultés linguistiques et phonétiques vis-à-vis des langues à ton. Ainsi, malencontreusement, le Baru Wuu s’écrit désormais Borgou, et ce nom demeure ainsi encore aujourd'hui dans les annales de l’histoire.

Les habitants s’appellent baatɔmbu ou Baru Bibu (fils du Baru Wuu ou Borgou) et parlent la langue baatɔnum. Le Baru Wuu (Borgou) est l’un des départements septentrionaux de la République du Bénin. Il se situe sur la rive droite du fleuve Niger avec une superficie de plus de 70 000 km2 dont 20 000 au Nigeria et plus de 50 000 au Nord-Bénin dans les départements du Borgou, de l'Alibori, de l'Atacora (dans les régions de Kèru, Wassa et Kpande actuel Kouandé) et une partie du Nigéria.

Cette langue est parlée par les baatɔmbu (sing. baatɔnu), appelés improprement Bariba par les colonisateurs.

Généralités

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Elle appartient au groupe linguistique gur (langues dites voltaïques) (cf. gourmantché). Cette langue, relativement complexe, possède des classes nominales et des niveaux de tons.

Depuis 1970 environ, elle s'écrit et a été la première langue du pays à être utilisée pour l'alphabétisation, notamment dans le cadre de l'organisation des paysans en groupements villageois (coopératives).

Nomenclature

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Dans la littérature l’on rencontre plusieurs termes qui désignent le Baatombum. Les trois termes les plus courants sont cependant :

Bargu ne désigne en tout cas pas la langue, le baatɔnum. Borgou étant le nom de la Province/du Département du Nord-Est du Bénin (aujourd'hui séparé en deux: Borgou et Alibori), ce nom est vraisemblablement une déformation due aux colonisateurs et qui devait désigner le territoire habité par des Baatɔmbu. Le terme utilisé par les locuteurs pour désigner leur territoire est le Baru wuu, un composé de Baru- et de -wuu

Baru + wuu baru wuu
qui appartient
aux baatɔmbu
pays pays des Baatɔnu

Le terme bargu peut en revanche se décomposer en Bàrù et gu. Le premier étant le suffixe qui marque le possessif au niveau des noms de la classe 7.

  • (2) Baru + gu → barugu « qui appartient à la civilisation baatɔnu »

Les exemples en (3) suivants montrent que le radical baru- s’associe à d’autres termes pour indiquer leur appartenance à la civilisation baatɔnu.

  • (3) a- baru + bekuru → baru bekuru « tissu de fabrication artisanale »
    • pagne
  • b- baru + tem → baru tem « territoire baatɔnu »
    • terre
  • c- baru + keu → baru keu « alphabétisation en langue nationale »
    • étude
  • d- baru + tɔnu → baatɔnu « ethnonyme »
    • homme

On observe en 3d la chute du suffixe [-ru] suivie de l’allongement de la voyelle [a]. C’est ce qui explique la dérivation de baatɔnu. On comprendra donc plus facilement qu’en suffixant la marque de la classe 10 /-m/ on dérive le glossonyme baatɔnum. En effet les glossonymes se forment par suffixation de /-m/ aux ethnonymes comme en (4) suivant :

  • (4)
    • a- /baatɔnu + m/ [baatɔnum] « glossonyme »
      • ethnonyme cl.10
    • b- /kao + m/ [kaom] « langue cab »
      • cab cl.10

Quant au terme Bariba, il reçoit diverses interprétations d’un auteur à un autre.

Le découpage structurel qu’en donne Gaba (2003 :7)[source insuffisante] n’est pas satisfaisant. Selon Gaba (2003 :7), bariba est formé du radical bari- qui signifie « cheval » et d’un suffixe collectif « ba » qui signifie « homme », l’ensemble donnant le sens de « cavalier » au terme bariba. Mais encore faudrait-il préciser en quelle langue et donc suivant quelles règles s’opère un tel découpage. Car le sens de « cheval » attribué au radical bari- nous renvoie plutôt à la langue Dendi ou Zarma. Mais nous n’avons pas connaissance d’un pareil radical en baatɔnum, même pas au sein des emprunts. Pas plus que l’existence d’un suffixe collectif –ba au sens de « homme ».

