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63 Cygni

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63 Cygni
f2 Cygni
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 21h 06m 36,094s[1]
Déclinaison +47° 38′ 54,25″[1]
Constellation Cygne
Magnitude apparente 4,55[2]

Localisation dans la constellation : Cygne

(Voir situation dans la constellation : Cygne)
Caractéristiques
Type spectral K4 Ib–IIa[3]
Indice U-B +1,75[2]
Indice B-V +1,57[2]
Indice R-I +0,82[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −26,32 ± 0,23 km/s[4]
Mouvement propre μα = +6,53 mas/a[1]
μδ = −1,41 mas/a[1]
Parallaxe 3,16 ± 0,23 mas[1]
Distance 1 030 ± 80 al
(320 ± 20 pc)
Magnitude absolue −2,93[5]
Caractéristiques physiques
Rayon 35[4] ou 138 R[6]
Gravité de surface (log g) 1,27[7]
Luminosité 3 981 - 4 130 L[6]
Température 3 927 K[6]
Métallicité [Fe/H] = +0,12[7]
Rotation 6,3 km/s[8]

Désignations

f2 Cyg, 63 Cyg, HR 8089, HD 201251, HIP 104194, BD+47°3292, FK5 3688, SAO 50456, WDS J21066 +4739A[9]

63 Cygni (en abrégé 63 Cyg), également connue par sa désignation de Bayer f2 Cygni, est une étoile de la constellation boréale du Cygne. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,55[2]. C'est une géante lumineuse ou une supergéante rouge située à approximativement 1 030 années-lumière de la Terre.

Environnement stellaire

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L'étoile présente une parallaxe annuelle de 3,16 ± 0,23 mas mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 1 030 ± 80 a.l. (∼ 316 pc) de la Terre. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale héliocentrique de −26 km/s[4]. Elle possède un compagnon visuel recensé dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples. Il s'agit d'une faible étoile de quatorzième magnitude qui, en date de 2015, était localisée à une distance angulaire de 15,7 secondes d'arc et selon un angle de position de 159° de 63 Cygni[10]. Elle apparaît être une double purement optique, qui ne lui est pas physiquement liée[11].

Propriétés

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63 Cygni est une étoile évoluée dont le spectre montre des traits mélangés entre celui d'une géante lumineuse et celui d'une supergéante rouge. Elle a été choisie comme un standard spectral pour le type spectral K4 Ib–IIa[3]. Selon les modèles, son rayon a été déterminé comme étant 35[4] ou 138 fois[6] plus grand que le rayon solaire. Elle est autour de 4 000 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 3 927 K[6]. Pour des raisons qui ne sont pas encore bien expliquées, l'étoile montre des variations dans sa vitesse radiale avec une très longue période de 982 jours mais d'une faible amplitude de 742 m/s[4].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b c d et e (en) B. -C. Lee et al., « Low-amplitude and long-period radial velocity variations in giants HD 3574, 63 Cygni, and HD 216946 », Astronomy & Astrophysics, vol. 566,‎ , p. 6, article no A124 (DOI 10.1051/0004-6361/201321863, Bibcode 2014A&A...566A.124L, arXiv 1405.5955)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. a b c d et e (en) M. Messineo et A. G. A. Brown, « A Catalog of Known Galactic K-M Stars of Class I Candidate Red Supergiants in Gaia DR2 », The Astronomical Journal, vol. 158, no 1,‎ , p. 20 (DOI 10.3847/1538-3881/ab1cbd, Bibcode 2019AJ....158...20M, arXiv 1905.03744)
  7. a et b (en) R. Earle Luck, « Parameters and Abundances in Luminous Stars », The Astronomical Journal, vol. 147, no 6,‎ , p. 137 (DOI 10.1088/0004-6256/147/6/137 Accès libre, Bibcode 2014AJ....147..137L)
  8. (en) A. Lèbre et al., « Lithium abundances and rotational behavior for bright giant stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 450, no 3,‎ , p. 1173–1179 (DOI 10.1051/0004-6361:20053485 Accès libre, Bibcode 2006A&A...450.1173L)
  9. (en) * f02 Cyg -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Lien externe

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