Amparo López Jean
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Amparo López Jean |
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Amparo Alvajar Ana María Alvajar L. Jean (d) Javier Alvajar (d) María Teresa Alvajar (d) |
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Amparo López Jean, née à Culleredo, en Galice, le et morte le à Montauban, est une militante féministe républicaine espagnole, exilée en France.
Biographie
[modifier | modifier le code]Originaire de Culleredo[1], à la périphérie de La Corogne, elle parle galicien dans sa famille.
Elle emménage avec sa mère à La Corogne et y poursuit ses études. Elle est la première bachelière de La Corogne[2].
Elle étudie également le chant et piano, avec le musicien José Baldomir, et la peinture avec Maximal Ramos[3].
Elle vit - sans se marier, ce qui est un scandale à l'époque - avec l'écrivain, journaliste et homme politique républicain César Alvajar.
Le couple a plusieurs enfants, dont l'écrivaine Amparo.
Entre 1933 et 1936, elle a un grand rôle dans le mouvement féministe, et rejoint en 1935 le Parti Galleguiste[4].
Avec la victoire du Front Populaire, en 1936, son époux est nommé gouverneur civil. La famille déménage alors à Soria[5].
Le , lors du soulèvement militaire de Franco, la famille emménage à Madrid, puis à Valence. Amparo est professeure dans un collège de Manises. Ses amis Alfonso Castelao et Arturo Cuadrado sont les témoins du mariage de sa fille.
La famille s'installe ensuite à Barcelone, en zone républicaine. Amparo travaille avec les comités d'aide aux soldats galiciens au front et à l'accueil des enfants réfugiés.
Après la fin de la Guerre, lorsque toute l'Espagne est occupée par les nationalistes, Amparo et son époux réussissent à s'exiler en France lors de la Retirada.
Ils sont séparés au camp de concentration d'Argelès-sur-Mer d'où il réussissent à s'évader et rejoindre le Calvados, à Vimoutiers[6], dans le département de l'Orne, où ils travaillent anonymement dans une usine d'essuie-mains[3].
Lorsque les nazis arrivent en Normandie, Amparo et sa famille doivent fuir et gagnent Vichy, puis enfin la ville de Montauban, alors en zone libre.
Elle décède à Montauban le [7].
Postérité
[modifier | modifier le code]- En 2006, la dépouille d'Amparo López Jean est transférée de Montauban jusqu'au cimetière de San Amaro de La Corogne.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Tertulia histórica sobre Amparo López Jean | Concello de Culleredo », sur www.culleredo.es (consulté le )
- «Mi padre llamaba a Franco “el Mamalón”. Mi madre era fantástica, todo el gallego que sé lo aprendí de ella. Fue la primera mujer bachiller de La Coruña», entrevista de Isabel Bugallal a María Teresa Alvajar López en el diario La Opinión (La Coruña) del 16 de abril de 2009. Muestra una fotografía de Teresa Alvajar. Consultado el 5 de julio de 2013.
- « Rita Amparo López Jeán | Álbum de mulleres | culturagalega.org », sur culturagalega.gal (consulté le )
- (en) « TerraETempo.com is for sale », sur HugeDomains (consulté le )
- «O Premio da Galiza Mártir lembra as vítimas e os resistentes da barbarie franquista», artículo en el diario Galicia Hoxe del 18 de agosto de 2008. Consultado el 5 de julio de 2013.
- (gl) administrador, « Rita Amparo López Jean », sur AC Alexandre Bóveda, (consulté le )
- «María Teresa Alvajar, de 87 años, cantó en María Pita los versos que en 1936 le costaron un mes de calabozo», artículo de E. Silveira y R. García en el diario La Voz de Galicia del 15 de abril de 2009. Consultado el 5 de julio de 2013.
- (es) « Amparo López Jean - Callejero de Culleredo - Callejero.net », sur culleredo.callejero.net
- (es) « Una senda peatonal de casi dos kilómetros enlazará la antigua iglesia de Tarrío con la N-550 en Alvedro », sur El Ideal Gallego
Liens externes
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- Naissance à Culleredo
- Naissance en octobre 1885
- Républicain espagnol
- Antifranquiste
- Personnalité politique espagnole du XXe siècle
- Personnalité féminine du XXe siècle
- Personnalité liée à La Corogne
- Exilé du franquisme en France
- Personnalité liée au département de l'Orne
- Interné au camp de concentration d'Argelès-sur-Mer
- Personnalité politique de Galice
- Femme politique espagnole
- Militant espagnol
- Féministe espagnole
- Décès à Montauban
- Décès en novembre 1942
- Personnalité inhumée au cimetière de Santo Amaro
- Décès à 57 ans