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Amélie-les-Bains-Palalda

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Amélie-les-Bains-Palalda
Amélie-les-Bains-Palalda
Vue générale d'Amélie-les-Bains.
Blason de Amélie-les-Bains-Palalda
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Vallespir
Maire
Mandat
Marie Costa
2020-2026
Code postal 66110
Code commune 66003
Démographie
Gentilé Améliens ou Palaldéens
Population
municipale
3 565 hab. (2021 en évolution de +2,06 % par rapport à 2015)
Densité 121 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 28′ 34″ nord, 2° 40′ 21″ est
Altitude Min. 176 m
Max. 1 424 m
Superficie 29,43 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Amélie-les-Bains-Palalda
(ville-centre)
Aire d'attraction Amélie-les-Bains-Palalda
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Canigou
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Amélie-les-Bains-Palalda
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Amélie-les-Bains-Palalda
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Amélie-les-Bains-Palalda
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Amélie-les-Bains-Palalda
Liens
Site web amelie-les-bains.com

Amélie-les-Bains-Palalda Écouter (en catalan : Els Banys d'Arles pour Amélie-les-Bains et Palaldà ou Palaudà pour Palalda, soit de nos jours Els Banys i Palaldà) est une commune française créée en 1942 et située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tech, la rivière d'el Terme, le Mondony. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Tech ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Amélie-les-Bains-Palalda est une commune urbaine qui compte 3 565 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine d'Amélie-les-Bains-Palalda et est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda. Ses habitants sont appelés les Améliens ou Améliennes et Palaldéens.

Géographie

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Localisation

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Map
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Amélie-les-Bains-Palalda se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 7 km de Céret[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Montbolo (1,7 km), Reynès (3,0 km), Arles-sur-Tech (3,7 km), Taillet (5,8 km), Taulis (6,3 km), Céret (6,7 km), Corsavy (7,7 km), Oms (7,9 km).

Sur le plan historique et culturel, Amélie-les-Bains-Palalda fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].

Communes limitrophes d’Amélie-les-Bains-Palalda[5],[6]
Montbolo
Arles-sur-Tech Amélie-les-Bains-Palalda Reynès
Saint-Laurent-de-Cerdans Maçanet de Cabrenys
(Espagne)
Le Tech à l'entrée est d'Amélie-les-Bains. Les métasédiments de la rive droite du fleuve en contrebas sont d'âge cambrien (environ 500 millions d'années). L'escarpement incliné qui s'élève de gauche à droite au-delà de la rivière est un affleurement de calcaire dolomitique triasique (environ 240 Ma)[7].

La superficie de la commune est de 2 943 hectares. L'altitude de la commune varie entre 176 et 1 424 mètres[8]. Le centre d'Amélie-les-Bains est à une altitude de 219 m[9].

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[10]. On a relevé des tremblements de terre en 1903, 1920 et 1922.[réf. nécessaire]

La commune se situe dans la zone axiale de la chaîne des Pyrénées. La majeure partie de la commune repose sur des gneiss, des granites et des métasédiments d'âge préhercynien (600 Ma - 300 Ma).

Cependant, une zone isolée de formations mésozoïques post-hercyniennes plus jeunes (environ 250-75 Ma), couvrant à peine 10 kilomètres carrés, se trouve immédiatement au nord et à l'est d'Amélie-les-Bains[11]. Ces formations mésozoïques recouvraient autrefois toute la zone axiale des Pyrénées. La zone mésozoïque près d'Amélie présente un intérêt géologique particulier car elle est « le seul affleurement de roches de couverture mésozoïques de la zone axiale dans les Pyrénées orientales et centrales... »[12].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 877 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 4,8 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 16,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 893,8 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Statistiques 1991-2020 et records AMELIE-LES-BAINS (66) - alt : 252m, lat : 42°28'38"N, lon : 2°39'54"E
Records établis sur la période du 01-01-1977 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,7 6,2 8,3 11,7 15,3 17,5 17,7 14,3 11,4 6,9 4,2 10,1
Température moyenne (°C) 9,2 9,8 12,2 14 17,3 21,2 24 24,1 20,7 17,3 12,6 9,9 16
Température maximale moyenne (°C) 15 15,8 18,2 19,8 23 27 30,4 30,6 27,1 23,3 18,3 15,6 22
Record de froid (°C)
date du record
−12,4
15.01.1985
−8,6
11.02.1986
−5,4
11.03.10
−0,5
14.04.1998
0,7
07.05.1982
5,1
07.06.1984
8
11.07.1993
8,8
26.08.1985
5,4
28.09.07
0,2
29.10.12
−4,9
20.11.1985
−6,5
02.12.1980
−12,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
29
05.01.13
28,8
27.02.19
30,1
09.03.00
32,1
08.04.11
35
29.05.01
41,4
28.06.19
39
17.07.1994
41
12.08.03
38,4
06.09.16
36
01.10.1997
29
06.11.13
26,6
16.12.1985
41,4
2019
Précipitations (mm) 77,6 52,7 69,4 93 90,3 65,1 42,5 60,4 71,4 106 92,9 72,5 893,8
Source : [18]