Selon Lombard[5], bariba est un « terme d’origine yoruba appliqué aux habitants du Borgou méridional ». Ceci nous semble plus convaincant du fait qu’une source orale indique que cette appellation serait inspirée du nom Baba d’une divinité implantée au Nigeria. Ceci reste toutefois à prouver.[Interprétation personnelle ?]

Plusieurs études utilisent le terme baatɔnum pour désigner la langue car c’est le nom que les locuteurs eux-mêmes donnent à leur langue. L’ethnonyme est baatɔnu dont le pluriel est baatɔmbu. On utilise aussi baatɔnu comme adjectif dans des constructions du genre « langue et culture baatɔnu ».

Classification

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Le baatɔnum est reconnu comme une langue Gur. Mais il n’est pas encore établi une filiation certaine avec d’autres langues du même groupe. Beaucoup d’hypothèses sont formulées.

Koelle (1854), dans sa Polyglotta africana, le range en tant que « unclassified high sudan languages ». Westerman & Bryan (1970) et Greenberg (1963 :8)[source insuffisante] en font respectivement une « single unit » et « un sous-groupe entier ». Bendor-Samuel (1971 :148)[source insuffisante] estime que this language appears to stand by itself, pendant que Naden (1989)[source insuffisante] le classe comme « possible central Gur ».

L’hypothèse la plus récente et la plus précise reste celle de Manessy[6] [Interprétation personnelle ?]. Selon cette hypothèse, le Baatɔnum est placé au sein du groupe voltaïque central sud à côté du Dogosé-Gan.

Dialectologie

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Selon Dubois (1981:150)[source insuffisante], la dialectologie « désigne la discipline qui s’est donné pour tâche de décrire comparativement les différents systèmes ou dialectes dans lesquels une langue se diversifie dans l’espace et d’établir leurs limites ».

Les diverses formes constituant une langue sont appelées dialectes ou parlers. La dialectologie consiste à étudier les particularités de chacune de ces formes constituant une même langue. Il s’agit également d’établir « les lignes idéales séparant deux ou plusieurs aires dialectales qui génèrent pour un trait donné des formes ou des systèmes différents » selon Dubois (1981:270)[réf. incomplète]. Ces lignes sont appelées isoglosses. Dans le cadre de la théorie structurale inspirée de l’article is a structural dialectology possible ? de Weinrich (1954)[réf. incomplète], la dialectologie s’assigne pour mission de reconstituer des systèmes supérieurs aux variantes et les propriétés qui permettent également de les différencier. Il s’agit d’une « diasynchronie » au sens de Nicole (1987:40)[réf. incomplète].

Matériaux linguistiques

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Homogénéité ou non ?

La majorité des auteurs qui ont étudié le Baatonum l’ont considéré comme une langue remarquablement homogène suivant l’expression de Manessy[7].

Welmers[8] n’a pas constaté de différences sensibles entre les parlers de Nikki et Parakou, ni entre ces derniers et le dialecte de Kandi (sauf en ce qui concerne l’inventaire des tons). Prost[9] qui a travaillé à Tobré dans l’ancienne sous-préfecture de Kouandé ne signale que quelques légères différences par rapport au dialecte « central » de Nikki–Parakou, notamment dans la morphologie du verbe. Grossenbacher (1972) désigne par une « tendance à la dégradation » les écarts entre le baatonum « classique » et les parlers « des zones périphériques » : effacement des consonnes intervocaliques ou réduction du nombre des classes nominales ».

Il semble que ces différences relevées par les auteurs eux–mêmes leur paraissent paradoxalement négligeables puisqu’ils en arrivent tous à la conclusion d’une homogénéité de la langue. Certes, nous remarquerons que l’inventaire des unités phonologiques segmentales ne varie pas d’un parler à un autre. Il est aussi vrai que l’intercompréhension est presque parfaite entre les locuteurs de différentes régions. Mais l’étude en dialectologie du Baatɔnum présente un intérêt puisqu’il existe d’un parler à un autre plusieurs particularités morphologiques.

