Adjioun
Adjioun | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | اجيون | |||
Nom amazigh | ⴰⴷⵉⵡⴰⵏ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Wilaya de Bejaia | |||
Daïra | Kherrata | |||
Commune | Draâ El-Kaïd | |||
Statut | village | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 36° 27′ 59″ nord, 5° 12′ 38″ est | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Adjioun (transcrit en tifinagh : ⴰⴷⵉⵡⴰⵏ) est un village kabyle de la commune de Draâ El-Kaïd dans la wilaya de Bejaia en Algérie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Le village d'Adjioun est situé à l'est de la wilaya de Bejaia, à environ 35 km à vol d'oiseau au sud-est de Bejaia.
Hameaux, lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Adjioun se compose de plusieurs hameaux. On y trouve à l'entrée[Où ?] la ferme El Maida, une exploitation agricole construites à l'époque coloniale, puis le centre du village Adjioun ou El Kantra comme on l'appelle localement à côté d'une agglomération de maisons construites dans les années 1970 c'est La Cité, la localité la plus peuplée. Autour du centre (El Kantra) se trouvent des petits groupes de maisons comme Thala Meriem (Zerarga), El Mizab, Igoudam, Aït Abbés, iayadene (les ayad) et plus loin Tikerbes ou Merdj Mahdjoub.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom du village est composé des mots : « adj » (« laisser » en français) et « ioune » (« un » en français), ce qui signifie laisser un.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le site de la ferme El Maida a accueilli durant la guerre d'Algérie, un camp militaire français occupé notamment par le 20e régiment de dragons (militaires et appelés)[1],[2].
Démographie
[modifier | modifier le code]On dénombre officieusement quelque 3 000 habitants[réf. nécessaire] dans le village.
Infrastructures
[modifier | modifier le code]Adjioun comporte plusieurs infrastructures plus importantes
- Un centre de soins avec prise en charge des urgences
- Deux mosquées
- Une zaouia
- un lycée
- Une antenne administrative de la commune à Thala Meriem
- Deux écoles primaires (Maatem Mouhamed) et intermédiaire CEM (Frères Boumaaza) et une ancienne école fermée qui date de l'époque coloniale construite en 1952
- Une maison des jeunes baptisée par la population au nom de Zerarga Nacir, du nom d'une figure emblématique du mouvement citoyen né à la suite des évènements du Printemps noir qui ont secoué toute la Kabylie en 2001
- Un stade aussi est disponible mais sans gradins et son terrain est médiocre ou plus encore dangereux.
Le village est équipé d'un réseau de distribution de l'eau potable et du gaz de ville et un réseau d'évacuation des eaux usées et pluviales avec un taux d'électrification de 100 %.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Teil, Instituteurs et enseignants en Algérie 1945-1975, Paris, Editions Karthala, (ISBN 978-2-8111-0969-1), p. 342 :
« Parcours sans incident, si ce n'est l'arrêt à un barrage à la ferme de Maïda. Je m'arrête devant la barrière fermée. »
- Ouest-France, « Le président des anciens combattants Jean Mouraud distingué », sur Ouest-France.fr, (consulté le )