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6e division d'infanterie (Empire allemand)

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6e division d'infanterie
Création 5 septembre 1818
Dissolution mai 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Garnison Düsseldorf (1818 - 1820)
Torgau (1820 - 1850)
Brandebourg (1850 - 1919)[1]
Guerres Guerre des Duchés
Guerre austro-prussienne
Guerre franco-allemande de 1870
Première Guerre mondiale
Batailles Guerre des Duchés
Bataille de Dybbøl
Guerre austro-prussienne
Bataille de Sadowa
Guerre franco-allemande de 1870
Bataille de Mars-la-Tour
Bataille de Saint-Privat
Siège de Metz
Bataille d'Orléans
Bataille du Mans
Première Guerre mondiale
1914 - Bataille de Liège
1914 - Bataille de Mons
1914 - Bataille du Cateau
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Deux Morins)
1914 - bataille de l'Aisne
1915 - Bataille d'Artois
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille des monts de Champagne
1917 - Offensive Kerenski
1917 - Bataille de la Malmaison
1918 - Opération Michael
1918 - Bataille de l'Aisne
1918 - Seconde bataille de la Marne
(Bataille du Soissonnais)
1918 - Offensive des Cent-Jours
(Bataille de Cambrai)

La 6e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui participe aux guerres des Duchés et austro-prussienne. Elle participe ensuite à la guerre franco-allemande de 1870 et puis à la Première Guerre mondiale. Au début de ce conflit, la 6e division d'infanterie fait partie de la Ire armée allemande, elle participe aux batailles de Mons et de la Marne puis à la course à la mer. Au cours de l'année 1915, elle est transférée sur le front serbe. Elle revient ensuite sur le front de l'ouest et prend part à la bataille de Verdun où elle capture le le fort de Douaumont, par la suite elle est engagée dans la bataille de la Somme. Durant l'été 1917, la division est transférée sur le front de l'est pour faire face à l'offensive Kerensky. Elle revient définitivement sur le front de l'ouest au cours de l'automne 1917. La 6e division d'infanterie participe aux offensives allemandes du printemps 1918, puis aux différents combats défensifs de l'été et l'automne 1918. Elle est ensuite rapatriée en Allemagne puis dissoute au cours de l'année 1919.

Guerre austro-prussienne de 1866

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Composition

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35e régiment de fusiliers, colonel Louis von Rothmaler
60e régiment d'infanterie (de), colonel Ernst von Hartmann
24e régiment d'infanterie (de), colonel Emil von Hacke
64e régiment d'infanterie, colonel Johann von Götz et Schwanenflies
3e bataillon de chasseurs à pied (de), major Eric von Witzleben

Guerre franco-allemande de 1870

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Composition

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20e régiment d'infanterie
60e régiment d'infanterie (de)
24e régiment d'infanterie (de)
35e régiment de fusiliers

La 6e division d'infanterie est engagée dans la guerre franco-allemande de 1870. Au cours de ce conflit, elle combat à Mars-la-Tour et à Saint-Privat et fait partie des troupes qui assiègent Metz. Après la chute de la ville, la division combat lors des batailles d'Orléans et du Mans.

Première Guerre mondiale

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Composition

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Temps de paix, début 1914

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20e régiment d'infanterie (Wittemberg)
35e régiment de fusiliers (Brandebourg-sur-la-Havel)
  • 12e brigade d'infanterie (Brandebourg)
24e régiment d'infanterie (de) (Neuruppin)
64e régiment d'infanterie (Prenzlau) et (Angermünde)
6e régiment de cuirassiers (Brandebourg-sur-la-Havel)
3e régiment de hussards (Rathenow)
  • 6e brigade d'artillerie de campagne (Brandebourg)
3e régiment d'artillerie de campagne (Brandebourg-sur-la-Havel)
39e régiment d'artillerie de campagne (Perleberg)

Composition à la mobilisation

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  • 11e brigade d'infanterie
20e régiment d'infanterie
35e régiment de fusiliers
  • 12e brigade d'infanterie
24e régiment d'infanterie
64e régiment d'infanterie
  • 6e brigade d'artillerie de campagne
3e régiment d'artillerie de campagne
39e régiment d'artillerie de campagne
  • état-major et 3 escadrons du 3e régiment de hussards
  • 2e et 3e compagnies du 3e bataillon de pionniers

Au cours du mois de , la division passe d'une organisation à deux brigades et quatre régiments d'infanterie à une organisation triangulaire d'une brigade de trois régiments d'infanterie.

