Alexandre de Fraissinette
Alexandre de Fraissinette | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans et 4 jours) |
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Élection | 25 novembre 1962 |
Circonscription | 1re de la Loire |
Législature | IIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RD |
Prédécesseur | Jean-Louis Chazelle |
Successeur | Bernard Muller (suppléant) |
Sénateur français | |
– (6 ans, 7 mois et 12 jours) |
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Élection | 7 novembre 1948 |
Circonscription | Loire |
Groupe politique | ADR puis MRP |
Maire de Saint-Étienne | |
– (17 ans, 1 mois et 15 jours) |
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Prédécesseur | Henri Muller |
Successeur | Michel Durafour |
Conseiller général de la Loire | |
– (9 ans) |
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Circonscription | Canton de Saint-Étienne-Nord-Est-1 |
Prédécesseur | Michel Durafour |
Successeur | Michel Olagnier |
Biographie | |
Nom de naissance | Louis Alexandre Brugerolle de Fraissinette |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Palladuc (Puy-de-Dôme) |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Saint-Étienne (Loire) |
Nationalité | française |
Parti politique | RPF (1947-1951) CNI (1951-1956) CR[1] (1956-1964) |
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Liste des maires de Saint-Étienne | |
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Alexandre de Fraissinette, né le à Palladuc et mort le à Saint-Étienne, est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Journaliste puis avocat, il aura été maire de Saint-Étienne de 1947 à 1964, sénateur de la Loire de 1948 à 1955 et conseiller général à partir de 1955.
Résistant[2], il est déporté à Buchenwald par le convoi parti de Compiègne le 22 janvier 1944 (convoi I.172.)[3]. Il est ensuite transféré au camp de Mauthausen[3]. Il rentre en France le , très affaibli par dix-sept mois de détention.
Il rejoint les rangs du RPF dès sa création, et remporte sous cette étiquette la mairie de Saint-Étienne, en octobre 1947 qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1964. En 1951, il quitte le RPF et se rapproche du CNI.
Il est élu député RD de la 1re circonscription de la Loire à l'Assemblée nationale de 1962 à 1964.
À son décès, Bernard Muller le remplace à l'Assemblée nationale, et Michel Durafour est élu maire de Saint-Étienne.
Distinction
[modifier | modifier le code]- Médaille de la Résistance française (décret du 3 août 1946)[2]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Laurent de Boissieu, « Centre républicain (CR) », sur France politique, (consulté le ).
- Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Alexandre de Fraissinnette » (consulté le )
- Fondation pour la mémoire de la déportation, « Transport parti de Compiègne le 22 janvier 1944 (I.172.) » (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Canton de Saint-Étienne-Nord-Est-1
- Conseil général de la Loire
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des députés de la Loire
- Liste des maires de Saint-Étienne
- Liste des sénateurs de la Loire
- Saint-Étienne
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Résistant français
- Déporté résistant
- Survivant de Buchenwald
- Survivant du camp de concentration de Mauthausen
- Titulaire de la médaille de la Résistance française
- Conseiller général de la Loire
- Député de la Loire
- Maire de Saint-Étienne
- Sénateur de la Loire
- Décès en décembre 1964
- Député de la IIe législature de la Ve République
- Personnalité du Rassemblement du peuple français
- Personnalité du Centre national des indépendants et paysans
- Naissance en février 1902
- Naissance dans la Loire
- Décès à 62 ans
- Décès à Saint-Étienne