Hydrographie

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La ville est arrosée par le fleuve côtier Tech qui fait des boucles et donne ce relief si escarpé à la cité. Le Mondony traverse le sud de la ville pour se jeter dans le Tech.

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[20], d'une superficie de 1 467 ha, héberge le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[21].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Deux ZNIEFF de type 2[Note 3] sont recensées sur la commune[22] :

  • « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[23] ;
  • le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[24].

Au , Amélie-les-Bains-Palalda est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Amélie-les-Bains-Palalda[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda, dont elle est la commune-centre[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,6 %), zones urbanisées (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Elle est desservie par la route départementale 115, qui doit faire l'objet d'aménagements dans la prochaine décennie afin de permettre une meilleure communication entre la ville et la plaine littorale.

La ville était de plus desservie par le chemin de fer avant sa destruction par l’inondation de 1940[1]. Une voie verte reliant Le Boulou à Arles-sur-Tech emprunte la plateforme de l'ancienne voie ferrée.

En matière de transports en commun, la commune est desservie par les lignes 530, 531, 532 et 535 du réseau régional liO.

Elle dispose aussi de son propre réseau de bus, Amélia.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Amélie-les-Bains-Palalda est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[26],[27].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[28].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[29]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[30]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[31].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[32].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].

Risque particulier

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La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[34].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Amélie-les-Bains-Palalda est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].

La reine Marie-Amélie en compagnie de ses deux fils cadets (1835).
Amélie-les-Bains

Amélie-les-Bains était jadis connue sous le nom Els Banys d'Arles (« Les Bains d'Arles »). Le nom d'Arles (Arulas en 934) viendrait des racines Ar et El, désignant une vallée se transformant en plaine et la présence d'une rivière dans cette même vallée[36]. Les « Bains d'Arles » étaient les sources chaudes, situées à proximité d'Arles, puis les thermes romains liés à ce lieu.

À la suite de la construction du fort par Vauban en 1670, le territoire prend le nom de « Fort-les-Bains[37] ».

La commune change de nom le [38] pour devenir « Amélie-les-Bains » en hommage à la reine Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, épouse de Louis-Philippe Ier[9]. Par la suite, la reine Amélie découvre Les Bains d'Arles en 1848, sans doute grâce à l'invitation du général de Castellane, gouverneur militaire du Roussillon à l'époque. Elle en devient alors une propagandiste enthousiaste[39],[37].

Palalda

Palalda est citée dès 814 sous le nom de villam Paladdanum. Les mentions suivantes donnent de Palatiodano (874), in Palatioatan (881) puis in Palaldano et Palatio Dan (1091). Une famille de Palauda est mentionnée au XIIIe siècle[9].

Montalba-d'Amélie

Pour le différencier du village de Montalba situé près d'Ille-sur-Têt, le hameau est mentionné à partir du XVIIIe siècle sous le nom de Montalbà dels Banys ou Montalba les Bains, en référence à l'ancien nom d'Els Banys, puis à partir de 1840, Montalba d'Amélie lorsque Els Banys ou Les Bains devient « Amélie-les-Bains[40] ». On rencontre également au début du XXe siècle le nom de Montalba d'Arles, en référence à la ville d'Arles-sur-Tech située à proximité au nord-est[41].

Le , Montalba change officiellement de nom pour devenir « Montalba-d'Amélie[38] ».

Amélie-les-Bains-Palalda

Après la fusion d'Amélie-les-Bains et de Palalda le , le nom de la nouvelle commune devient « Amélie-les-Bains-Palalda ». Il ne change pas après le rattachement de la commune de Montalba-d'Amélie le .

En catalan, le nom de la commune est Els Banys d'Arles pour Amélie-les-Bains et Palaldà ou Palaudà pour Palalda, soit de nos jours Els Banys d'Arles i Palaldà[42].

