Aller au contenu

Almire-René-Jacques Lepelletier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Almire-René-Jacques Lepelletier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinction

Almire-René-Jacques Lepelletier, né le au Mans et décédé le dans la même ville, est un médecin et un écrivain français.

Carrière médicale

[modifier | modifier le code]

Il étudia au Mans, puis à la Faculté de médecine de Paris à partir de 1813, où il fut l'un des élèves de Guillaume Dupuytren. Interne à la Salpêtrière, il y exerça comme chef de salle et y contracta le typhus pendant l'épidémie de 1814. Sa thèse, soutenue en 1818, portait sur la nature des scrofules. Il en tira son premier livre, Traité complet de la maladie scrofuleuse[1].

En 1820, sa santé l'obligea à quitter Paris, où il enseignait la physiologie et la pathologie, pour revenir au Mans. Il y fut nommé chirurgien en chef de l'hôpital et y fonda une école de médecine[1].

De 1830 à 1839, Lepelletier exerça à nouveau à Paris, avant de retourner dans sa région natale, où il se fit élire maire de la commune de Saint-Pavace (1861-1871)[2]. Il était membre correspondant de première classe de l'Académie de médecine de Paris[1].

Publications

[modifier | modifier le code]

Lepelletier a publié un grand nombre d'ouvrages médicaux, mais aussi portant sur divers sujets sociaux ou politiques. Il signait Almire Le Pelletier de la Sarthe.

  • Traité complet de la maladie scrofuleuse, 1819
  • Essai de médecine physiologique, 1823
  • Traité de physiologie médicale et philosophique, 1831-1833
  • Voyage en Bretagne, 1853
  • Histoire générale des bagnes étudiés à la Chiourme de Brest, 1853
  • Système pénitentiaire : le bagne, la prison cellulaire, la déportation, 1853
  • Histoire de la révolution médicale du XIXe siècle, 1854
  • Du système social, 1855
  • Histoire complète de la province du Maine depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, 1861
  • Traité complet de physiognomonie, 1864
  • Revanche, la seule assurée, la seule digne de la France, 1874

Notes et références

[modifier | modifier le code]