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Étymologie des noms de famille français

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L’étymologie des patronymes français recense l'origine des principaux noms de famille français.

Statistiques

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L'Insee recense[1] près d'1,3 million de noms de famille différents en France, une personne sur deux portant un nom de famille très rare (moins de 50 porteurs vivants au moment du recensement) et huit personnes sur dix un nom rare (moins de 500 porteurs vivants au moment du recensement)[2]. Environ 300 000 personnes en France seraient les uniques et derniers porteurs de leur patronyme, alors qu'un nombre équivalent de Français se partagent le nom de famille le plus fréquent : Martin[2]. Ces patronymes ont une grande variété de sens et d'origines[3],[4],[5],[6],[7].

Voici la répartition des étymologies par origine linguistique (ce qui ne signifie nullement que le porteur soit de cette origine : tous les porteurs du nom Bernard ne sont pas d'origine germanique mais seulement la signification de leur nom) : 3 % sont d'origine gauloise, 30 % d'origine latine, 2 % d'origine grecque, 3 % d'origine hébraïque, 21 % d'origine germanique, et 34 % sont issus de l'ancien français[8].

Sommaire :
Abadie de l'occitan abadiá désignant une abbaye (monastère dirigé par un abbé) ou la résidence d'un abbé[3], du latin eccléciastique abbātiā, attesté depuis 651 au sens de « charge, dignité d'abbé ». C'est un dérivé de l'occitan abbat « abbé », emprunt au latin chrétien abbātem (accusatif d’abbás, d'où la forme ábes) qui procède lui-même à l'araméen par l'intermédiaire du grec ecclésiastique αϐϐα ̃ « père »[9]
Adam nom de baptême issu de l'hébreu signifiant « homme » ; d'une racine ayant aussi donné les mots adamah « terre » et adom « rouge »[3].
Ader nom gascon issu du germanique adal «noble» et wara «protecteur»[10],[4].
Agnel de l'ancien français agnel « agneau » issu du bas latin agnellus dérivé du latin agnus «petit d'une brebis»[5]. Surnom d'un homme de caractère doux ou peut-être « frisé comme un mouton », mais le nom peut aussi avoir été employé par métonymie pour désigner un pâtre. Il semble avoir été utilisé au Moyen Âge comme nom de baptême, sans doute avec une valeur mystique[3].. Variantes : Agnau(x), Agnaud, Agnel, Agnelot, Agnet, Agniau, Agniel, Aignau, Aignel, Aignelot, Delagneau, Lagnaud, Lagnaux, Lagneau(x), Lagneaud, Lagnel, Lagniau(x), Laigneau, Laignel, Laignelet, Laignelot, Laigniau, Laigniel, Laniel
Allègre nom de baptême et surnom issu du latin alacre, désignant une personne gaie, enjouée, vive. Variante : Alègre ; diminutifs : Allégraud, Allégret[11]
Alric origine germanique adal «noble» et ric «riche»[4]
André de l'anthroponyme grec andreas, « homme viril », nom d'un des douze apôtres, nom de baptême devenu un prénom usuel, et aussi nom de famille. Variantes graphiques : Andrey, Andrez. Variantes, dérivés et diminutifs : Andreani, Andreaux, Andrei, Andreck, Andreco. Formes méridionales : Andreu, Andrieu, Andriet, Andrieux, Andris, Andrisse, Andrissen, Andry ; parfois Landrieu, avec agglutination de l'article. Par aphérèse, on a le nom, assez fréquent, de Drieu[3].
Angot ancien prénom normand d'origine scandinave, basé sur l'élément ás (nom de dieu), franquisé en Ans-, et gautr « goth, originaire du Götaland »[12],[13].
Variantes:
Ango, Angaut
Anquetil ancien prénom normand théophore d'origine scandinave Ásketill, composé des éléments ás (nom de dieu), franquisé en Ans-, et ketíll «chaudron»[14],[15].
Variantes:
Anctil, Anquetille, Anquety, Amptil
Aragon du nom de la région d'Espagne[3], avec comme origine le nom d'une rivière locale et probablement une racine signifiant «eau»[7]. Ou bien nom basque signifiant une maison dans une vallée[4].
Artois une personne liée à l'Artois c'est-à-dire au pays des Atrébates, du gaulois trebo «habitation» «village»[16].
Azens, Assens Noms occitans, Azens en Bigorre et Assens en Languedoc, variante : Arzens. Pourrait provenir du latin ascensio.
Aubry du germanique alb «elfe» et ric «puissant»[3] ou alb «blanc» et ric «puissant»[4]. Variantes : Aubriot, Aubrion.
Audiard germanique ald «vieux» et gard «maison» «enclos»[3].
Austin forme courte du nom Agustin, variante populaire d'Augustin[10], avec la même racine que le verbe latin augere «grandir» «augmenter»[7].
Autin forme rajeunie du précédent[10]
Avril né au mois d'avril[17].
Balzac nom de lieu gallo-romain en -acum : « domaine de Ballitius » (nom de personne latin)[3].
Bardot de Bardo, nom de personne germanique issu de bard qui signifiait «hache» ou «géant»; ou bien d'un mot signifiant «terrain argileux»[3].
Barjac nom de lieu gaulois en -acon : « domaine de Bargios », nom d'homme gaulois[4].
Bas référence à un homme petit. Variantes : Basset, Bassot, Lebas[18]
Baudelaire de badelaire ou bazelaire, glaive ou coutelas courbe[4][Information douteuse].
Bayard quelqu'un ayant les cheveux et la barbe couleur bai[3], du latin badius «brun rouge»[5].
Bayle dérivé du mot bailli[3], du latin bajulus «tuteur», se rapportant à des fonctions fort diverses : intendant d'une propriété, maître-valet ou régisseur, juge royal, huissier, ou même simplement «chef-berger»[5]. Variantes : Baile, Baylet, Beyle, Beylet, Beylot ou même Battle.
Bazin du germanique baso «combat»[3].
Berliet variation de berle «cresson» (latin berula)[4] ou d'un mot signifiant «colline»[3].
Berlioz voir Berliet
Bernard de l'anthroponyme germanique bern-hard, de bern-, forme contractée du germanique berin «ours», et de hard, forme contractée du germanique «dur, fort, aguerri». Variantes : Benard, Bénard[19].
Berry de la province du Berry, évolution du nom des Bituriges, du gaulois bitu «monde» «vie» (breton bed) et rix / rigo «roi»[6].
Beyle dérivé du mot bailli[3], du latin bajulus «tuteur», se rapportant à des fonctions fort diverses : intendant d'une propriété, maître-valet ou régisseur, juge royal, huissier, ou même simplement «chef-berger»[5]. Variantes : Baile, Bayle, Baylet, Beyle, Beylot ou même Battle.