Saka écrit que « compte tenu de son aire d’extension, le Baatɔnum connaît plusieurs variantes et que dans cet ensemble, trois grandes variantes sont remarquables. Il s’agit du : parler de la région Nikki –N’dali –Bèmbèrèkè ; du parler de Banikoara et du parler des régions de Kouandé–péhunco–Kérou »[10].

Variation entre les parlers du Baatonum

Nicole (1987:41) [réf. incomplète] écrit : « la variation phonique est certainement plus importante car c’est essentiellement sur elle que le locuteur se fonde pour repérer l’origine de son interlocuteur ». Il ajoute que « les variations lexicales ou grammaticales ne fondent pas la distinction dialectale, elles semblent s’y ajouter comme l’un des éléments décisifs, parfois même, surtout en ce qui concerne la grammaire largement identique, venir simplement corroborer une différenciation basée sur des variations phoniques ».

En résumé des points de vue des divers auteurs concernant le baatonum, nous retenons qu’il est question des différences au niveau (i) phonétique concernant principalement l’inventaire des sons et leur distribution ; (ii) morphologique aussi bien nominale que verbale ; (iii) de l’inventaire des tons.

Alphabet[11]
majuscules A B D E Ɛ F G GB I K KP L M N O Ɔ P R S T U W Y
minuscules a b d e ɛ f g gb i k kp l m n o ɔ p r s t u w y

La transcription du bariba se fait à l'aide de l'alphabet national béninois et nécessite, outre les lettres latines, les caractères spéciaux suivants (issus de l'alphabet phonétique) :

  • ‹ ɔ › pour le o ouvert
  • ‹ ɛ › pour le e ouvert
  • la nasalisation est indiquée à l’aide d’un tilde sur les voyelles ‹ ã ɛ̃ ĩ ɔ̃ ũ ›[11].

Comme pour beaucoup d'autres langues africaines la lettre ‹ u › se prononce /u/ (comme le ‹ ou › français), et ‹ e › se prononce /e/ (comme le ‹ é › français).

Proverbe en baatɔnum

Voici un proverbe en baatɔnum : « Wɔmun sira tura, bu ka ge bɔke ». = litt. « La queue du singe suffit, pour qu'on l'attache avec ».

(Anciennement) les chasseurs ayant tué un singe, l'attachaient à l'aide de sa propre queue à une perche qui était portée par deux hommes pour l'amener au village. L'interprétation de ce proverbe est : « je n'ai pas besoin d'aide extérieure, je me débrouille très bien seul ».

Écritures de 0 à 200 en langue bariba:

