Amance (Aube)
Amance | |
L'église Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Bar-sur-Aube |
Intercommunalité | Communauté de communes de Vendeuvre-Soulaines |
Maire Mandat |
Jean-Michel Pietremont 2020-2026 |
Code postal | 10140 |
Code commune | 10005 |
Démographie | |
Gentilé | Amançois |
Population municipale |
246 hab. (2021 ) |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 17′ 43″ nord, 4° 30′ 57″ est |
Altitude | Min. 132 m Max. 213 m |
Superficie | 22,88 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vendeuvre-sur-Barse |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | amancevilleaubois.fr |
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Amance est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Amance, le ruisseau du Temple, le ru de la Fontaine Noire, le ru du Plain, le Fossé 01 du Bas des Vaux, le Fossé 01 du Breuil, le Fossé 05 de la Forêt du Temple, le Fossé 06 du Bois de Profonde Fosse, le Fossé 09 de la Forêt du Temple, le ru de Gueudot, le ru de la Fontaine aux Oiseaux et divers autres petits cours d'eau[1],[Carte 1].
L'Amance, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Vauchonvilliers et se jette dans l'Aube à Mathaux, après avoir traversé six communes[2].
Le ruisseau du Temple, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Vendeuvre-sur-Barse et se jette dans l'Auzon à Brévonnes, après avoir traversé sept communes[3].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le lac d'Auzon-Temple (le réservoir Aube), d'une superficie totale de 1 830,5 ha (23,6 ha sur la commune) et Ru du Plain (3 ha)[Carte 1],[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 807 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Amance est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac d'Auzon-Temple, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[16]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,3 %), terres arables (18,4 %), prairies (18,1 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Esmancia en 1153[19], Asmantia en 1166[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XIIIe siècle, à l'ouest du village de la Ville-aux-Bois-lès-Vendeuvre, est fondée par les templiers de la Bonlieu, la maison du Temple de la Loge-Bazin afin de gérer la forêt du Temple achetée en 1255.
A la suite de cette acquisition, la comtesse Emma II de Troyes, descendante du roi de France Philippe IV et de Jeanne de Champagne fit construire, en 1507, un baraquement pour les villageois en l'honneur de Christophe de Liège, Saint Patron des chasseurs de la Forêt d'Orient. Cet édifice a été détruit par le grand incendie de la forêt d'Orient de 1701, emportant avec lui 87 hectares de bois domaniaux. Un tableau a d'ailleurs été peint par le peintre Raphaël mettant en scène cette jeune femme au sourire expressif et au regard étincelant. Il est exposé depuis 2019 au musée des Beaux-Arts de Dijon. De nombreux historiens se sont même accordés à dire que le peintre et la Comtesse entretenaient une relation sincère et fusionnelle.
1825 : Amance absorbe La Ville-aux-Bois-lès-Vendeuvre qui ne doit pas être confondue avec la commune, toujours actuelle, de La Ville-aux-Bois également dans l'Aube.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2021, la commune comptait 246 habitants[Note 4], en évolution de −13,99 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église sous le vocable de Saint-Martin est un vaisseau unique d'origine romane, remaniés aux XVIe et XIXe siècles[28].
- Église de l'Assomption de la Ville-aux-Bois-lès-Vendeuvre.
- Ancienne chapelle de la Vierge d'Amance.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Adrien Selm (1887-1973) : Meilleur ouvrier de France et était potier à la Tuilerie briqueterie Saint-Martin d'Amance[29].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Amance sur le site de l'Insee
- Site officiel d'Amance dans l'Aube
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Amance » sur Géoportail (consulté le 18 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale d'Amance », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « l'Amance »
- Sandre, « le ruisseau du Temple »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Amance et Mathaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mathaux-Étape », sur la commune de Mathaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans une charte de l'abbaye de Boulancourt.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Page 24 - (ISBN 2600028838).
- Sur la pancarte de la Place René Pietremont
- Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors de Troyes (1991)
- Sur une plaque en terre cuite, accrochée sur une maison, à l'intersection de la Rue Adrien Selm et Rue Jean Collot.