Biraben issu de la forme gasconne de viraben « le vent tourne » qui se trouve essentiellement dans des noms de localité d'origine béarnaise. Variantes : Birabent, Birebent, Bireban[20]
Bisseuil du latin buxus «buis» et du gaulois ialon «clairière»[4].
Blanc du francique blank «blanc» ou «brillant»[7]. Surnom lié sans doute plus à la couleur des cheveux qu'à celle de la peau. Variantes et diminutifs : Blancard, Blanch, Blanchais, Blanchard, Blanchereau, Blancherie, Blanchery, Blanchet, Blanchier, Blanchon, Blanchot, Blanchou, Blanchoz, Blanck, Blanco, Blancon, Blan(c)quart, Blanquet, Blenck, Leblanc[3].
Blériot variation du nom blaireau[4] ou issu de l'ancien français bler (un cheval avec une tache sur le museau)[3], les deux venant du gaulois blaros «gris»[6].
Bloch du germanique walkh ou walh «celte» puis «étranger»[3], dérivé du nom du peuple celte des Volques (dont le nom signifiait probablement «faucons»)[7]. En Bretagne du mot bloc'h «imberbe»[4].
Bollard du germanique boll «ami, frère» et hard «dur, fort». Variantes : Bollé, Bollet, Bollier, Bolard, Boul(l)ard[21]
Bonnet diminutif de bon, avec le suffixe -et (nom de baptême, dont la popularité est liée à saint Bonnet ou hypocoristique de bon, désignant un brave enfant, par opposition à Malet) ou nom d'une profession (marchand ou fabricant de bonnets). Variantes : Bonaud, Bonet, Bonnel, Bonnette, Bonney, Bonnez[22].
Bordas Augmentatif de Laborde. Variante : Borderie[23].
Bordeau Dérivé de Laborde. Variantes : Bourdet, Bourdeau, Bourdelle, Labourdette[23].
Boul du mot boule, allusion à une personne rondouillarde. Variantes : Boul(l)e, Boul(l)et, Bol(l)ot ; dans le Midi Reboul, Riboulard[24].
Bour Principalement présent en Moselle, Bour est une variante de Bauer[25] (paysan).
Bourbon nom théophore issu du dieu gaulois Borvo (associé aux sources)[26], dont le nom remonterait à berw «chaud, ardent, bouillant» et von «fontaine»[27].
Bouton Albert Dauzat le fait provenir à tort[28] du nom germanique Bodo, « messager ». Il peut s'agir d'un sobriquet faisant référence à une verrue de la peau, ou peut-être, par ellipse, à un marchand ou fabricant de boutons[29].
Bouygues d'un mot prélatin bodica «terre en jachère»[3].
Boyau du latin botellus qui a d'abord signifié «petite saucisse», puis «boyau», faisant peut-être référence à des personnes ventripotentes. Variantes : Boyelle, Boyeau, Boyeaud et l'aboutissement phonétique normal en ancien français : Boiel, Boiau[24].
Boyer variante du mot bouvier « gardien de bœufs »[4]. Variante Bouyer, diminutif Boyreau.
Brenac nom de lieu gaulois en -acon : « domaine de Brennos » (nom de personne gaulois)[3].
Breuil du gaulois brogilo désignant un petit bois[3].
de Broglie de broglio, forme italienne de breuil (voir ce nom): la famille piémontaise di Broglia s'est installée en France au XVIIe siècle[4].
Bruyère du nom de la plante[3], issu du gaulois bruco[5].
Buffon nom de famille dont le second élément est font «source» «fontaine»[3].
Cambronne nom de deux communes de l'Oise[3].
Campan Du nom de lieu occitan Campan. D'autres suffixes donnent Campile, Camphin, Champoux[30].
Cardin / Chardin aphérèse de Richard. Variantes : Cardet, Cardot, Chardot[31].
Cartier nom cousin du mot charretier, ou bien dérivé d'une mesure agraire[3].
Casse / Castan / Chasse / Chêne du gaulois cassanos «chêne», peut-être emprunté à une langue pré-celtique[6].
* Variantes des pays d'oc[3],[4]: Cassagnade, Cassagnard, Cassagnau, Cassagnaud, Cassagne(s), Cassagnet, Cassagnol, Cassaignard, Cassaigne, Cassal, Cassan, Cassareuil, Cassat, Casse(s), Cassé, Cassen, Cassiau, Cassier, Cassignol, Cassin, Cassoulet, Cassou, Cassu, Cassy, Delcasse, Ducasse, Ducassou, Ducassy, Lacassagne, Lacassain, Lacasse, Lacassin, Lacassy
* Variantes du centre : Chassagnac, Chassagnard, Chassagnaud, Chassagne, Chassagnol, Chassagnon, Chassagnou, Chassagny, Chassaigne, Chassaignon, Chassain, Chassaing, Chassan, Chassang, Chassard, Chassat, Chasseigne, Chassignol, Chassin, Chasson, Chassoulier, Chesse, Chessé, Chessoux, Duchassaing, Duchassin, Lachassagne
* Variantes des pays d'oïl : Chagnaud, Chagne, Chagneau, Chagneaud, Chagnet, Chagneux, Chagnias, Chagniat, Chagniot, Chagnon, Chagnot, Chagny, Chaignaud, Chaignault, Chaigne, Chaigneau, Chaigneaud, Chaigneault, Chaignet, Chaignion, Chaignon, Chainay, Chasnay, Chêgne, Chenaie, Chenain, Chenais, Chêne, Chené, Cheneau, Chenet, Chenier, Chenoix, Chenot, Chesnaie, Chesnais, Chesnay, Chesne, Chesneau, Chesnel, Chesney, Chesnier, Chesnot, Chesnoy, Deschenes, Duchaigne, Duchaine, Duchanois, Duchêne, Duchenne, Duchenois, Duchesnay, Duchesne(s), Duchesneau, Deschenes, Lachenay, Lechêne, Lechenne, Lechesne
* Variantes normanno-picardes dans le Nord de la France où le nom de l'arbre est quesne[32] : Quénard, Quenardel, Quenaut, Quene, Quéneau, Quenel, Quenet, Quenette, Quéniart, Quenne, Quennesson, Quenneville, Quenolle, Quenon, Quenot, Quesnay, Quesne, Quesneau, Quesnée, Quesnel, Quesney, Quesnot, Quesnoy, Duquêne, Duquenel, Duquenet, Duquenne, Duquénoy, Duquesne, Duquesnes, Duquesnel, Duquesnois, Duquesnoy, Desquennes, Desquesnes, Lequenne, Lequesne
Castaing / Castanet / Chastaing / Chastagnet / Chastenay / Chastenet / Chatenet du latin castanetum « châtaigneraie », toponyme qui a donné Castanet. Chastenay est un nom de lieu dans l'Yonne, et un hameau du même nom à Baune (Maine-et-Loire). On trouve plus fréquemment, avec le même sens, le nom Chastenet, porté notamment dans le Limousin et le Périgord[3].
