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Achille Libéral Treilhard

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Achille Treilhard
Fonctions
Préfet de police de Paris
-
Préfet de la Seine-Maritime
-
Préfet de la Haute-Garonne
-
Préfet du Gers
-
Préfet des Bouches-de-l'Èbre-Montserrat
-
Préfet de Montserrat
-
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
(à 69 ans)
Château des Bordes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Enfant
Jules Treilhard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Château des Bordes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/174/12. EA/163 III)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Achille Libéral, comte Treilhard, né le à Paris et mort le au château des Bordes (Le Plessis-Pâté), est un juriste et administrateur français.

Fils du comte Jean-Baptiste Treilhard et d'Edmée Elisabeth Boudot, Achille Libéral Treilhard suit une sérieuse formation juridique. Auditeur au Conseil d'État le , il est affecté près le ministre de la Justice et la section de législation de 1806 à 1809 et est intendant à Leipzig de 1806 à 1807.

Le , il succède à Hély d'Oissel comme secrétaire général de la préfecture de la Seine. Trois ans après, il est nommé préfet du Montserrat (-), avant de devenir préfet des Bouches-de-l'Èbre-Montserrat (réunion des deux départements).

En 1811, il acquiert, avec son beau-frère André Pierre Étienne Abrial, le domaine de Crépon de Charles Angélique François Huchet de La Bédoyère. Il acquiert également la propriété de Valgrand à Vert-le-Grand.

Préfet du Gers puis de la Haute-Garonne pendant les Cent-Jours, il perd toutes ses fonctions au retour des Bourbon. Membre de l'opposition constitutionnelle, il préside la réunion, le 27 juillet 1830 dans les bureaux du National, durant laquelle est rédigée la protestation de la presse parisienne contre les Ordonnances de Saint-Cloud.

Il ne revient aux affaires publiques que sous la Monarchie de Juillet qui le fait préfet de la Seine-Inférieure en ), puis préfet de police de Paris (-) et est nommé conseiller à la cour royale de Paris. Il se démit de ses fonctions l'année suivante.

Candidat du centre-gauche à Saumur, en Maine-et-Loire, aux élections législatives du , il est battu par le représentant sortant, Benjamin Delessert, avec 135 voix contre 183 à son adversaire.

Il meurt le , à l'âge de 69 ans, au Plessis-Pâté, dans la propriété familiale des Bordes-pied-de-Fer. Ses restes sont inhumés dans le cimetière du Plessis.

Vie familiale

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Portrait de la comtesse Treilhard, née Paméla Marqfoy (1795-1876).

Il se marie en 1814 avec Paméla Marqfoy, fille du négociant Isaac Marqfoy et cousine du général Charles-André Merda. Ils eurent :

Distinctions

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Notes et références

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  1. René Bargeton, Pierre Bougard, Bernard Le Clère, Pierre-François Pinaud, Les Préfets du 11 ventôse an VIII au 4 septembre 1870 (œuvre littéraire), Archives nationales, France, , [lire en ligne], consulté le .Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, Volume 2, Hachette et Cie, 1870

Bibliographie

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  • Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, volume 42, 1854
  • Albert Reverend, Armorial du premier empire: titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, volume 4, 1897
  • Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Volume 15, Larousse, 1866
  • Michel Aubouin, Arnaud Teyssier, Jean Tulard, Histoire et dictionnaire de la police, du Moyen Age à nos jours, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2005

Liens externes

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