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Allen Stanford

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Allen Stanford
Allen Stanford
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (74 ans)
MexiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Université Baylor
Eastern Hills High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Propriétaire de
Condamné pour
Fraude boursière (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Robert Allen Stanford[1], né le à Mexia, est un financier, philanthrope[2],[3], sponsor de sports professionnels et escroc américain qui a été condamné pour fraudes et association de malfaiteurs[4],[5]. Il est surnommé par la presse le « petit Madoff », en référence à l'escroquerie de Bernard Madoff sous la forme d'une « chaîne de Ponzi »[6].

Il était le propriétaire et président de la société privée Stanford Financial Group of Companies. Outre sa citoyenneté américaine, Stanford détient celle d'Antigua-et-Barbuda. Il a été le premier Américain à avoir été fait chevalier du Commonwealth[7] mais a perdu son titre à la suite de la révélation de son escroquerie[8] pour laquelle il a été condamné en 2012 et purge une peine de prison de 110 ans en Floride.

Stanford, financier « milliardaire » texan[9] à la tête du Stanford Financial Group est soupçonné d'avoir monté une escroquerie bancaire pour un montant de 7 milliards de dollars[10]. La Stanford International Bank (SIB), l'un des établissements au cœur du dispositif, a été nationalisée le par le gouvernement d'Antigua-et-Barbuda (Antilles). L'opération, qui a duré plus de vingt années et basée en partie sur un système de Ponzi[11], a fait autour de 30 000 victimes[10].

Au début de 2009, Stanford a subi différentes enquêtes pour fraude. Le , il a été accusé par la Securities and Exchange Commission (SEC) de fraudes et de multiples violations de lois américaines sur les transactions financières : des « fraudes monstres ayant cours »[trad 1] portant sur environ 8 milliards USD en certificats de dépôt[4],[5]. Le FBI a fouillé trois des bureaux de la société de Stanford[12]. Le , la SEC a modifié sa plainte pour indiquer qu'il s'agissait plutôt d'une possible « chaîne de Ponzi monstre »[trad 2],[13].

Le FBI l'a arrêté le [14],[15]. La société est mise sous séquestre et plusieurs responsables sont condamnés à des peines de prison pour fraude et association de malfaiteurs[16].

Le , il est reconnu coupable d'une escroquerie de 7 milliards de dollars, avec une condamnation de 110 ans de prison[6] qu'il purge en Floride depuis 2012[11].

Le 28 décembre 2020, la Suisse annonce la restitution de 133 millions de dollars à la suite de la séquestration de comptes et dans le cadre de l'entraide judiciaire avec les Etats-Unis. Cette somme est destinée aux victimes du financier[17].

Notes et références

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Citations originales

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  1. (en) « massive ongoing fraud »
  2. (en) « massive Ponzi scheme »

Références

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  1. (en) Anderson Alderson, « Sir Allen Stanford: how the small-town Texas boy evaded scrutiny to become a big-time 'fraudster' », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Marina Hyde, « Thanks for the philanthropy, billionaires. Now pay your tax », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Chris Boutet, « Texas business magnate Allen Stanford facing $8B fraud charge », The National Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b (en) Personnel de rédaction, « Stanford, aides failed to appear for testimony: U.S. », Reuters,‎ (lire en ligne).
  5. a et b Coordonnées de la poursuite judiciaire établie aux États-Unis.
    • opposants : Securities and Exchange Commission, Plaintiff v. Stanford International Bank Ltd., Stanford Group Company, Stanford Capital Management LLC, R. Allen Stanford, James M. Davis, Laura Pendergest-Holt, Defendants
    • opinion : case no. 3:09-cv-00298-L
    • cour : U.S. District Court for the Northern District of Texas (Dallas)
    • url : sec.gov
  6. a et b AFP, « Allen Stanford coupable d'escroquerie », Le Monde,‎
  7. (en) Simon Wilde, « Allen Stanford, England’s saviour; The billionaire behind plans for a new Twenty20 English Premier League has a history of seeing plans through to fruition », The Sunday Times,‎ (lire en ligne).
  8. (en) Dealbook, « No More Sir Allen: Stanford Loses Knighthood », New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Jon Hotten, The Meaning of Cricket : or How to Waste Your Life on an Inconsequential Sport, Random House, , 240 p. (ISBN 978-1-4735-2239-8, lire en ligne), p. 181.
  10. a et b Jean-François Gayraud, Grande Fraude (La) : Crime, subprimes et crises financières, Odile Jacob, , 272 p. (ISBN 978-2-7381-8585-3, lire en ligne), p. 142-143.
  11. a et b (en) H. Kent Baker et Vesa Puttonen, Investment Traps Exposed : Navigating Investor Mistakes and Behavioral Biases, Emerald Group Publishing, (ISBN 978-1-78714-721-8, lire en ligne), p. 178.
  12. (en) Brian Ross, Joseph Rhee et Justin Rood, « Manhunt: Accused Financier Scammer Stanford Missing, Authorities say Investor Losses Could Rival Madoff Scandal », ABC News,‎ (lire en ligne)
  13. (en) Reuters, « U.S. charges Stanford with massive Ponzi scheme », Thomson Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Bloomberg News, « Billionaire Financier Stanford Surrenders to FBI », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. (en) Reuters, « États-Unis - Allen Stanford accusé d'une fraude de 7 milliards », Le Devoir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (en) Nicholas Ryder, The Financial Crisis and White Collar Crime : The Perfect Storm?, Edward Elgar Publishing, , 360 p. (ISBN 978-1-78100-100-4, lire en ligne), p. 87.
  17. « Berne restitue 133 millions de francs aux Etats-Unis en lien avec l'affaire Stanford », sur rts.ch, (consulté le )

Liens externes

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