Celton nom breton apparenté au nom des Celtes[3].
Chabal une forme occitane du mot cheval, du gaulois caballos «cheval de trait»[4],[6], ou d'un mot cabal signifiant «riche» ou «capital» «cheptel»[3].
Chancel du latin cancellus «grille»[4].
Chapatte de l'occitan chap «tête» puis «manteau à capuche»[4].
Charreire nom désignant une rue ou une voie carrossable[4], du gaulois carros «chariot»[6].
Chêne voir Casse.
Chevalier Le chevalier peut, exceptionnellement, avoir transmis son titre à un nom de famille mais il s'agit le plus souvent d'un sobriquet moqueur, ou encore désigner celui qui était au service d'un chevalier. Variantes : Chevalard, Chevallier, avec suffixation Chevalerin, Chevalleret, Chevaleret ; Chevalot, Le chevalier. Diminutifs : Chevallereau, Chevaleraud, Chevalereau, Chevalleraud[3].
Chirac provient d'un nom de lieu gallo-romain, Cariacum (« domaine de Carius », de Carius, nom d'homme gaulois, et du suffixe -acum)[33].
Choiseul de Causius, nom d'homme gallo-romain, et du gaulois ialo «clairière»[4].
Claisse francisation du flamand Claas c'est-à-dire du nom Nicolas, i — du grec nike « victoire » et laos « peuple » —[4].
Clément nom de baptême issu du latin Clemens «bon, pacifique». Diminutifs : Clémençat, Clemenceau, Clémencel (matronyme Clémencelle), Clémencet, Clémencin, Clémençon, Clémençot, Clémentel, Clémensot, Clementelli, Clémentin, Clémot, Climens[3]
Cochet, Cochin variante de Lecoq[34].
Coffe variante de Goff , du breton gov «forgeron»[35].
Colbert du germanique cold «froid» (ou kol «frais») et berht «brillant» «illustre»[3].
Colomb du latin columbus « pigeon », surnom désignant un amateur ou éleveur de pigeons, référence à Sainte Colombe ou sobriquet métaphorique évoquant l'innocence, la douceur. Variantes : Colom, Colon, Collomb, Colomb, Coulomb, Coulon, Colombat, Colombel, etc[34].
Conard du germanique kuono «brave» et hard «dur»[3].
Corseul de la ville de Corseul (capitale du peuple armoricain des Coriosolites)[4], du gaulois corio «armée»[6].
Cotillard du mot cotte «tunique» ou coutil «toile»[3].
Couderc nom signifiant un pâturage[4].
Cosquer du breton koz «vieux» et ker «hameau» «village»[3].
Cros / Creux du mot gaulois ou préroman crosus[5].
Variantes: Creusaton, Creuset, Creusot, Creux, Creuzard, Creuzeau, Creuzet, Crognier, Cronier, Cros, Croses, Crosne, Crosnier, Crosnié, Crou, Crouset, Crozatier, Croze(s), Crozel, Crozemarie, Crozemary, Crosmarie, Crosmary, Crozet, Cruet, Ducreu, Ducreux, Ducros, Ducrost, Ducrot, Ducrou, Ducrout, Ducroux, Ducroz, Ducruet, Lecrosnier
Curie peut-être du mot corvée, ou d'une cour de justice[3].
Dabadie dérivé du terme abadie, forme méridionale du mot abbaye. Il désignait un habitant voisin d'une abbaye ou celui qui travaillait pour une abbaye. Variantes : Badie, Dabady, Dabbadie, Labadie, Labady[36]
Danton évolution du nom Antoine, ou bien de Durant / Duranton[3].
Dairat nom limousin d'une localité disparue[37]
Daniel nom de baptême théophore popularisé par le prophète biblique Daniel (de l'hébreu daniyy'el, « Dieu est juge »). Variantes : Daignot, Danel, Danet (hypocoristique), Danguel, Daniels, Danis ; diminutifs Daniau, Danielou, Dan(n)eau(x), Dano, Deniau[38].
Darrieux patronyme d’origine gasconne ou béarnaise dérivé du mot arriou ou arrièu, issu lui-même du latin rivus, « ruisseau ». Darrieux signifie « du ruisseau ». Variantes : Darieux, Darigoulat, Darigrain, Dario, Dariu, Darius, Darricarrere, Darrieu, Darricau, Darrigol, Darrigoulat, Darrigran, Darriu, D'arrieux[39]
Dauchez de la commune d'Auchel ou bien d'Aucey-la-Plaine[3].
Daudé / Daudet forme abrégée de Dieudonné (« donné à Dieu »), traduction française du prénom méridional Déodat[40].
Daumesnil voir Mesnil
Davant forme gasconne du mot devant et signifiant «est» par opposition à darrer «ouest»[3].
David nom de baptême popularisé par le prophète biblique David (hébreu דוד « bien-aimé »). Variantes : Daoud, Daoudi, Daviet, Davin, Davion, Davioud, Daviot, Davis, Davy[38].
Davoust / Davout né au mois d'août[17].
Daynac de Aynac, commune du Quercy[4].
Dayrat nom limousin d'une localité disparue[37]
Dechavanne du mot chavanne «cabane», abri de berger en pierres sèches[3], bas-latin capanna (mot probablement préroman)[5].
Deleuze du mot euze / yeuze «chêne vert»[3], ou d'un mot leuze issu du latin lutosa «boueux»[4].
Delon du germanique adal / adel «noble», ou bien de olm «orme»[3].
Delon, parfois orthographié Deslon au Moyen Âge, est également un hypocoristique du prénom ancien Del.
Delteil une forme du mot tilleul, du latin populaire tilius / tiliolus[3].
Demange provient de Dominicus, dérivé de dominus (le seigneur), une variante lorraine du prénom Dominique devenue patronyme[41]
Demenge provient de Dominicus, dérivé de dominus (le seigneur), une variante lorraine du prénom Dominique devenue patronyme[41]
Deniau variante de Daniel, de l'hébreu daniyy'el «Dieu juge»[4].
Denouel du breton dumnuual / donoal «valeureux» ou bien du nom Noël[3].
De Ras (!1686), nom de forme flamande du patronyme français : Derasse
Deras (!1622), de même étymologie que Derasse, avec de nombreuses variantes : Déras (!1739), Dérats (!1833), Desras (!1707), Derats (!1778), Desrats (!1756), Derat (!1712), Derast (!1743), Desrat (!1703), Dras (:1673), Derras (!1760), Derra (!1777), Dera (!1679), Daras (!1721), Dayras (!1765), Draps (!1707), Dratz (!1655), Dras (!1628), Drap (!1602), Deratz (!1581)[42].
