Aiguille de Triolet
Apparence
Aiguille de Triolet | |||||
Vue du versant nord de l'aiguille de Triolet, au-dessus du glacier d'Argentière. | |||||
Géographie | |||||
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Altitude | 3 870 ou 3 874 m[1],[2] | ||||
Massif | Massif du Mont-Blanc (Alpes) | ||||
Coordonnées | 45° 54′ 59″ nord, 7° 01′ 28″ est[1],[2] | ||||
Administration | |||||
Pays | France Italie |
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Région Région à statut spécial |
Auvergne-Rhône-Alpes Val d'Aoste |
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Département | Haute-Savoie | ||||
Ascension | |||||
Première | par J. A. G. Marshall avec Ulrich Almer et Johann Fisher | ||||
Voie la plus facile | par le glacier de Talèfre et le col de Triolet, depuis le refuge du Couvercle | ||||
Géologie | |||||
Roches | Protogine | ||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Vallée d'Aoste
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L'aiguille de Triolet est un sommet du massif du Mont-Blanc culminant à 3 870 m d'altitude. Il ferme les cirques des glaciers de Talèfre, d'Argentière, de Triolet et de Pré-Le-Bar.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]L'aiguille du Triolet se trouve sur la frontière entre la France et l'Italie. Elle est située sur une longue arête qui comprend des sommets tels que le mont Dolent et les Grandes Jorasses. Il est gravi habituellement sur le versant d'Argentière, sa face nord très redressée étant considérée comme une des grandes voies glaciaires des Alpes.
Géologie
[modifier | modifier le code]Du point de vue géologique, l'aiguille du Triolet est constituée, comme une grande partie du massif du Mont-Blanc, de protogine, variété de granite de couleur verte[3].
Alpinisme
[modifier | modifier le code]- 1874 - Première ascension par J. A. G. Marshall, Ulrich Almer et Johann Fisher par le versant Pré-Le-Bar
- 1898 - Arête des Monts Rouges par J.B. Guyot, Joseph Brocherel et Adolphe Rey[4]
- 1900 - Ouverture de la voie normale côté français par le glacier de Talèfre et le col de Triolet, par Thomas Maischberger, Hainrich Pfannl et Franz Zimmer[5]
- 1905 - Arête nord-est depuis la brêche du Domino, par Émile Fontaine, Jean Ravanel[6] et Léon Tournier
- 1907 - Voie Sechehaye, par Adrien Sechehaye et L. Berthoud
- 1929 - Arête nord-est depuis le col du Dolent par Robert Jonquière, Marcel Bozon et Fernand Ravanel
- 1931 - Face nord par Robert Gréloz[7] et André Roch, sans guide
- 1945 - « Nervure » nord, par Jean-Paul Charlet et Étienne Livacic[8]
- 1947 - couloir Contamine-Lachenal, versant nord, par André Contamine et Louis Lachenal en septembre[9]
- 1960 - Brêche du Triolet (3 611 m) par René Desmaison et Yves Pollet-Villard[10]
- 1967 - Pilier nord par Claude Jager[11], Michel Marchal, Heiz Bächli[12] et H.R. Horisberger
- - Voie Tibet libre ouverte en face sud du Triolet par Patrick Gabarrou et Philippe Batoux[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Visualisation sur le géoportail italien.
- Louis Duparc et Ludovic Mrazec, « Recherches géologiques et pétrographiques », sur Athena, (consulté le )
- Adolphe Rey (1878-1969), guide de haute montagne italien, fils d'Émile Rey
- Ces trois alpinistes réussissent la même année l'ascension de la dent du Géant par l'arête nord et sans pitons
- Jean Ravanel (1873-1913), guide de haute montagne, frère de Joseph Ravanel dit « le Rouge »
- Robert Gréloz est l'auteur de la première de la face nord directe de l'aiguille d'Argentière avec Bobi Arsandaux en 1930
- Étienne Livacic est à l'origine de la création du Syndicat national des guides de montagne
- François Labande, Guide Vallot : la chaîne du Mont-Blanc (sélection de voies), t. 2 : « À l'est du col du Géant », Éditions Arthaud, 1987, page 84.
- Les deux hommes ont réalisé en 1961 la première ascension du pilier oriental du pic de Bure
- Claude Jager est l'auteur en 1973 de l'ascension du couloir nord des Drus
- Heiz Bächli a réalisé la première hivernale de la face ouest du Piz Bernina en 1969
- Charlie Buffet, Patrick Gabarrou: «ça me donne envie de vomir», Libération, 5 décembre 1996