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Abbaye Saint-Maximin de Trèves

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Abbaye Saint-Maximin
Image illustrative de l’article Abbaye Saint-Maximin de Trèves
Abbaye impériale Saint-Maximin,
gravure, vers le XVIIe siècle.
Présentation
Nom local Reichsabtei St. Maximin
Culte Catholicisme
Type Abbaye
Rattachement Ordre de Saint-Benoît
Début de la construction IVe siècle
Style dominant Architecture gothique
Géographie
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Land Drapeau de la Rhénanie-Palatinat Rhénanie-Palatinat
Ville Trèves
Coordonnées 49° 45′ 35″ nord, 6° 39′ 06″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Abbaye Saint-Maximin
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-Palatinat
(Voir situation sur carte : Rhénanie-Palatinat)
Abbaye Saint-Maximin

Saint-Maximin de Trèves est une abbaye bénédictine fondée à Trèves en Austrasie (actuellement Rhénanie-Palatinat en Allemagne) aux alentours du IVe siècle. Elle fut à l'origine d'une réforme monastique qui se diffusa dans le Saint-Empire romain germanique.

En 934, l'abbaye, qui relevait jusque-là du duc de Lotharingie Gislebert en tant qu'abbé laïc, fut réformée sous l'impulsion de ce dernier comme du roi Henri Ier de Germanie. Du point de vue de Gislebert, cela représentait une perte, celle de la mense abbatiale. Mais le prestige moral qu'il en retirait était suffisamment important pour la compenser, d'autant que le duc gardait un droit de regard sur l'abbaye. Surtout, cela permettait de définitivement couper court aux velléités de l'évêque de Trêves de contrôler l'abbaye. En ce qui concerne Henri Ier, son intervention dans la querelle, tout en mettant fin aux luttes entre factions lotharingiennes, lui permettait de démontrer la légitimité de son pouvoir royal[1].

Le nouvel abbé, régulier et non plus laïc, nommé par Gislebert, Ogo, fut le premier d'une série d'abbés de Saint-Maximin de Trèves à engager une politique de réforme d'autres établissements monastiques à travers l'Empire, « en particulier dans la seconde moitié du Xe siècle, à la fois en Lotharingie (Bergen en 937 ou Saint-Pantaléon de Cologne vers 957), ou plus à l'Est (Abbaye Saint-Emmeran de Ratisbonne) »[2].

L'abbaye impériale Saint-Maximin (centre) et la collégiale Saint-Paulin (gauche) vers 1646.

Notes et références

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  1. Paul Bertrand, Bruno Dumézil, Xavier Hélary, Sylvie Joye, Charles Mériaux et Isabelle Rosé, Pouvoirs, Église et société dans les royaumes de France, de Bourgogne et de Germanie aux Xe et XIe siècles (888-vers 1110), Ellipses, 2008, p. 139
  2. Paul Bertrand, Bruno Dumézil, Xavier Hélary, Sylvie Joye, Charles Mériaux et Isabelle Rosé, Pouvoirs, Église et société dans les royaumes de France, de Bourgogne et de Germanie aux Xe et XIe siècles (888-vers 1110), Ellipses, 2008, p. 145

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