  • 12e brigade d'infanterie
20e régiment d'infanterie
24e régiment d'infanterie
64e régiment d'infanterie
  • 6e brigade d'artillerie de campagne
3e régiment d'artillerie de campagne
39e régiment d'artillerie de campagne
  • 3 escadrons du 3e régiment de hussards
  • 1re compagnie du 3e bataillon de pionniers
  • 12e brigade d'infanterie
396e régiment d'infanterie
24e régiment d'infanterie
64e régiment d'infanterie
  • 6e commandement divisionnaire d'artillerie
3e régiment d'artillerie de campagne
  • 5 escadrons du 3e régiment de hussards
  • 2 compagnies du 116e bataillon de pionniers
  • 12e brigade d'infanterie
396e régiment d'infanterie
24e régiment d'infanterie
64e régiment d'infanterie
  • 6e commandement divisionnaire d'artillerie
3e régiment d'artillerie de campagne
1er bataillon du 3e régiment d'artillerie à pied (état-major et 2e et 4e batterie)
  • 5e escadron du 3e régiment de hussards
  • 2 compagnies du 116e bataillon de pionniers

Au déclenchement du conflit, la 6e division d'infanterie forme avec la 5e division d'infanterie le 3e corps d'armée rattachée à la 1re armée allemande.

-  : durant cette période, la division attaque les lignes françaises dans la région de Chavonne et Soupir.
8 -  : combats dans la région de Soissons.
fin mars : le 35e régiment de fusiliers est détaché de la 6e division d'infanterie pour former la 56e division d'infanterie[2].
  • juin -  : retrait du front et déplacement en Artois, engagée dans les dernières opérations de la bataille d'Artois.
  • - 1er août : relève des troupes bavaroises devant Arras. Puis à partir du 1er août retrait du front.
  • 1er août -  : mouvement dans la région de Valencienne et de Cambrai ; repos. Mise en réserve de l'OHL.
  • -  : mouvement par V.F. vers le front serbe. La division forme avec la 25e division de réserve le 3e corps d'armée au sein du groupe d'armée Gallwitz[2], le long de la frontière entre la Serbie et la Hongrie.
-  : franchissement du Danube, combat et capture de Kragujevac, la division souffre de nombreuses pertes.
15 -  : retrait du front, repos. Mise en réserve de l'OHL. Transfert sur le front de l'ouest.
  • - fin  : repos dans la région d'Hirson et d'Avesnes.
  • fin janvier -  : mouvement vers la région de Verdun, repos vers Romagne et Mangiennes.
  • -  : engagée dans la bataille de Verdun entre l'Herbebois et les cotes de Meuse.
 : une compagnie du 24e régiment d'infanterie capture le fort de Douaumont[2].
26 -  : attaques allemandes repoussées sur le village de Douaumont par les troupes françaises.
2 -  : repli en seconde ligne.
 : attaque sans succès du village de Douaumont et du massif d'Hardaumont.
  • -  : retrait du front et mouvement par V.F. en Alsace, repos et reformation de la division dans la région de Mulhouse.
  • -  : mouvement vers la région de Verdun. À nouveau engagée dans la bataille de Verdun au sud du village de Douaumont dans le bois de la Caillette avec 60 % de pertes[n 1].
fin mai -  : retrait du front et repos dans la région de Ville-au-Montois.
  • -  : mouvement et occupation d'un secteur calme en Champagne dans la région de Prunay et d'Aubérive.
  • 21 -  : tient le secteur Noyon - Roye.
  • -  : mise en réserve pour le groupe d'armée « Konprinz Ruprecht ».
  • 5 -  : engagée à partir du dans la bataille de la Somme dans la région de Gueudecourt. La division souffre de lourdes pertes.
  • -  : retrait du front et mouvement en Argonne. La division tient un secteur dans la zone de La Fille Morte et Boureuilles.
  • -  : mouvement en Alsace dans la région de Mulhouse, mise en réserve de l'OHL.
  • -  : déplacement en Champagne ; à partir du , la division occupe un secteur dans la région de Moronvilliers. Subit le , l'attaque française ; elle subit de lourdes pertes lors de l'attaque française du Mont Haut.
  • -  : retrait du front, mouvement dans la région de Mulhouse ; repos, mise en réserve de l'OHL.
  • 1er juillet -  : retrait du front, transfert par V.F. vers le front est en Galicie dans la région de Zolotchiv. À partir du , engagée pour contrer l'offensive Kerenski
-  : la division tient un secteur du front dans la région de la Siret.
17 -  : la division entre en ligne et contre-attaque sur Havrincourt.
1er octobre : retrait du front après avoir subi de fortes pertes.
  • 2 -  : engagée à nouveau dans la région d'Escaudœuvres au nord-est de Cambrai à partir du . La division est relevée le .
  • -  : le , la division monte en ligne dans la région d'Escautpont au nord de Valenciennes. Elle est relevée puis replacée en ligne le . Dans la nuit du 8 au , la division est relevée par la 185e division d'infanterie[3]. À partir du la division est rapatriée en Allemagne, puis au cours de l'année 1919 est dissoute.