0- kam

1- tia

2- yiru

3- ita

4- nnɛ

5- nɔɔbu

6- nɔbaa tia

7- nɔba yiru

8- nɔba ita

9- nɔba nnɛ

10- wɔkuru

11- wɔkura tia

12- wɔkura yiru

13- wɔkura ita

14- wɔkura nnɛ

15- wɔkura nɔɔbu

16- wɔkura nɔɔbu ka tia

17- wɔkura nɔɔbu ka yiru

18- wɔkura nɔɔbu ka ita

19- wɔkura nɔɔbu ka nnɛ

20- yɛndu

21- yɛnda tia

22- yɛnda yiru

23- yɛnda ita

24- yɛnda nnɛ

25- yɛnda nɔɔbu

26- yɛnda nɔɔbu ka tia

27- yɛnda nɔɔbu ka yiru

28- yɛnda nɔɔbu ka ita

29- yɛnda nɔɔbu ka nnɛ

30- tɛna

31- tɛna ka tia

32- tɛna ka yiru

33- tɛna ka ita

34- tɛna ka nnɛ

35- tɛna ka nɔɔbu

36- tɛna ka nɔbaa tia

37- tɛna ka nɔba yiru

38- tɛna ka nɔba ita

39- tɛna ka nɔba nnɛ

40- weeru

41- weeru ka tia

42- weeru ka yiru

43- weeru ka ita

44- weeru ka nnɛ

45- weeru ka nɔɔbu

46- weeru ka nɔbaa tia

47- weeru ka nɔba yiru

48- weeru ka nɔba ita

49- weeru ka nɔba nnɛ

50- werakuru

51- werakuru ka tia

52- werakuru ka yiru

53- werakuru ka ita

54- werakuru ka nnɛ

55- werakuru ka nɔɔbu

56- werakuru ka nɔbaa tia

57- werakuru ka nɔba yiru

58- werakuru ka nɔba ita

59- werakuru ka nɔba nnɛ

60- wata

61- wata ka tia

62- wata ka yiru

63- wata ka ita

64- wata ka nnɛ

65- wata ka nɔɔbu

66- wata ka nɔbaa tia

67- wata ka nɔba yiru

68- wata ka nɔba ita

69- wata ka nɔba nnɛ

70- wata ka wɔkuru

71- wata ka wɔkura tia

72- wata ka wɔkura yiru

73- wata ka wɔkura ita

74- wata ka wɔkura nnɛ

75- wata ka wɔkura nɔɔbu

76- wata ka wɔkura nɔɔbu ka tia

77- wata ka wɔkura nɔɔbu ka yiru

78- wata ka wɔkura nɔɔbu ka ita

79- wata ka wɔkura nɔɔbu ka nnɛ

80- wɛnɛ

81- wɛnɛ ka tia

82- wɛnɛ ka yiru

83- wɛnɛ ka ita

84- wɛnɛ ka nnɛ

85- wɛnɛ ka nɔɔbu

86- wɛnɛ ka nɔbaa tia

87- wɛnɛ ka nɔba yiru

88- wɛnɛ ka nɔba ita

89- wɛnɛ ka nɔba nnɛ

90- wɛnɛ ka wɔkuru

91- wɛnɛ ka wɔkura tia

92- wɛnɛ ka wɔkura yiru

93- wɛnɛ ka wɔkura ita

94- wɛnɛ ka wɔkura nnɛ

95- wɛnɛ ka wɔkura nɔɔbu

96- wɛnɛ ka wɔkura nɔɔbu ka tia

97- wɛnɛ ka wɔkura nɔɔbu ka yiru

98- wɛnɛ ka wɔkura nɔɔbu ka ita

99- wɛnɛ ka wɔkura nɔɔbu ka nnɛ

100- wunɔbu

101- wunɔbu ka tia

102- wunɔbu ka yiru

103- wunɔbu ka ita

104- wunɔbu ka nnɛ

105- wunɔbu ka nɔɔbu

106- wunɔbu ka nɔbaa tia

107- wunɔbu ka nɔba yiru

108- wunɔbu ka nɔba ita

109- wunɔbu ka nɔba nnɛ

110- wunɔbu ka wɔkuru

111- wunɔbu ka wɔkura tia

112- wunɔbu ka wɔkura yiru

113- wunɔbu ka wɔkura ita

114- wunɔbu ka wɔkura nnɛ

115- wunɔbu ka wɔkura nɔɔbu

116- wunɔbu ka wɔkura nɔɔbu ka tia

117- wunɔbu ka wɔkura nɔɔbu ka yiru

118- wunɔbu ka wɔkura nɔɔbu ka ita

119- wunɔbu ka wɔkura nɔɔbu ka nnɛ

120- wuna teeru

121- wuna teeru ka tia

122- wuna teeru ka yiru

123- wuna teeru ka ita

124- wuna teeru ka nnɛ

125- wuna teeru ka nɔɔbu

126- wuna teeru ka nɔbaa tia

127- wuna teeru ka nɔba yiru

128- wuna teeru ka nɔba ita

129- wuna teeru ka nɔba nnɛ

130- wuna teeru ka wɔkuru

131- wuna teeru ka wɔkura tia

132- wuna teeru ka wɔkura yiru