Derasse surnom flamand désignant celui qui est rapide (néerlandais ras)[3].
Dérat variation probable de Dairat[43].
Deschanel nom de la même famille que canal (conduite d'eau)[3].
Desmier Viendrait du latin decimarius (celui qui collecte la dîme) ou aurait désigné des individus originaires d'un lieu nommé May, Mée ou Esmay[44].
Dewoitine du picard wastine (lieu inculte)[4].
Dubac surnom du passeur à bac. Variante : Dubacq[45].
Dubois topo-patronyme désignant une personne qui habite près du bois, ou encore dans le bois, ou tout simplement au lieu-dit le Bois. Variantes : Dubos, Dubosc, Dubost, Dubot[3].
Ducasse de casse forme occitane du mot «chêne» (voir ce nom)[4].
Duflot du picard flo «mare»[3].
Duguet nom de métier ou de dignité (sergent ou homme du guet), ou habitant un lieu-dit le Guet. Variantes : Duguez, Duguey, Dugueyt[45].
Dugué topo-patronyme désignant une personne qui habite près d'un gué. Variantes : Duguay, Duguépéroux (du « gué pierreux »), Duguer ; formes méridionales plus rares, Duga, Dugua[45].
Dugommier fils de Gommier, du germanique gum «homme» et hari «armée»[4].
Dupire d'un lieu-dit le Pir(e), c'est-à-dire «chemin empierré»[3].
Dupleix de plais ou plessis haie de branches[3], du latin plectere «entrelacer».
Dupont topo-patronyme désignant le plus souvent une personne originaire du lieu-dit Le Pont, le propriétaire d'une maison près d'un pont ou sur un pont ; parfois du gardien d'un pont, qui percevait les péages. Variantes : Dupon, Dupond[46]. Ce patronyme était si banal anciennement que nombre de ses porteurs ont jugé bon de le compléter et de le distinguer de la masse par un genre de faux anoblissement[47] : ainsi Dupont de l'Étang, DuPont de Nemours, Dupont de l'Eure, Dupont des Loges ou plus récemment Dupont-Aignan.
Duquesne patronyme normanno-picard et wallo-picard, littéralement « du chêne », mais les noms en Quen- peuvent également provenir de quenet, « petit chien » ou de quêne, « chienne » dans le domaine normand-picard[32].
Durand nom sans doute d'origine germanique, confondu avec le verbe latin durare (=durer) d'où le sens d'« endurant ». Variantes : Duran, Durant, Durandy, Durande, ; diminutifs Duranceau, Durandeau, Duranteau, Durandet, Durandel, Duranton[3].
Durel diminutif de l'adjectif « dur », sobriquet possible pour un homme au caractère dur. Variantes : Durat, Dureau, Durelle, Duret, Durette, Duretz[3].
Duriez d'un mot signifiant ruisseau, ou du vieux français ries (terre en friche)[3].
Duvauchelle du picard signifiant petite vallée[4].
Duvivier désigne le propriétaire, ou le plus souvent l'homme chargé de l'entretien des viviers, à carpes ou à tanches, car ces bassins étaient l'apanage de propriétés riches, généralement une abbaye ou une seigneurie. Variante : Duviviers[45].
Écuyer du latin scutum «bouclier», d'une racine indo-européenne (s)keu- «couvrir» «cacher»[7].
Égault du germanique eigan «posséder» et waldan «gouverner»[3].
Éluard du germanique eli «autre» et wardan «garder»[4].
Fabre forme occitane du mot «forgeron» (latin faber). Nombreuses variantes : Fabergé, Fabert, Fabrini, Faivre, Favard, Favereau ; Lefevre / Lefèvre en langue d'oïl[3]
Faure / Favre forme en langue d'oc du mot «forgeron» (latin faber). Nombreuses variantes : Faurie, Favrot, Forot, Forie ; Faivre et Favre un peu plus rares, en domaine franco-provençal. Noms très fréquents en France, comme Smid[48], Smith, Schmidt, de même signification, qui sont les plus répandus respectivement en Flandre, Angleterre et Allemagne[49].
Ferrand comme Ferra et Ferrant, issu de Fernand et Ferdinand, noms germaniques composés des thèmes frith «protection, sécurité» et nanth «audace, témérité». Variantes : Ferrandes, Ferrando, Ferrandi, Ferrandin, Ferrando(n), Ferrandou, Ferrandoux, Ferraz[3]
Ferry ancienne forme populaire de Frédéric, du germanique frid «paix» et ric «puissant»[4].
Février né au mois de février[17].
Foch forme gasconne du nom de la ville de Foix[4].
Fogel Dérivé du matronyme yiddish Veigelchen ou Veigelein, « violette ». Variantes : Feig, Fege, Fegel, Feigel, Feigin, Figel, Feuge, Feugel, Figler, Figlin, Fogiel, Vogel, Vogeli, Vogels[50].
Fontaine topo-patronyme désignant une personne qui habite ou possède une parcelle près d'une fontaine, d'une source. Variantes, dérivés et diminutifs : Fontenas, Fonteneau, Fondeville, Fondevila, Fondevilla, Fondevielle, Fondeviolle (qui habite près de la fontaine de la ville)[3].
Fournier du latin furnus (« four »), a longtemps désigné celui qui tient le four à pain, le boulanger. Dérivés et diminutifs : Fornier, Fournerat, Fourneret, Fournerot, Fournet (celui qui habite le lieu où se trouve un four), Fourneyron, Fournery, Fournié(s), Forneron, Le Fournier[3].
François nom de baptême issu de l'adaptation latine de franciscus «homme libre». La vogue de ce nom, tardive, est due à la popularité de saint François d'Assise. Variantes : Franchois, Françoy, Frans, Frantz. Diminutifs : Françoiseau, Francot, Francotte, Fransolet. Formes italiennes : Francesco, Franceschi. Matronyme : Françoise. Dérivés : Lefranc, Lefrancq, Lefrancs, Lefrand, Lefrang, Lefrans, Lefrant. Le correspondant méridional de François est le prénom Francis, et par réfection moderne, Francisque, prénom rare[51].
Frêche forme occitane du mot frêne[4].
Frontenac du nom de lieu gallo-roman Frontenac (Gironde, Lot, Haute-Loire)
Gaillac de Gallius (nom d'homme latin) ayant donné le nom de la ville de Gaillac et d'autres lieux[3].
Gallien d'un nom de baptême dérivé du latin Gallia (la Gaule)[4].
Garaud du germanique gari «lance» et waldan «gouverner»[3].