Chefs de corps

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Grade Nom Date
Generalleutnant Karl August Ferdinand von Borcke -
Generalleutnant Wilhelm Ludwig Viktor Henckel von Donnersmarck (de) -
Generalleutnant Wilhelm von Krauseneck -
Generalleutnant Heinrich Christoph Karl Hermann von Wylich und Lottum (de) -
Generalleutnant Ludwig Gustav von Thile -
Generalleutnant Eugen Maximilian von Roeder -
Generalleutnant Konstantin von Quadt und Hüchtenbruck (de) -
Generalleutnant Wilhelm von Radziwill -
Generalleutnant Wilhelm von Thümen -
Generalmajor Karl von Herrmann -
Generalleutnant Friedrich Adolf von Willisen -
Generalleutnant Albert von Kortzfleisch (de) -
Generalleutnant Gustav von Manstein -
Generalleutnant Gustav von Buddenbrock -
Generalleutnant Kurt von Schwerin -
Generalleutnant Rudolf von Manteuffel (de) -
Generalleutnant Otto von Foerster (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Karl von Larisch -
Generalleutnant Gottlieb von Haeseler -
Generalleutnant Friedrich von Hassel (de) -
Generalmajor/Generalleutnant Wilhelm Ziegler (de) -
Generalleutnant Wilhelm von Pfaff (de) -
Generalleutnant Fedor von Brodowski (de) -
Generalleutnant Bruno Jones -
Generalleutnant Eduard von Liebert -
Generalleutnant Hans von Beseler -
Generalleutnant Eberhard von der Lancken (de) -
Generalleutnant Ferdinand von Quast -
Generalleutnant Sigismund von Förster -
Generalleutnant Manfred von Richthofen -
Generalmajor Richard Herhudt von Rohden -
Generalmajor Maximilian von Mutius -
Generalleutnant Burghard von Oven (de) -

Notes et références

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  1. lors de la bataille de Verdun, les pertes de la division sont très importantes ; entre février et mai, les pertes du 20e régiment d'infanterie sont de 2 904 hommes dont 633 tués, celles du 24e régiment d'infanterie de 2 691 hommes dont 584 tués, celles du 64e régiment d'infanterie de 2 816 hommes dont 603 tués et pour le 3e bataillon de jägers de 1 422 hommes dont 219 tués ; soit un total de pertes de 9 831 hommes dont 2 039 tués[3].

Références

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  1. Wegner 1990, p. 97
  2. a b c et d US Army 1920, p. 128
  3. a b c d et e US Army 1920, p. 130
  4. US Army 1920, p. 129

Bibliographie

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  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Article connexe

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