Arlanc
Arlanc | |||||
Clocher de l'église paroissiale Notre-Dame. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Ambert | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ambert Livradois Forez | ||||
Maire Mandat |
Jean Savinel 2020-2026 |
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Code postal | 63220 | ||||
Code commune | 63010 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Arlancois | ||||
Population municipale |
1 792 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 24′ 50″ nord, 3° 43′ 31″ est | ||||
Altitude | 600 m Min. 547 m Max. 943 m |
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Superficie | 32,19 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Ambert (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ambert | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | arlanc.fr | ||||
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Arlanc (prononciation /aʁ.lɑ̃/) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Située au sud-est du département du Puy-de-Dôme[1], Arlanc fait partie du parc naturel régional Livradois-Forez.
Lieux-dits et écarts : la Bachellerie, Baratte, le Barry, la Bellevue, le Bois de Dore, la Borie, la Bosdonie, le Bouchet, Boulamoy, le Bourg, Capartel, Champciaux, Chassaignes Basses, Chassaignes Hautes, Chouvel, Coisse, Collanges, le Colombier, la Combe, Combres, Cours, Croches, Dolore, l'Épisse, Féraudet, Fouilloux, la Fontaine de Cayolle, les Gardettes, les Grivoux, Issandolangettes, les Layes, Loumas, le Marin, les Merleyres, Mons (château de), Montis, Moranges, Morangette, Motterie, la Naute, l'Olme, les Plaines, le Poyet (à cheval sur la commune de Novacelles), les Prairies, Ricoux, la Robertie, la Roche, Sarras, le Solier, Terreneyre, la Tuilerie, le Vachage, Vaureilles, le Vignal, la Ville, Vivic[Note 1].
Huit communes jouxtent Arlanc[3] :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le graben d'Ambert-Arlanc est un fossé d'effondrement du Massif central qui fait partie d'un système plus vaste, le rift ouest-européen, ensemble de grabens qui traverse l'Europe occidentale. Ces fossés orientés SSO-NNE se sont formés durant le Cénozoïque à l'avant de la chaîne alpine qui est spatialement et temporellement connectée au rift, une grande partie des grabens étant disposés concentriquement autour du front alpin. Au cours de ce rifting lent, les trois grands fossés parallèles du Massif central (le fossé de la Limagne, le fossé de Roanne-Montbrison et le fossé de la Bresse) et le bassin d'Arlanc sont envahis par un lac alimenté par un système d'écoulement fluviatile ou torrentiel d'escarpements de failles bordières[4].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Cours d'eau : la Dolore et la Dore.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 808 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambert », sur la commune d'Ambert à 15 km à vol d'oiseau[7], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,2 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Arlanc est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,9 %), prairies (32,8 %), forêts (28,2 %), zones urbanisées (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
[modifier | modifier le code]En 2016, la commune comptait 1 354 logements, contre 1 316 en 2007. Parmi ces logements, 61,2 % étaient des résidences principales, 21,2 % des résidences secondaires et 17,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 85,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 14,6 % des appartements[INS 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 70,7 %, en hausse sensible par rapport à 2011 (69,9 %). La part de logements HLM loués vides était de 4,6 % (contre 4,2 %)[INS 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Arlanc est située sur la route départementale 906 (axe Le Puy-en-Velay – Thiers – Vichy), à 13 km au nord de La Chaise-Dieu (Haute-Loire) et à 16 km au sud d'Ambert.
Il existe d'autres routes traversant Arlanc :
- la RD 38 (vers Beurières) — il existe aussi une RD 38a ;
- la RD 205 (axe passant au nord de la commune, en direction de Viverols) ;
- la RD 300, anciennement RD 999a ex-RN 499a, en direction de Saint-Germain-l'Herm ;
- la RD 907 (RN 106 d'origine vers La Chaise-Dieu via Le Procureur, lieu-dit de Mayres).
Ligne ferroviaire
[modifier | modifier le code]Une gare est implantée depuis 1893 sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac. Cette ligne n'est plus desservie par train voyageurs depuis 1980. Il est possible d’emprunter le train touristique AGRIVAP au départ de la gare.
