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Anémonine

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Des scientifiques ont identifié l'anémonine, une molécule présente dans un bouton d'or africain, comme étant responsable des propriétés antipaludiques de cette plante. Lors d'expérimentations sur des souris infectées par Plasmodium berghei, les extraits de cette plante ont montré une capacité à atténuer les symptômes de la maladie, en particulier en limitant la perte de poids et la fièvre. Ces résultats encourageants, publiés dans la revue "Molécules", suggèrent que l'anémonine pourrait constituer une nouvelle voie thérapeutique dans la lutte contre le paludisme[1].

Anémonine
Image illustrative de l’article Anémonine
Image illustrative de l’article Anémonine
Identification
Nom UICPA trans-4,7-dioxadispiro[4.0.46.25]dodéca-1,9-diène-3,8-dione
No CAS 508-44-1
PubChem 10496
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C10H8O4  [Isomères]
Masse molaire[2] 192,168 1 ± 0,009 8 g/mol
C 62,5 %, H 4,2 %, O 33,3 %,
Propriétés physiques
fusion 158 °C[3]
ébullition 535,7 °C [réf. nécessaire]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'anémonine est un composé trouvé dans des plantes de la famille des Ranunculaceae, et notamment chez les plantes du genre Anemone, où elle a été découverte et dont elle tire son nom. Elle est issue de la dimérisation d'une toxine, la proto-anémonine, et est aisément hydrolysée en un acide carboxylique.

ranunculine
↓ – glucose
proto-anémonine
dimérisation (contact avec l'air ou l'eau)
anémonine
hydrolyse

Références

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  1. Shirak B, « Une plante médicinale traditionnelle soulage les symptômes du paludisme. » Accès libre [doc], sur Rural 21, (consulté le )
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. (en) « Anémonine », sur ChemIDplus.