Un arrêté préfectoral du rattache, le , la commune de Palalda à celle d'Amélie-les-Bains pour former la nouvelle commune d'Amélie-les-Bains-Palalda[38].

Le , un arrêté préfectoral rattache la commune de Montalba-d'Amélie à celle d'Amélie-les-Bains-Palalda[38], sans le changement du nom de cette dernière.

Politique et administration

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En 1790, les communes des Bains d'Arles, Montalba-les-Bains et Palalda sont toutes trois incluses dans le nouveau canton d'Arles, dont elles font toujours partie à ce jour à travers la commune d'Amélie-les-Bains-Palalda[38]. À compter des élections départementales de 2015, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton du Canigou.

Administration municipale

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La mairie.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires à partir de 1942[43]
Période Identité Étiquette Qualité
10 octobre 1941 20 août 1944 François Mefler   Maire d'Amélie-les-Bains devenu Amélie-les-Bains-Palalda le
20 août 1944 5 mars 1945 Gaudérique Parent    
19 mars 1945 17 décembre 1950 Georges Bosch    
17 décembre 1950 23 janvier 1951 Jean Trescases SFIO  
25 février 1951 14 février 1952 Gustave Pouzens    
14 février 1952 19 mars 1959 Paul Alduy SFIO Haut fonctionnaire
Député de la 1re circonscription des Pyrénées-Orientales (1958 → 1981)
Conseiller général du canton de Prats-de-Mollo-la-Preste (1955 → 1959)
19 mars 1959 10 avril 1959 Jean Aspar    
10 avril 1959 18 mars 2001 Jacqueline Alduy SFIO, DVG
puis UDF-CDS
Sénatrice des Pyrénées-Orientales (1982 → 1983)
Conseillère générale du canton d'Arles-sur-Tech (1967 → 2001)
18 mars 2001 5 juillet 2020 Alexandre Reynal PS Commerçant
Président de la Communauté de communes du Haut Vallespir[réf. nécessaire]
Conseiller général du canton d'Arles-sur-Tech (2001 → 2015)
Conseiller départemental du canton du Canigou (2015 → )
Vice-président du conseil général puis départemental
5 juillet 2020 En cours Marie Costa[44] SE  

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

En 2021, la commune comptait 3 565 habitants[Note 7], en évolution de +2,06 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
253221226249225331371407574
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8361 0091 3901 4121 4291 6681 5001 7381 381
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3401 3281 3831 3341 5711 6991 8472 9002 882
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 9643 6623 9083 7133 2393 4753 6443 6563 702
2015 2020 2021 - - - - - -
3 4933 5813 565------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Avant 1946, la population recensée est celle d'Amélie-les-Bains exclusivement.

À partir de 1968, la population recensée inclut également celle de Montalba-d'Amélie.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[49] 1975[49] 1982[49] 1990[49] 1999[49] 2006[50] 2009[51] 2013[52]
Rang de la commune dans le département 12 13 19 24 24 29 29 30
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

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La commune d'Amélie-les-Bains-Palalda possède une école maternelle publique, avec un effectif de 48 élèves en 2014[53], une école élémentaire publique, avec un effectif de 120 élèves en 2014[54], et une école primaire publique (maternelle et élémentaire), avec un effectif de 92 élèves en 2014[55].

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fêtes patronales : et 2e dimanche d'octobre[56].
  • Marché : les jeudis[56].
  • Festibanyes : spectacle taurin, chaque année début septembre[57]. L'édition 2013 voit l'annulation d'une partie du spectacle sous la pression des internautes[58].
Association caritatives
Le local de la Croix-rouge.
  • La Croix-Rouge a commencé à œuvrer dans cette ville en 1888[59]. En 2021 elle continue son œuvre au 5 rue Joseph Coste.
Rugby

Lors de la saison 2013-2014, l'Entente Vallespir Arles-sur-Tech-Amélie-les-Bains-Palalda (EVAAP) a été championne de France de 3e série en battant l'US Quint-Fonsegrives 19 à 3[60],[61],[62].

En 2018, la commune compte 2 147 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 3 613 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 530 [I 6] (19 350  dans le département[I 7]). 33 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 15,1 % 17,9 % 19,2 %
Département[I 9] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 706 personnes, parmi lesquelles on compte 66,8 % d'actifs (47,6 % ayant un emploi et 19,2 % de chômeurs) et 33,2 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Amélie-les-Bains-Palalda[Carte 2],[I 11]. Elle compte 1 205 emplois en 2018, contre 1 368 en 2013 et 1 495 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 843, soit un indicateur de concentration d'emploi de 142,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37 %[I 12].

