Abdallah al-Salim al-Sabah
Abdallah III عبد الله | |
Abdallah III en 1962. | |
Titre | |
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Émir du Koweït[1] | |
– (15 ans, 9 mois et 26 jours) |
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Premier ministre | Cheikh Jaber al-Ahmad al-Sabah Cheikh Sabah al-Salim al-Sabah |
Prédécesseur | Ahmad Ier |
Successeur | Sabah III |
Biographie | |
Dynastie | Al Sabah |
Nom de naissance | Abdallah al-Salim al-Sabah |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Koweït (État du Koweït) |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Koweït (État du Koweït) |
Père | Salim Ier |
Mère | Cheikha Mariam bint Jarrah Al-Sabah |
Fratrie | Sabah III |
Enfants | Saad |
Religion | Sunnisme |
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Monarques du Koweït | |
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Abdallah al-Salim al-Sabah (arabe : عبد الله السالم الصباح), surnommé le Père de la Constitution (en arabe : أبو الدستور), né en 1895 à Koweït (Koweït) et mort le dans cette même ville, est un homme d'État koweïtien, cheikh du Koweït de 1950 à 1961, puis émir de 1961 à 1965.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fervent partisan de la guerre d'indépendance algérienne, il déclare : « Nous sommes avec l'Algérie avec notre cœur et notre argent et, plus nous avons d'argent, plus nous subventionnons l'Algérie »[2]. Sous son règne, le Koweït devient le troisième plus gros financeur étatique du FLN, derrière la République arabe unie et l'Irak[3].
Contrairement à ses prédécesseurs, Abdullah était plus pro-arabe que pro-britannique. Il a effectivement mis fin au statut de protectorat britannique du Koweït en signant un traité avec les Britanniques le 19 juin 1961. Il est considéré comme le fondateur du Koweït moderne. Il a introduit la Constitution du Koweït en 1962, suivie par le Parlement en 1963[4]. Il est considéré comme ayant été plus engagé en faveur du constitutionnalisme et de la démocratie parlementaire que les dirigeants qui se sont succédé[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Cheikh (1950-1961) puis émir (1961-1965).
- (ar) Mohammed Tawfeq, « الكويت كانت ولاتزال بيت العرب والمدافعة عن قضاياهم » [« Le Koweït était et est toujours la maison des Arabes et le défenseur de leurs causes »], Al Qabas, (version du sur Internet Archive)
- Emmanuelle Colin-Jeanvoine et Stéphanie Dérozier, Le financement du FLN pendant la guerre d'Algérie : 1954-1962, Bouchène, , 168 p. (ISBN 978-2-35676-002-9 et 2-35676-002-4, OCLC 221531217, lire en ligne), chap. 2 (« Les ressources financières du FLN »), p. 82« Il s’avère que 95,90 % du total des revenus proviennent des pays arabes, apparaissant nettement comme les banquiers du FLN, et plus précisément l’Irak et l’Égypte qui participent respectivement pour 40, 9 % et 28, 8 % cette année-là. Viennent ensuite le Koweit (12,2 %), la Syrie (6,5 %), l’Arabie Saoudite (5,2 %), la Jordanie (3,6 %), les autres pays arabes constituant environ 3,5 % de leur contribution totale. »
- Jill Crystal, « Kuwait: Constitution », dans Helen Chapin Metz (éd.), Persian Gulf states : country studies, Federal Research Division, Library of Congress, , 3e éd. (ISBN 0-8444-0793-3, OCLC 29548413, lire en ligne), p. 84–86Cet article reprend du texte de cette source, qui est dans le domaine public.
- (en) Paul Salem, « Kuwait: Politics in a Participatory Emirate », Carnegie Endowment for International Peace, no 3, , p. 4 (JSTOR resrep12897)