Aokas
Aokas | ||||
Siège de la mairie d'Aokas | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | أوقاس | |||
Nom amazigh | ⴰⵡⴻⵇⵇⴰⵙ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Béjaïa | |||
Daïra | Aokas (chef-lieu) |
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Président de l'APC Mandat |
M. Saïd Bourenane[1] 2022-2027 |
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Code postal | 06007 | |||
Code ONS | 0622 | |||
Indicatif | 034 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Aokassien(ne) | |||
Population | 15 989 hab. (2008[2]) | |||
Densité | 574 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 38′ 00″ nord, 5° 15′ 00″ est | |||
Altitude | 300 m |
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Superficie | 27,87 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Béjaïa. | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Aokas (en kabyle : Aweqqas, en arabe : أوقاس) est une commune kabyle de la wilaya de Béjaïa en Algérie. Elle est située sur le littoral méditerranéen, à environ 28 km à l’est de Béjaïa.
Le nom de la ville signifie requin en berbère[3]. Ses habitants sont les Aokassiens et Aokassiennes (en kabyle : Iweqqassiyen et Tiweqqassiyin). La commune comptait 15 989 habitants en 2008[4].
Géographie
[modifier | modifier le code]Aokas se situe dans la wilaya de Béjaïa, en Kabylie maritime. Aokas est limitrophe des communes suivantes :
Tichy | Mer Méditerranée | Mer Méditerranée | ||
Tizi N'Berber | N | Souk El Ténine | ||
O Aokas E | ||||
S | ||||
Tizi N'Berber | Taskriout | Souk El Ténine Taskriout |
Lieux-dits, quartiers et hameaux
[modifier | modifier le code]Outre son chef-lieu Aokas-ville, la commune d'Aokas est composée des localités suivantes[5] : Aït Aïssa, Akkar, Mesbah, Tizi Djarmana, Aliouene ou Iaamrounene, Ansa, Tabellout, Tikherroubine, Amerzague, Tala Khaled, Laazib, Tidelsine, Iourarène, Tala Khelifa, Aguemoune, Tarmant I, Tarmant II, El Anseur.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Aokas (transcrit en tifinagh Aokas: ⴰⵡⵇⵇⴰⵙ et qui signifie requin en berbère.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le douar d’Aokas a été créé par décret le , durant l'époque coloniale . Huit fractions forment ce douar : Tabellout, Tixerrubine, Ansa, Taremant, Aliwen, Mesbah, Aqqar, Ait aissa. Les Ait M’hand sont d’origine berbère remontant à une époque très reculée. Les premiers occupants de cette tribu seraient les Ait Makhlouf établis un temps immémorial dans les bassins de l’Oued M’sbah, de l’Oued n Tbellout et sur une partie du territoire situé sur la rive droite de ce cours d’eau et comprises dans la tribu des Ait Ouaret ou Ali, aujourd’hui rattachée à celle d’Aokas. Vers la fin du XVe siècle de l’ère chrétienne, au moment où les Maures vaincus par les Espagnols repassèrent la mer et se répandirent dans le Nord de l’Afrique (1492), deux familles vinrent s’établir dans le pays sous la conduite de deux chefs riches et marabouts vénérés : M’hamed ou Said Ouled M’hamed ou Mâmmer (notre ancêtre) originaire de Sekiet el Hamra, au sud du Maroc. Les Ait M’hand ont vécu constamment en guerre avec leurs voisins ; ils n’ont jamais payé d’impôts aux Turcs et ils ont toujours joui de l’indépendance qu’ils avaient su conquérir jusqu’à leur soumission, d’une façon définitive au général français Randon, après un combat acharné de deux jours, livré au col de Tizi ou Sekka (). ( * )livre de Slimane Rahmani intitulé : « Notes ethnographiques et sociologiques sur les Beni M’hamed du Cap Aokas et du Beni Amrous.
Patrimoine
[modifier | modifier le code]- Château de la Comtesse, ce chef-d’œuvre d’architecture est construit avec de la pierre taillée et une toiture recouverte d’ardoise d’une superficie de 5 983 m2. On raconte que ce castel fut occupé par un Boucheron français qui produisait et commercialisait du vin. Ce château est construit par un général de l’armée française appelé Poison et il n’avait pas d’héritiers. Les travaux de construction de ce château commencèrent en 1870 et se terminèrent en 1890.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « CRB Aokas : Saïd Bourenane (président) : «Je ferai de mon mieux pour redorer le blason du club» », sur Djazairess (consulté le ).
- « Wilaya de Béjaïa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
- (en) « Aweqqas - Amawal », sur amawal.wikidot.com (consulté le )
- Données sur les communes de Béjaïa du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur Geohive.com.
- « Décret no 84-365 du fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67, , p. 1484 (lire en ligne).