Garnier Nom de personne d'origine germanique, de Warinhari (warin «protection» et hari «armée»). Variantes : Garner, Guernier, et, par métathèse Granier et Grenier (qui peuvent cependant être aussi le grenier), Garnaud, Grenaud et Guernaud. Avec l'initiale V ou W, dans le domaine picard et dans l'Est, les mêmes patronymes sont de forme Warin, Varain, Varin, Warnier, Wargnier, Varnier ou Vernier (qui peut dans certains cas être « l'homme des vergnes »), Varnerin, Varnerot, matronyme Varnière[52]. Diminutifs : Garnereau, Garneret, Garnerin, Garneron, Garnerot, sans doute Garnery, Garnesson, Garniaux, Garniel[3].
de Gaulle du germanique wall «mur»[4], emprunt ancien au latin vallum «rempart» (du mot vallus «pieu»)[7].
Gaumont du germanique gaut «goth» et mund «protection»[3].
Gauthier nom issu du germanique Waldhari composé de wald «qui gouverne» et hari «armée», dans lequel le d s'est assourdi en t. Variantes et dérivés : Gautier, Galtier, Gautié, Gauter, diminutifs Gautereau et Gautreau, Gautrais, Gautret, Gauron, Gautron, Gautrat. Des formes constituées avant le passage de D à T subsistent bien : Gaudier, d'où Gauderon, Gaudron, Gaudreau et Gaudriot. Dans d'autres patronymes, et notamment dans l'Est, le W initial de waldan s'est maintenu, donnant Vauthier, Vautier, Watier, Wautier (correspondant à l'alsacien Walter), et des diminutifs : Vauterin et Vautrin, Vautrit, Vautelin, Vauteliet, Wautelet[53].
Gerbaud du germanique Gerbald, de ger «lance» et bald «audacieux». Variantes : Gerbal, Gerbault, Gerbaut, Gerbaux, Gerbeau, Gerbeaud, Gerbeault, Gerbeaut, Gerbeaux, Gerboud, Gerbold[3].
Gicquel variation du nom Judicaël, du breton iud «seigneur» (avec un suffixe -ic) et hael «noble» «généreux»[3].
Gide du germanique gid «chant» «poème»[4].
Gignac de Gennius, nom d'homme gaulois[3].
Girard issu, comme Gérard, de l'anthroponyme germanique Gerhard (de ger «lance» et hard «dur»). Diminutifs : Girardat, Girardeau, Girardet, Girardey, Girardin (suffixation, «fils de Girard»). Nom italien équivalent Girardi et Girardo, et ses diminutifs Girardelli, Girardini[54].
Giresse d'une localité de Gironde[3].
Godard nom théophore issu du germanique god «dieu», et hard «dur, fort». Variantes : Goda, Godar, Godau, Godineau, Godon, Godot, Jodard, Jodau, Jodon, Jodot[55].
Gras / Gros fait référence à l'embonpoint. Variantes : Grousset, Groussaud, Groussard, Grasset, Grassaud, Grassard, Legras, Legros[56].
Guéguen issu de la racine Uuicon en vieux breton, désignant le combattant. Il a des variantes (Guégan, Guéguin, Guiguen, Guguen) et des dérivés (Guéguénou, Guéguinou, Guéguéniat)[57].
Guerbaud Variante de Gerbaud[3].
Guérin d'origine germanique, Warino, formé sur la racine war «guerre». Variantes : Guerrien, Guerrin. Diminutifs : Guérineau, Guérinet. Formes italiennes : Guarino, Guerini, Guérini, Guerrini. À partir de la forme suffixée waric, Guéry, Gueury, et le diminutif Guériot[52].
Guimard d'origine germanique, Wigmar (de wig « combat » et mar « célèbre ») ou variante de Guimarch/Guivarch, nom de guerrier, issu du breton uuiu « digne » et march « cheval », signifiant littéralement « digne d'avoir un cheval »[58].
Guiomar nom de guerrier, issu du breton uuiu « digne », ho « bon » et march « cheval », signifiant littéralement « digne d'avoir un bon cheval ». Variantes : Guiomarch, Guyomarch, Guyomarc'h, Guyomard, Guyomart, Guiomard, Guionvarch, Guyonvarch, Guianvarch, Guyonvarc'h, Guiavarc'h[59].
Guyader du breton « tisseur, tisserand ». Variantes : Guiader, Guiadeur[3],[60].
Guynemer du germanique win «ami» et mar «célèbre»[3].
Harnois peut-être du germanique hari «armée» et nest «équipement»[7].
Hascoët du breton houarn «fer» et skoed «écu». Ce nom de personne attesté sous plusieurs formes (Harcoet, Harscoet, Ascoët, Ascoit…) désigne un guerrier possédant un bouclier en fer[57].
Hinault du germanique hagin «enclos» et waldan «gouverner»[3].
Hoche nom signifiant «cabane» ou «colline», ou bien variante de Hugues[3].
Hue issu comme le nom Hugues, du germanique hug «intelligence». Variantes : Huet (hypocoristique formé avec le suffixe -et), Huot, Huc, Hugon, Huon[3].
Hugo forme étrangère du nom Hugues, du germanique hug «intelligence»[4].
Hulot du nom de la chouette hulotte (du latin ululare[5]) désignant soit une personne à la voix criarde, déplaisante, soit une personne « renfermée » qu'on ne voit que la nuit tombée[61] ; ou dérivé de Hugues (voir Hugo)[3].
Hunebelle du norrois hunn «ours» et du latin bellus «beau»[4].
Imbert du germanique im «immense» et berht «brillant»[3].
Ingres de l'ancien français haingre «maigre»[3].
Irigoyen du basque hiri «village» et goyen «élevé»[3].
Jaillet d'un terme régional jaille « terrain marécageux »[4], ou variation du mot gai[3].
Janvier né au mois de janvier[17].
Jaurès d'une localité du nom de Jaure[3].
Jourdain du fleuve de Terre sainte, en hébreu Yarden[4].
Joxe variante d'un prénom : Josse, Jacob, Joseph[3], ou bien du toponyme Joux à partir du gaulois juris «hauteur boisée»[4][source insuffisante]. Ces possibles origines étymologiques ne concernent pas le nom de la famille Joxe qui a des membres connus (Louis Joxe, Alain Joxe, Pierre Joxe, François Joxe) : ils descendent de Johann Ochs originaire, sous l'Ancien Régime, d'un village des environs, alors français, de Sarrelouis et dont le patronyme signifie « bœuf », dans le dialecte germanique local ; de son inscription en tant que J. Ox sur un registre français, le prénom y étant abrégé et l'orthographe de son patronyme francisé, dérive le patronyme Joxe pour les générations suivantes[62],[63].
Juin du nom du mois de juin[3], mois de la déesse Junon (qui signifiait peut-être « jeune »)[7].
Karquel francisation du nom Karcher[3].
