Aéroport de Wallis-Hihifo
Aéroport de Wallis-Hihifo | ||||||||||
Entrée de l'aéroport. | ||||||||||
Localisation | ||||||||||
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Pays | France | |||||||||
Collectivité d'outre-mer | Wallis-et-Futuna | |||||||||
Ville | Mata Utu | |||||||||
Coordonnées | 13° 14′ 18″ sud, 176° 11′ 57″ ouest | |||||||||
Altitude | 24 m (79 ft) | |||||||||
Informations aéronautiques | ||||||||||
Code IATA | WLS | |||||||||
Code OACI | NLWW | |||||||||
Nom cartographique | WALLIS | |||||||||
Type d'aéroport | Civil, ouvert à la CAP | |||||||||
Gestionnaire | SEAC des îles Wallis-et-Futuna | |||||||||
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Géolocalisation sur la carte : Wallis
Géolocalisation sur la carte : Wallis-et-Futuna
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L’aéroport de Wallis-Hihifo (code IATA : WLS • code OACI : NLWW) est un aéroport français situé sur le district de Hihifo à 5,6 km au nord-ouest de Mata Utu sur l'île de Wallis dans la collectivité d'outre-mer de Wallis-et-Futuna. Il dispose d'une piste de 2 100 m revêtue d'asphalte et d'orientation 08/26. C'est une ancienne piste pour bombardiers construite par l'armée américaine en 1942 et utilisée jusqu'en 1944, puis laissée à l'abandon, avant que des travaux de remise en état permettent d'inaugurer l'aéroport en 1957.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'armée américaine s'installe à Wallis en mai 1942. Le génie militaire de l'US Navy commence la construction d'une piste de 6 000 pieds (1 829 m) pour être utilisée par des bombardiers lourds Alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. L'aérodrome est opérationnel à partir d'octobre 1942[1].
En 1956, la piste américaine, laissée à l'abandon après la guerre, est débroussaillée. Le terrain fait l'objet d'une dispute entre l'administration française (représentée par le résident de France) et la reine Aloisia Brial, qui finit par accepter de céder son usage « après d’âpres marchandages »[2].
Les liaisons aériennes débutent en 1957 et ont lieu tous les mois, effectuées par un Douglas DC-3 de la compagnie française Transports aériens intercontinentaux[3]. Ces liaisons relient Wallis à Nouméa, mais également aux Fidji et à Pago Pago aux Samoa américaines[3].
En 1967, la piste est étendue pour être en mesure d'accueillir les avions cargo de l'armée française lors des essais nucléaires menés en Polynésie française (1966-1996), les pays riverains d'Océanie étant hostiles à ceux-ci[1].
En 1970, l'aérodrome de Futuna Pointe Vele est inauguré, lançant la desserte aérienne avec Wallis[4]. La liaison est d'abord assurée par Air Calédonie trois fois par semaine[5], avant d'être confiée à Aircalin en 1987[6].
Le Wi-Fi y est disponible depuis les Mini-Jeux du Pacifique de 2013.
Trafic
[modifier | modifier le code]Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.
Année | Nombre de passagers | Variation annuelle passagers | Tonnes de fret | Tonnes de poste | Nombre de vols commerciaux |
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2007 | 40 711 | N.A. | N.A. | N.A. | 1 489 |
2008 | 39 783 | -2,28 % | 208 | 76 | 1 554 |
2009 | 39 315 | -1,18 % | 206 | 75 | 1 535 |
2010 | 41 848 | 6,44 % | 204 | 86 | 1 746 |
2011 | 43 018 | 2,80 % | 213 | 90 | 1 760 |
Situation
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Compagnie et destinations
[modifier | modifier le code]Aircalin dessert l'aéroport d'Hihifo 3 fois par semaine en Airbus A320, le lundi avec un vol Nouméa-Wallis-Nadi-Nouméa, le mercredi avec un aller-retour normal Nouméa-Wallis-Nouméa ainsi que le samedi avec un vol Nouméa-Nadi-Wallis-Nadi-Nouméa. Elle assure également un service public quotidien entre Wallis et l'aérodrome de Futuna Pointe Vele grâce à deux DHC-6 Twin Otter[6].
Compagnies | Destinations |
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Aircalin | Futuna, Nadi, Nouméa - La Tontouta |
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Un airbus d'Aircalin sur la piste de l'aéroport de Hihifo.
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Des passagers dans le hall de l'aéroport de Hihifo en 2017.
-
Embarquement de passagers pour Futuna à bord du DHC-6 Twin Otter manulele en juillet 2017.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en)« Hihifo Airfield (Hi-Hifo, Wallis Airport) », sur pacificwrecks.com, (consulté le )
- Frédéric Angleviel, « Wallis-et-Futuna (1942-1961) ou comment le fait migratoire transforma le protectorat en TOM », Journal de la Société des Océanistes, nos 122-123, , p. 70 (lire en ligne).
- Raymond Mayer, « Le classement des archives administratives de Wallis-et-Futuna (1951-2000) de Gildas Pressensé », Journal de la Société des Océanistes, no 129, , p. 305–322 (ISSN 0300-953x, lire en ligne, consulté le )
- Raymond Mayer, Les transformations de la tradition narrative à l'île Wallis, (Uvea), Société des océanistes, (lire en ligne), p. 296
- Jean-François Dupon, « Transports et communications dans les territoires français du Pacifique sud », Acta geographica Paris, Nouméa, , p. 22, 33, 45-46 (lire en ligne [PDF])
- « Aircalin continue entre Wallis et Futuna | Air Journal », (consulté le )
- Source : Site de l'UAF