133- wuna teeru ka wɔkura ita

134- wuna teeru ka wɔkura nnɛ

135- wuna teeru ka wɔkura nɔɔbu

136- wuna teeru ka wɔkura nɔɔbu ka tia

137- wuna teeru ka wɔkura nɔɔbu ka yiru

138- wuna teeru ka wɔkura nɔɔbu ka ita

139- wuna teeru ka wɔkura nɔɔbu ka nnɛ

140- wuna weeru

141- wuna weeru ka tia

142- wuna weeru ka yiru

143- wuna weeru ka ita

144- wuna weeru ka nnɛ

145- wuna weeru ka nɔɔbu

146- wuna weeru ka nɔbaa tia

147- wuna weeru ka nɔba yiru

148- wuna weeru ka nɔba ita

149- wuna weeru ka nɔba nnɛ

150- wuna weeru ka wɔkuru

151- wuna weeru ka wɔkura tia

152- wuna weeru ka wɔkura yiru

153- wuna weeru ka wɔkura ita

154- wuna weeru ka wɔkura nnɛ

155- wuna weeru ka wɔkura nɔɔbu

156- wuna weeru ka wɔkura nɔɔbu ka tia

157- wuna weeru ka wɔkura nɔɔbu ka yiru

158- wuna weeru ka wɔkura nɔɔbu ka ita

159- wuna weeru ka wɔkura nɔɔbu ka nnɛ

160- wuna wata

161- wuna wata ka tia

162- wuna wata ka yiru

163- wuna wata ka ita

164- wuna wata ka nnɛ

165- wuna wata ka nɔɔbu

166- wuna wata ka nɔbaa tia

167- wuna wata ka nɔba yiru

168- wuna wata ka nɔba ita

169- wuna wata ka nɔba nnɛ

170- wuna wata ka wɔkuru

171- wuna wata ka wɔkura tia

172- wuna wata ka wɔkura yiru

173- wuna wata ka wɔkura ita

174- wuna wata ka wɔkura nnɛ

175- wuna wata ka wɔkura nɔɔbu

176- wuna wata ka wɔkura nɔɔbu ka tia

177- wuna wata ka wɔkura nɔɔbu ka yiru

178- wuna wata ka wɔkura nɔɔbu ka ita

179- wuna wata ka wɔkura nɔɔbu ka nnɛ

180- wuna wɛnɛ

181- wuna wɛnɛ ka tia

182- wuna wɛnɛ ka yiru

183- wuna wɛnɛ ka ita

184- wuna wɛnɛ ka nnɛ

185- wuna wɛnɛ ka nɔɔbu

186- wuna wɛnɛ ka nɔbaa tia

187- wuna wɛnɛ ka nɔba yiru

188- wuna wɛnɛ ka nɔba ita

189- wuna wɛnɛ ka nɔba nnɛ

190- wuna wɛnɛ ka wɔkuru

191- wuna wɛnɛ ka wɔkura tia

192- wuna wɛnɛ ka wɔkura yiru

193- wuna wɛnɛ ka wɔkura ita

194- wuna wɛnɛ ka wɔkura nnɛ

195- wuna wɛnɛ ka wɔkura nɔɔbu

196- wuna wɛnɛ ka wɔkura nɔɔbu ka tia

197- wuna wɛnɛ ka wɔkura nɔɔbu ka yiru

198- wuna wɛnɛ ka wɔkura nɔɔbu ka ita

199- wuna wɛnɛ ka wɔkura nɔɔbu ka nnɛ

200- goobu

Bibliographie

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  • J. P. Grossenbacher et B. Gauthier, Apprenons à parler bariba, Parakou, ministère de la Jeunesse, de la Culture populaire et des Sports, D.A.P.R., vers 1976, 80 p.
  • Cours d'orthographe bariba, vers 1976, 28 p.
  • Centre national de linguistique appliquée (CENALA), Alphabet des langues nationales, Cotonou, CENALA, , 2e éd. (lire en ligne)
  • S. B. J. Dindi, Le baatonum : étude phonologique suivie du système des classes nominales et leurs substituts respectifs (mémoire de maîtrise), FLASH-UNB, Cotonou, 114 p., 1984.
  • S. B. J. Dindi, «Le système des classes nominales en baatonum», Langage et Devenir 3:29-45, 1986.
  • J. L. Doneux, Éléments pour une esquisse de la langue baatonum (bariba), 28p., ms, 1965.
  • S. Gouroubéra, Élément de morphophonologie du Baatonum (mémoire de maîtrise), FLASH-UNB, Cotonou, 2002.
