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Évapotranspiration potentielle

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Cette animation montre l'augmentation prévue de l'évaporation potentielle pendant la saison des incendies pour les années 2100, par rapport à 1980, sur la base des résultats combinés des modèles climatiques multiples : données MERRA (Modern Era-Retrospective Analysis for Research and Analysis) pour 1980-2010 et un ensemble de 20 modèles climatiques de 2010 à 2100. L'augmentation maximale en Amérique du Nord est d'environ 1 mm/jour en 2100. Cette augmentation pour toute l'année est un grand changement, comparativement considéré comme un événement « extrême » pour les incendies, similaire aux conditions qu'à connu le Colorado en 2012. Par ces projections, les années 2010 seraient la nouvelle normalité dans des régions comme l'Ouest américain à la fin du XIXe siècle (Données NASA[1]).

L'évapotranspiration potentielle (ETP) ou potentiel d'évaporation d'un sol est défini comme la quantité d'évaporation qui pourrait se produire en cas d'approvisionnement en eau suffisant. Si l'évapotranspiration réelle considère la demande nette de l'atmosphère en humidité par rapport à une surface et la capacité de cette surface à fournir l'humidité, l'ETP est une mesure de la demande. La surface, les températures de l'air, l'ensoleillement et le vent influencent tous le phénomène. Une zone aride est un endroit où le potentiel annuel d'évaporation excède les précipitations annuelles.

Estimations du potentiel d'évaporation

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Équation de Thornthwaite (1948)

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est le potentiel estimé d'évaporation (mm/mois);

est la moyenne quotidienne de température du mois calculé (en degrés Celsius; si cette valeur est négative, utiliser );

est le nombre calculé de jours dans le mois;

est la longueur moyenne en heures de la journée

indice de chaleur qui dépend des 12 températures moyennes mensuelles [2].

Quelques formes modifiées de cette équation apparaissent dans des publications ultérieures (1955 et 1957) par Thornthwaite et Mather[3].

Équation de Penman (1948)

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Équation de Penman-Monteith

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Articles connexes

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Liens externes

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Références

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  1. Potential Evaporation in North America Through 2100. Consulter en ligne sur nasa.gov.
  2. C. W. Thornthwaite, « An approach toward a rational classification of climate », Geographical Review, vol. 38, no 1,‎ , p. 55–94 (DOI 10.2307/210739, lire en ligne)
  3. Peter E. Black, « Revisiting the Thornthwaite and Mather water balance », Journal of the American Water Resources Association, vol. 43, no 6,‎ , p. 1604–1605 (DOI 10.1111/j.1752-1688.2007.00132.x, lire en ligne)
  • (en) H.L. Penman, « Natural evaporation from open water, bare soil, and grass », Proc. Roy. Soc., London, U.K., vol. A193, no 1032,‎ , p. 120–145 (DOI 10.1098/rspa.1948.0037, Bibcode 1948RSPSA.193..120P)
  • (en) W.H. Brutsaert, Evaporation into the Atmosphere : theory, history, and applications, Dordrecht, Holland, D. Reidel, , 302 p. (ISBN 90-277-1247-6)
  • (en) Gordon Bonan, Ecological Climatology, Cambridge, U.K., CUP, (ISBN 0-521-80476-0)