Transport en commun
[modifier | modifier le code]Arlanc est accessible par trois lignes interurbaines gérées par la région Auvergne-Rhône-Alpes[15] :
Réseau | Ligne | Tracé |
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Cars Région Puy-de-Dôme | P02 | Arlanc – Ambert – Thiers – Clermont-Ferrand (gare routière) |
P03 | Vichy – Thiers – Ambert – Arlanc | |
Cars Région Haute-Loire | H27 | Ambert – La Chaise-Dieu – Le Puy-en-Velay |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]En 1854, Arlanc n'avait pas encore l'eau courante. L'une des causes de l'épidémie de choléra de 1849 était la pollution de l'eau des pluies de la ville. Claude-Achille Chassaigne (1823-1895, maire d'Arlanc du à 1878, puis de 1884 à 1888) se consacrera à cette vaste affaire, il fera voter des crédits et rechercher des sources. Les choses cependant traineront en longueur, puis arrivera la guerre de 1870 qui grèvera lourdement le budget de la mairie. Ce n'est qu'en 1878 que la réception des travaux pour l'eau courante aura enfin lieu.
Attaque retentissante de la gendarmerie d’Arlanc (Puy-de-Dôme) le 2 juin 1943, lorsque le maquis vient délivrer plusieurs réfractaires arrêtés, au prix de plusieurs morts des deux côtés[16].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune d'Arlanc est membre de la communauté de communes Ambert Livradois Forez[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Ambert[17].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Ambert, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Ambert pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[18].
Élections municipales et communautaires
[modifier | modifier le code]Élections de 2020
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal d'Arlanc, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[19], pour un mandat de six ans renouvelable[20]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[21]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 53,30 %, se répartissant en : quinze sièges pour la liste du maire sortant Jean Savinel et quatre pour la liste de Valérie Prunier[22].
Les quatre sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Ambert Livradois Forez se répartissent en : trois sièges pour la liste de Jean Savinel et un siège pour la liste de Valérie Prunier[22].
Chronologie des maires
[modifier | modifier le code]Autres élections
[modifier | modifier le code]Aux élections législatives de 2012, le député communiste André Chassaigne, élu dans la 5e circonscription, a obtenu 67,22 % des voix. 53,56 % des électeurs ont voté[25].
Jean Savinel s'est représenté aux élections municipales de 2014 sur l'unique liste. 57,77 % des électeurs (soit 792 sur 1 371 inscrits) ont voté[26].
Aux élections départementales de 2015, dans le canton d'Ambert, le binôme Valérie Prunier - Michel Sauvade, élu dans le canton, a recueilli 57,63 % des suffrages exprimés. 53,97 % des électeurs ont voté au second tour[27].
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Eau, assainissement et déchets
[modifier | modifier le code]Une déchèterie est implantée sur le territoire communal[A 1].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Arlanc dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Les élèves commencent leur scolarité à l'école primaire (maternelle et élémentaire) de la commune. Ils la poursuivent au collège Jean-Auguste-Senèze[A 2],[28] puis au lycée Blaise-Pascal d'Ambert pour les filières générales, ou à Thiers pour les filières technologiques STI2D (au lycée Jean-Zay) et STMG (au lycée Montdory)[29].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]Les habitants sont nommés les Arlancois[30]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2021, la commune comptait 1 792 habitants[Note 4], en évolution de −6,03 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,3 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 873 hommes pour 981 femmes, soit un taux de 52,91 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports
[modifier | modifier le code]Le , Arlanc était le lieu de passage (et du sprint intermédiaire) de la 9e étape du Tour de France 2019 reliant Saint-Étienne à Brioude[37].
Le , Arlanc était l'arrivée de la seconde étape du Criterium du Dauphiné dont le départ était Saint-Chamond, étape remportée par A DEMARE (Fr/FdJ) suivi de A KRISTOFF (Norv/KAT) et N BOUHANNI (Fr/COF)[38].
L'équipe de pétanque d'Arlanc à remporté la Coupe de France 2022 à Rennes[39].
Économie
[modifier | modifier le code]La Renault Rodéo y a été conçue par les Ateliers de Construction du Livradois (ACL).
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2016, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 1 123 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,6 % d'actifs dont 62,7 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs[INS 3].