Kermeur breton ker «hameau» et mor «grand»
Kérouac peut-être variante de Kergoat, c'est-à-dire de ker «maison» et goat «bois» «forêt»[64].
Kerguelen du vieux breton ker «village» «domaine» et kelen «houx»[4].
Kersauzon breton ker «village» et Sauzon c'est-à-dire «Saxon» «Anglais»[3].
Kesteloot variante de Castelot (petit château), ou dérivé du prénom Christian[3].
Killian du gaélique irlandais ceallach «querelle»[3].
Laborde Nom généralement occitan, francisation de bòrda « ferme, métairie, domaine agricole, ferme, grange ». Habitant d'une borde (mot d'origine germanique) qui désignait une planche[65], puis par extension une maison de planches et une ferme), ou originaire d'un lieu-dit La Borde[3],[23].
Lacan Nom occitan, d'un mot pré-latin calmis haut-plateau dénudé[4].
Lafitte du nom de lieu occitan La Fitta, issu latin ficta, pierre dressée pour marquer une limite[3].
1 Lafont / 2 Lafontaine 1 nom généralement occitan. Topo-patronyme désignant une personne qui habite auprès d'une fontaine ou d'une source, ou qui est originaire d'un lieu-dit ou d'un hameau portant ce nom. De l'occitan font « source, fontaine » issu du latin fons, fontem, « source » avec agglutination de l'article, l'ancien français possédait aussi ce substantif. Variantes : Lafon, Laffont, Lafond, Delafon et ses variantes graphiques[3].
Lagnaud / Laniel Voir Agnel. Variantes : Lagnaux, Lagneau(x), Lagneaud, Lagnel, Lagniau(x), Laigneau, Laignel, Laignelet, Laignelot, Laigniau, Laigniel,
Lambert Du nom de baptême Lambert d'origine germanique, issu de Landberht (land, « pays » et berht, « illustre, brillant »). Variantes ou génitifs : Lamberth, Lamberts, Lambertz. Diminutifs : Lambelin, Lambertaux, Lambertin, Lambertod, Lamberthod, Lamberton, Lamberthon, Lambey, Lamblin, Lamboley, Lamboray, Lambot. Formes féminines : Lambard, Lambart, Lambotte. Formes flamandes : Lambrickx, Lambrech, Lambreck, Lambrich, Lambrichts, Lambrix, diminutif Lambriquet[3].
Lanoue De l'ancien français noe issu du gaulois nauda « terre humide » « lieu marécageux »[3]. Variante Delanoë
Lanvin germanique land « pays » et win « ami »[3].
Lapix du basque laphitz signifiant carrière de schiste ou mine de plomb, emprunté au latin lapis « pierre »[4].
Laquière variante du mot carrière, du latin quadraria[4].
Larieux variante de Darrieux. Dérivés : Lariu, Larriau, Larrieu, Larrieux, Larriole.
Lartigue De l'occitan artiga, issu d'un pré-latin *artica « terre en friche »[4].
Lasne / Lasnier surnom donné peut-être à un homme têtu, à un ânier (Lasnier) ou un possesseur d'un âne. Variantes : Lanier, Lasneau, Lasnel, Lasnelle, Lasnet, Lasnon[3].
Lauby du francique laubja «abri de feuillage» « loge »[réf. nécessaire][4].
Laurent du latin laurus «laurier», signifiant celui qui porte le laurier, en référence à la couronne triomphale. Nom popularisé par Saint Laur. Variantes : Laurain, Laurans, Laurant, Laurence, Laurency, Laurendeau, Laurenson, Laurentin, Laurin, Lauwens, Lauweriere, Loret, Lorin[3].
Lavoisier de l'ancien français voisié «avisé» «malin»[3].
Leblanc Variante de Blanc[3].
Leclerc membre du clergé ou lettré[3], du grec kleros «héritage» «partage»[7].
Lecoq, Lecocq sobriquet, sans doute donné à un « coq du village », éventuellement à un coureur de jupons. On peut aussi, dans certains cas, envisager une francisation du flamand De Cock, « le cuisinier ». Variantes : Cochet, Cochez, Cochin, Cochy[3],[34].
Lefevre / Lefèvre De l'ancien français fevre (resté dans orfèvre), issu du latin faber « forgeron »[49]. Variantes : Lefebvre (Normandie, Picardie), Lefébure (Normandie), Lefeivre, Lefelvre, Lefesvre, Lefeubvre, Lefeuve, Lefeuvre, Lefève, Lefever, Lefevere, Lefèvres en langue d'oïl ; Fabre / Faure / Favre en langue d'oc[3].
Lefranc Dérivé de François. Variantes : Lefrancq, Lefrancs, Lefrand, Lefrang, Lefrans, Lefrant[3].
Le Gall du breton gall « étranger, français », désignant en Bretagne une personne de langue française ou gallo[4].
Le Goff du breton gov «forgeron». Nombreuses variantes : Coffe, Gobian, Goeffon, Goffart, Goïc, Goiffon, GouefTon, Goffic. Goffinet, Gouic, Legoffic, Legovec, Legovic[35].
Legrand Sobriquet désignant un individu grand. Variantes : Grand, Grandet, Grandin[3].
Le Lay Nom breton aux connotations religieuses, peut-être emprunté au français lai (du latin laicus « laïc » avec disparition du c final muet, terme appliqué au XIIIe siècle à une personne ayant fait partie d'une communauté religieuse sans avoir reçu les ordres)[66], mais pour désigner une personne très croyante[3].
Lelièvre Sobriquet désignant un individu qui est associé au lièvre. En apparence flatteur s'il exprime la rapidité, il est souvent moqueur par antiphrase, exprimant la lâcheté[67].
Lemercier Variante avec agglutination de l'article, de Mercier. Variante : Lemercher[3].
Le Queu / Lequeu / Lequeux de l'ancien français queu[x] « cuisinier », n'est usité que dans maître queux (« chef de cuisine, cuisinier »), expression vieillie employée le plus souvent aujourd'hui par plaisanterie, du latin coquus « cuisinier »[68].
Leroy signifie « roi ». Patronyme qu'il faut considérer plus comme un sobriquet gagné à des occasions d'être « le roi » (galette des Rois, rôle lors d'une représentation de théâtre médiéval, fête populaire avec rite d'inversion telle que le carnaval). Le nom peut aussi désigner celui qui exploitait des biens appartenant au roi, et non au seigneur local. Variantes : Leroi, Le Roy[3].
Leray celui qui habite le lieu-dit le Ray (= lieu où jaillit une source, une fontaine). Variantes : Le Ray, Lerey[3].
Lescure occitan escura[3], du germanique skur « grange »[4].
Lesueur, Sueur nom de métier, celui de cordonnier qui travaillait le cuir et s'appelait un « sueur », du latin sutor, issu de suere, « coudre » (d'où le terme de suture)[69].