  • J.P., Grossenbacher, Abrégé de grammaire bariba, Parakou : IPRAS, 89p, 1974.
  • N. L., Haddock, « The tone of Bariba », Phonetica 3:90-94, 1959.
  • Horn, U. 1998. « A propos de la morphologie verbale du baatonum », Gur Papers/Cahiers Voltaïques 3: 55-63.
  • Kana Gaba, Y. 1994, Morpho-syntaxe de l’énoncé simple du baatonum, mémoire de maîtrise, FLASH-UNB, 99p.
  • Koelle, S.W, 1854, Polyglotta Africana, London, Church Missionary House.
  • Lavergne de Tressan (de), M., 1953, Inventaire linguistique de l’Afrique occidentale Française et du Togo, Dakar, IFAN, 221p.
  • Lombard, J., 1998, Le Modèle socio-politique des peuples du Borgou dans les sociétés d’Afrique noire, dans E. Boesen, Ch. Hardung, R. Kuba (éds), 1998, 27-38.
  • Lombard, J., 1965, Structures de type féodal en Afrique noire -Étude des dynamiques internes et des relations sociales chez les Baribas du Dahomey, Paris / La Haye, Mouton.
  • Manessy, G., 1993, « Le bariba : étude généalogique », Afrika und Übersee 76 : 81-140
  • Marchand, P., 1989, Lexique baatonum français, Parakou, 268+11p
  • Miehe, G.; B. Reineke; M.v. Roncador (éds), 1998, Gur Monographs/ Monographies voltaïques vol. 1, Cologne, Rüdiger Köppe Verlag, 287p.
  • Pike, K., 1968, Indirect vs direct discourse in Bariba.
  • Prost, A., 1979, Le Baatonum, Publication du Département de Linguistique Générale et des Langues Négro-Africaines, Dakar, 175p.
  • Saka, Th., 1989, Le Système pronominal du baatonum, mémoire de maîtrise, FLASH-UNB, 149p.
  • Stewart, M. H., 1993, Borgu and its Kingdoms. Lewiston/ Queenston /Lampeter, The Edwin Mellen Press.
  • Toungara, D., 1996, Le système verbal du baatɔnum, mémoire de maîtrise, FLASH-UNB, 144p.
  • Welmers, W. E., 1952, « Notes on the structure of bariba », Language 28, 1: 82-103.
  • (en) Welmers, W. E., 1973, African language structures, University of California Press, Berkeley & Los Angeles, 488p.

Notes et références

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  1. http://www.gouv.bj/spip.php?rubrique27 [archive]
  2. J. Lombard, Structures de type féodal en Afrique noire. Étude des dynamiques internes et des relations sociales chez les Baribas du Dahomey, Paris / La Haye, Mouton, 1965, p. 31.
  3. Lavergne de Tressan, Inventaire linguistique de l’Afrique occidentale Française et du Togo, Dakar, IFAN, 1953.
  4. a et b Voir bibliographie.
  5. Op.cit, p. 43.
  6. Op. cit, p. 134.
  7. Op.cit, p. 81.
  8. W. E. Welmers, « Notes on the structure of bariba », Language 28, 1, p. 82-103.
  9. A. Prost, Le Baatonum, Publication du Département de Linguistique Générale et des Langues Négro-Africaines, Dakar.
  10. Th. Saka, Le Système pronominal du baatonum, mémoire de maîtrise, FLASH-UNB, 1989, p. 15.
  11. a et b CENALA 1990.

Articles connexes

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Liens externes

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