On comptait 908 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 708, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 128,3 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 4].
578 des 708 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 81,6 %) sont des salariés[INS 5]. 54,8 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[INS 6].
Entreprises
[modifier | modifier le code]Au , Arlanc comptait 113 entreprises : 14 dans l'industrie, 28 dans la construction, 33 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 14 dans les services aux entreprises et 24 dans les services aux particuliers[INS 7].
En outre, elle comptait 134 établissements[INS 8].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Au , la commune comptait deux hôtels (un classé deux étoiles de sept chambres et un autre non classé de neuf chambres)[INS 9] ; un camping deux étoiles avec 59 emplacements[INS 10], ainsi qu'un village vacances ou une maison familiale de 60 places lit[INS 11].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le château de Mons, dont les fondations datent du Moyen Âge (1049), a été reconstruit au XVIIe siècle puis rénové au XIXe siècle. Cette vaste demeure décorée dans le style italien est actuellement ouverte à la visite. Les propriétaires y présentent une collection d'estampes du XVe au XVIIIe siècle sous une forme pédagogique qui met en avant cet art majeur. Exposition permanente exceptionnelle de 120 « vues d'optique »[40] et de l'instrument permettant de les visualiser : le zograscope[41]. Inscrit MH.
- Jardin pour la Terre. Jardin de plus de six hectares, en forme de planisphère, le Jardin pour la terre permet d'effectuer un véritable tour du monde sur les traces des grands explorateurs. 2 000 variétés et 700 espèces de plantes sont restituées sur leur continent d'origine.
- Musée de la dentelle à la main, dans les caves voûtées de l'hôtel de ville.
- Église Saint-Pierre XIIe siècle[42].
- Église paroissiale (construction étalée de 1890 à 1925). Répertoriée par les Monuments historiques en 1988, sans être protégée.
- Chapelle Saint-Jean-François-Régis (lieu-dit Moranges), construite à une date inconnue après 1836. Non protégée[43].
- Chapelle (lieu-dit Cours), construite à une date inconnue après 1836. Non protégée.
- Chapelle Saint-Roch (lieu-dit Chassaignes Hautes), construite à une date inconnue après 1836. Non protégée.
- Chapelle Saint-Jacques (lieu-dit la Bosdonie), construite à une date inconnue après 1836. Non protégée[44].
- Chapelle Saint-Pierre (lieu-dit Chassaignes Basses), construite en 1856. Non protégée[45].
- Gare d'Arlanc
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Étienne de Vissac, seigneur d'Arlanc et de Vissac, fut chancelier de France.
- Jacques de Tournon, seigneur d'Arlanc, frère du cardinal de Tournon, fut page de François Ier.
- François Vignon (ca 1549-ca 1624), conseiller et secrétaire de la chambre du Roi et de la Reine mère, lieutenant général au bailliage et mandement d'Arlanc.
- Camille d'Hostun, maréchal de France, a été baron d'Arlanc.
- Antoinette Micolon est née le au château des Escures, paroisse de Monestier, près d'Ambert. D'une ancienne bourgeoisie d'Ambert (riche famille de papetiers), elle se fit religieuse sous le nom de sœur Colombe du Saint Esprit. En 1614, la mère Antoinette Micolon fonde le monastère d’Ambert et l’agrège à l’Ordre des Ursulines. Comme toutes les maisons d’Ursulines en France, il est voué uniquement à l’éducation des jeunes filles. Elle contribua également à la fondation de ceux de Clermont, d'Arlanc, de Tulle, de Beaulieu, d'Espalion. Elle est connue comme la Première Ursuline d'Auvergne. Elle est morte au couvent des ursulines d'Arlanc. Elle fut réputée sainte en 1659. Ouvrage publié par la mère Micolon : Exercice quotidien contenant la manière et la méthode de faire toutes les choses spirituelles (Tulle, 1626, in12).
- Pierre Boyer, né le à Arlanc, mort le à Vincennes ; oratorien, auteur janséniste, figure charismatique des Appelans et Convultionnaires hostiles à la bulle Unigenitus de 1713.