Sur ces 843 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 460 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 72,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,2 % les transports en commun, 16,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Thermalisme

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La chaîne thermale du Soleil gère la station thermale qui reçoit environ 25 000 curistes par saison[63].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Quentin d'Amélie-les-Bains (XIXe siècle).
Temple protestant de l'Église réformée unie. Rue des Thermes.
Amélie-les-Bains
Amélie-les-Bains possède sept nécropoles sur son territoire : l'ancien et le nouveau cimetières, le cimetière militaire, le cimetière protestant, près de la maison du gardien, Montalba-d'Amélie, l'ancien et le nouveau cimetières de Palalada, et le cimetière du Rosaire, près de l'église Saint-Martin.
Dans ces cimetières reposent toutes les personnes appartenant au peuple, au clergé, à la noblesse, et à l'armée. Leur histoire se raconte à la lecture de leur stèle, et tous ces personnages font de la principale nécropole amélienne, un petit Père Lachaise. En 1996, Jerry de Pierregot écrivit un ouvrage sur les Nécroples améliennes à la fin du XXe siècle.
  • Tombe d'un samouraï japonais au cimetière communal d'Amélie-les-bains.

La commune a vu passer beaucoup de personnages célèbres. Tous n'y sont pas inhumés. Y sont morts, par exemple le maréchal Achille Baraguey d'Hilliers ou le médecin-major Ernest Duchesne, qui découvrit le pénicillium trente ans avant Fleming, et dont un square rappelle la mémoire. Quelques grandes maisons françaises sont représentées dans ces nécropoles, telles que Maupeou d'Ableiges, Arcis de Chazournes, Saint-James, Chaudoir, Gavrel de Loupiac, Juest de Mire, Lamer, Lemonier de La Haitrée, Lelarge de Lourdoueix, Viaris de Lesegno, Bradisch de Wexford, un prince indien, etc. On y trouve également des personnages hétéroclites, le fondateur de la République rouge de Palalda, un boulanger qui inventa un pétrin à pédales, un samouraï, des créateurs d'apéritif (pi-flip), des officiers.

  • Pont sur le Tech : pont en arc en béton armé à trois articulations construit par Simon Boussiron en 1909[64].

Palalda

Le village a une allure médiévale, avec la place au centre de l'ancien château donnant sur l'église Saint-Martin.

  • L'église Saint-Martin est mentionnée pour la première fois en 967, est composée d'une nef unique voûtée d'un berceau "écrasé" du XIe ou du XIIe siècle. La partie orientale de l'édifice fut totalement reconstruite au XVIe siècle. Le chœur conserve un superbe retable baroque daté de 1656 ainsi que d'autres œuvres.
  • Le calvaire, haut de 8 m est situé au sommet d'une colline.
  • Chapelle Notre-Dame-du-Rosaire de Palalda.
  • Musée postal (départemental) et musée d'art et traditions populaires dans le même bâtiment, sont situés à côté de l'église.
Montalba-d'Amélie

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Armes d'Amélie-les-Bains-Palalda

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

Parti, au premier d'azur à saint Quentin d'or tenant de sa main dextre une palme de sinople, au second de gueules aux deux tours rondes d'argent coulissées de sable, rangées en barre et posées à plomb, à un soleil non figuré d'or brochant en chef sur la partition, à la champagne du même chargée de quatre pals aussi de gueules.

Bibliographie

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  • Albert Cazes (abbé), Amélie-les-Bains-Palaldà, Guide Touristique Conflent, 1975.

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Amélie-les-Bains-Palalda comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Amélie-les-Bains-Palalda » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Amélie-les-Bains-Palalda et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches d'Amélie-les-Bains-Palalda », sur villorama.com (consulté le ).
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  6. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
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  12. Calvet, Marc; Delmas, Magali; Gunnell, Yanni; Laumonier, Bernard. 2022. Geology and Landscapes of the Eastern Pyrenees: A Field Guide with Excursions (page 407). Springer International Publishing. Kindle Edition.
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  60. les résultats de l'EVAAP 2013-2014
  61. L'Entente Vallespir en finale
  62. Entente Vallespir championne de France : des hommes d'honneur (diaporama + vidéo)
  63. Thierry Bouldoire, « Pyrénées-Orientales : le thermalisme sort la tête de l'eau », L'Indépendant,‎ (lire en ligne)
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