Loicq variation du nom Clovis / Louis, du francique khlod / hlod «gloire» «renommée» et wig «combat»[3].
Lourmel du mot orme, du latin ulmus[4].
Louvois repaire de loup[4].
Mac Mahon du gaélique mac «fils» et mathghamhain «ours» (littéralement veau (gamhain) d'ours (math) c'est-à-dire ourson)[70].
Mabille variante du prénom Aimable[3].
Macron d'étymologie incertaine, il peut être issu du vieux mot picard maqueron, désignant le menton (proéminent) ou être un diminutif de l'ancien prénom Macquart, formé sur les racines germaniques magan « force, puissance » et hard « dur, aguerri »[71]
Mahé nom théophore, variante de Matthieu, en hébreu mattai « don de dieu »[4].
Mallet nom de baptême popularisé par saint Maclou. Variantes : Malet, Malod, Malot, Maloux, Malouet. Mais Malet et Mallet peuvent aussi représenter des dérivés de malle (fabricant ou marchand de malles) ou être des diminutifs de mal (le malet étant à l'époque médiévale le mauvais enfant, par opposition au bonet)[72].
Manifacier nom de famille peu usité, désignant un ouvrier manuel (manufacteur) et plus précisément le fabricant de faces-à-main (mani-facier), qui sont des binocles ou besicles munis d'un manche tenu d'une main.
Martin nom théophore issu du dieu romain Mars. Très nombreux diminutifs et variantes : Martinaud, Martineau, Martinel, Martinet, Martinez[73],[74], Marti(g)non, Martinot, Marthet, Martet, et leurs formes abrégées : Tinot, Tinaud. Des formes italiennes ou espagnoles : Martinez, Martini, Marti ; et une forme basque : Machin[75].
Masset peut-être le porteur d'une masse d'armes ou d'apparat. Variantes : Massey, Massou, Massard[76].
Masson aphérèse de Thomas. Variantes : Massot, Massin[76].
Matisse variante de Matthias ou de Matthieu[3], les deux noms signifiant en hébreu «don de Dieu»[7].
Maurras du latin Maurus «nord-africain» qui désignait tous les peuples d'Afrique du Nord, puis, par métaphore, tout homme au teint basané, sobriquet possible d'une personne à la peau foncée, tel un maure. L'adjectif provençal suffixe mauras a donné Mauras, Maurras[77].
Maurel du latin Maurus «nord-africain» qui désignait tous les peuples d'Afrique du Nord, puis, par métaphore, tout homme au teint basané, sobriquet possible d'une personne à la peau foncée, tel un maure. Variantes : Maurat, Mauran, Maurette, Maurillon ou Maurilhon, Mauron, Mauroux[3].
Mauroy Nom de lieu : Mau- (< mal) + roy « gué » (gaulois ritu « gué »), variante Mauray, Maurois.
Mermoz savoyard merme «le plus petit»[4].
Mendy du latin ménades «prêtresse du culte de bacchus».
Mercier du latin vulgaire *merciarius «mercier» (issu du latin merx «marchandises») au sens de «boutiquier». Au Moyen Âge, le mercier est en effet un marchand, souvent ambulant, vendant un peu de tout. Variantes : Marcé, Marcerat, Marcereau, Marceron, Marcerou, Marserou, Marsserou, Marseron, Mercer, Merceron et Lemercier[3].
Mesnil Nord de la France. Du bas latin masionile «demeure rurale»[3], variante du latin mansionile «petite maison»[3]. voir aussi Minil, Dumesnil, Duménil.
Michel Issu d'une nom de baptême théophore d'origine hébraïque (מיכאל, Michael) qui signifie « Qui est comme Dieu ? ». Vénéré dès le début de la christianisation de la Gaule, l'archange Michel voit son nom subsister comme prénom, très répandu, et comme nom de famille. Nombreux dérivés : Michal, Michaud, Michaut, Michaux, Micheau, Michoud, Miquel[3]. Plus rares sont Micheu et Michu, sans doute considérés comme vulgaires, de même que Miché ou Michet, qui ont désigné de bonne heure un miché (client des prostituées)[78]. Mais Miele (forme syncopée), Michon, Michot, Michou(x), Michard sont fréquents, de même que les diminutifs des précédents : Michalet, Michalon, Michalot, Michard, Michelet, Michelin, Michelaud, Michelot, Michelon, Micheneau et leurs variantes Michaudet, Michaudel, Michaudeau. De nombreux Michel, Michiel, Michelet, Michelin, Michelon, Michelet, Le Michel[79] pourraient d'ailleurs s'expliquer par michelet, celui qui a fait le pèlerinage montain de Saint-Michel-au-Péril-de-la-Mer[80].
Mistral De l'occitan mestral «bailli» issu du latin magister «maître»[3], également mot désignant le nord puis le vent du nord (« le vent maître »)[4].
Moix nom de famille catalan, issu d'un adjectif signifiant « mou ». Ce sobriquet s'appliquant à un homme sans énergie, sans vivacité[81].
Mondy du germanique mund «protection»[4].
Monet Hypocoristique formé sur la finale de noms en -mon, souvent Simon[3] ou Aymon[4] + suffixe diminutif -et.
Monge 1 - Massif central et sud ouest : « moine » 2 - Bourgogne et est : aphérèse de Demonge, variante de Demange correspondant à la forme savante Dominique[82]
Montand de l'ancien français montant «brave». Variantes : Montant, forme suffixée Mon[31].
Montgolfier Nom de lieu signifiant « mont de Golfier » (anthroponyme), du germanique wulf «loup» et hari «armée»[3].
Montmorency Nom de lieu signifiant « mont de Maurentius »[83]
Moquet variation du mot moqueur[4].
Morand ancien nom de baptême, issu du nom de personne latin Maurandus, du latin Maurus «nord-africain» qui désignait tous les peuples d'Afrique du Nord, puis, par métaphore, tout homme au teint basané, sobriquet possible d'une personne à la peau foncée, tel un maure. Variantes : Morant, diminutifs Morandas, Morandat, Morandeau, Morandet, Morandon, Morantin, Moranton ; Morandy, Morandière (le domaine ou la ferme de Morand) ; Morandini (diminutif de l'italien Morando, Morandi[3].
Moreau forme labialisée de l'ancien prénom Maurel[3], du latin Maurus «nord-africain» qui désignait tous les peuples d'Afrique du Nord, puis, par métaphore, tout homme au teint basané, sobriquet possible d'une personne à la peau foncée, tel un maure. Variantes : Mauran, Maurand, Maurandi, Morault, Moraux, Moreaud, Moreaux, Morel, Morelle, diminutifs Morelet, Morelon, Morelot, Morel(l)on, Morellou, Morélec, Morellec, Morellet, Morlet, Morlon, Morlot ; Morello, Morelli, Moreul, Moreux, Mourain[3].