- Toussaint Bravard (1808-1871), homme politique, député à l'Assemblée Constituante pour le Puy-de-Dôme.
- Pierre-Jean Sabaterie (1855-1930), maire d'Arlanc, député (1902-1909) puis sénateur (1909-1930) du Puy-de-Dôme.
- Maurice Faucon (1858-1907), poète.
- Antoine Jarleton a, aux alentours de 1925, été agent voyer à Arlanc et a alors fait la première adduction d'eau. Il a ensuite été maire adjoint d'Arlanc dans les années 1950 et a entre autres réalisé le plan d'eau.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Gironné d'or et d'azur de dix pièces[46]. |
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Détails | Le blason actuel d'Arlanc, fut attribué à la communauté des marchands de la ville, sous Louis XIV, en 1696, par une commission royale qui imposait de façon systématique des armoiries lorsque les confréries en étaient dépourvues. C'était une autre manière déguisée de faire rentrer de l'or dans les caisses du trésor royal. Il se blasonne ainsi : « Gironné d'azur et d'or ». Pour apporter quelques précisions supplémentaires, le gironné est une découpe, en huit parties triangulaires égales entre elles, à émaux alternés. Le motif en demi-cercle qui orne la partie supérieure du blason signifie qu'une partie de la ville d'Arlanc était fortifiée[47]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Archives
[modifier | modifier le code]- Registres paroissiaux et d'état civil depuis : 1570 (mairie et archives départementales)
- Dépouillements généalogiques effectués par l'AGPA :
- Baptêmes : de 1570 à 1666
- Mariages : de 1690 à 1808
- Baptêmes, sépultures : de 1690 à 1789
- Délibérations municipales depuis :
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Canton et dentelles d'Arlanc, Conseil général du Puy-de-Dôme, , 56 p. (ISBN 2-905554-03-7)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Vivic est une ancienne possession des hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui en percevaient le cens (droit seigneurial). C'était un membre de la commanderie de Courtesserre au grand prieuré d'Auvergne[2].
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en [23].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune d'Arlanc (63010) », sur le site de l'Insee, Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ) :
- LOG T2 – Catégories et types de logements.
- LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 – Emploi et activité.
- ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2016.
- ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
- DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
- DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
- TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
- TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
- TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .
- Site de la mairie :
- « Horaires de la déchèterie »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- « Coordonnées des écoles et du collège »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- Autres sources :
- « Arlanc »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Lion 1906.
- Notes et Documents pour servir à l’histoire du Livradois du Vallorgue et des pays de la vallée de la Dore recueillis, transcrits et annotés par Lucien Drouot., t. XV, hors-série no 49, coll. « Chroniques historiques de Livradois-Forez », (présentation en ligne).
- Carte d'Arlanc sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le ).
- Olivier Merle, Laurent Michon, Guy Camus, Alain de Goer, « L'extension oligocène sur la transversale septentrionale du rift du Massif central », Bulletin de la Société Géologique de France, vol. 169, no 5, , p. 617.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Arlanc et Ambert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ambert », sur la commune d'Ambert - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ambert », sur la commune d'Ambert - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Ambert », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Lignes d'autocar desservant Arlanc, sur laregionvoustransporte.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
- Raphaël Spina Histoire du STO
- « CC Ambert Livradois Forez - No SIREN : 200070761 », sur la base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
- Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
- « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de la DGCL.
- Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Jean Savinel, réélu maire d'Arlanc (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
- Liste des maires 2014 [PDF], site de la préfecture du Puy-de-Dôme (consulté le 28 septembre 2014).
- « Résultats des élections législatives 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats des élections départementales 2015 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur education.gouv.fr, Ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme (DSDEN 63), « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], sur ac-clermont.fr, Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 1.
- « Arlanc (63220) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Arlanc (63010) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
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- « Arlanc (Puy-de-Dôme) »
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- Philippe Hugot, Vues d'optique du château de Mons… une collection en perspective, 88 p. (ISBN 978-2-9541300-0-2).
- Site du château.
- Notice no PA00091867, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00060412, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- Notice no IA00060406, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site labanquedublason2.com.
- « Nôtre blason - ARLANQUOI2NEUF ?!! », sur arlanc.canalblog.com, (consulté le ).