Morin ancien nom de baptême, issu du nom de personne latin Maurinus, du latin Maurus «nord-africain» qui désignait tous les peuples d'Afrique du Nord, puis, par métaphore, tout homme au teint basané, sobriquet possible d'une personne à la peau foncée, tel un maure. Variantes : Morincome, diminutifs Morineau, Morinais, Morinat, Morinaud, Morinaux, Morinel, Morinet, Moriniaux, Morinon, Morinot ; Morinerie (du domaine ou la ferme de Morin), Morinière (du lieu-dit la Morinière), Mornat, Morinat, Mornet, Morrin[3].
Morvan nom d'origine celtique, issu du breton mor signifiant « grand » plutôt que « mer », et de man , « pensée, âme » (soit littéralement « grand par la pensée ») ou du vieux breton uuan (« poussée, assaut ») selon Albert Deshayes[84],[3]. Les écrivains bretons Meven Mordiern ou Francis Gourvil le font dériver de mori et mannos, littéralement « homme de mer », ce qui relève plus de spéculation hasardeuse[85].
Mougel une des variantes hypocoristiques du patronyme vosgien et lorrain Demenge[86],[87], lui-même provenant de Dominicus (Dominique)
Muller Nom alsacien et mosellan qui désigne une personne exerçant le métier de meunier ; de l'allemand müller, issu du latin molinarius (du latin molina « moulin » avec le suffixe -arius.)[88].
Ney variante de l'adjectif germanique neu «nouveau»[4].
Oger/Ogier du germanique adal « noble » et gari « lance »[3].
Onfray, /Onfroy du germanique hunn « ours » et frid « paix » (comme Humphrey)[89].
Opinel
d'Ormesson toponyme désignant un lieu où pousse un petit orme[3].
Ournac d'un hameau appelé Ornac[4].
Oury du germanique odal «patrie» et ric «puissant»[4].
Ouvrard variation du nom Évrard, du germanique eber «sanglier» et hard «fort» «dur»[4], ou variante du mot ouvrier «travailleur» «artisan»[3].
Pagnol Aphérèse du mot : « espagnol »[56]
Paparemborde
Paris variation d'un nom porté notamment par saint Patrice c'est-à-dire Patrick d'Irlande, du latin patricius «patricien» (dérivé de pater «père»)[4].
Parizy de la ville de Paris ou du Parisis[4], peut-être du gaulois pario «chaudron»[90] ou d'un mot celtique par «bateau»[7].
Pasteur nom du métier de berger au Moyen Âge[3].
Payet nom réunionnais.
Paul / Pol nom de baptême popularisé par l'apôtre Paul de Tarse qui a, par modestie, ajouté à son nom hébraïque, Saül, le cognomen romain de Paulus «petit». Variantes : Pauli, Pavot, Poels, Pohl, Pol ; dérivés : Paulen, Paulet, Paulat, Paulo, Pauly, Pollart ; diminutifs : Pas, Pauillan, Paulhan, Paulin, Paulini, Paulinier, Pauwels, Polet, Polin[3].
Pernaud nom porté dans les Landes, contraction du nom composé Pere-Arnaud, Perarnaud (Pierre et Arnaud). Variantes : Pernaut, Pernaux[3].
Perrier Nom dérivé de pierre (habitant près d'un tas de pierres, d'une carrière ou exerçant le métier de tailleur de pierres), sa popularité est liée à l'apôtre Pierre dont le nom est, avec Jean et Jacques le nom de baptême le plus ancien et le plus répandu en France[91]. Variantes, dérivés et diminutifs : Pérard, Pernot, Péron (ou grosse pierre), Perot, Perrault, Perraut, Perreau, Perret, Perrette, Perrenot, Perrot, Piérat, Piér(r)rard, Pierret ; Perriat et Perriault qui sont des inversions de Perriat et Perriot ; Perrichet et Perrichon qui peuvent aussi se rapporter à perron, perrier, «terrain pierreux» ; diminutif Perrin, ses formes voisines, Perrinaud, Perrineau, Perrinel, Perrinet (parfois contracté en Prinet), Perriniaux, Perrinot et le matronyme Perrinelle[3].
Perrault / Perret / Pernot / Perrin Voir Perrier.
Petit référence à un homme petit. Variantes : Lepetit, Petiot
Peugeot nom caractéristique de la France de l'est[92], avec son suffixe diminutif -ot, le radical étant la forme régionale pege «poix»[93]
Pichon voir Petit
Plouffe
Poulidor de l'occitan polidor «beauté»[4], ou variante du nom Polydore, du grec «donnant beaucoup»[3].
Pradel diminutif de l'occitan prada «prairie»[3], même étymologie que le français préau.
Prigent nom d'origine celtique, du breton prit, « beau, noble » et gent, « race », littéralement « de belle race »[94],[3]
Quesnay patronyme normand équivalent du français Chesnay, mais les noms en Quen- peuvent également provenir de quenet, « petit chien » ou de quêne, « chienne » dans le domaine normand-picard. Variantes : Quesney, Quesnoy. Diminutifs : Quesnel, Queneau, Quesnet, Quesnot[32]
Quétier de queste c'est-à-dire impôt, mais plus souvent patronyme normand : de Quétil, nom de personne scandinave Ketill « chaudron », avec changement de terminaison.
Reboul du mot boule, allusion à une personne rondouillarde. Variantes : Boul(l)e, Boul(l)et, Boul(l)ard, Bol(l)ot ; dans le Midi Riboulard[24].
Renoir germanique ragin «conseil» et ward «gardien»[4].
Rey signifie «roi». Patronyme qu'il faut considérer plus comme un sobriquet gagné à des occasions d'être « le roi » (galette des Rois, rôle lors d'une représentation de théâtre médiéval, fête populaire avec rite d'inversion telle que le carnaval). Le nom peut aussi désigner celui qui exploitait des biens appartenant au roi, et non au seigneur local. Variantes : Reig, Reyjal, Reys[3].
Ribes toponyme occitan ou catalan désignant celui dont l'habitation se situe sur la rive (en latin ripa) d'un cours d'eau [3].
Ricard voir Richard. Variantes : Ricardin et Ricardot[31].
Richard issu de l'anthroponyme germanique *Rīkaharduz, composé des deux éléments rīkô «commandant» et harduz «dur, fort». Variantes : Ricard (forme provençale), Richardot, Richardeau, Richardin[31].
Ricklin issu de l'alsacien désignant le chevreau surnom d'homme agile ayant engendré un patronyme. Il est issu du nom de personne d'origine germanique rikilin, forme familière de la racine ric qui signifie puissant surnom d'homme. C'est aussi le diminutif de Rickel[95].
Rimbaud germanique ragin «conseil» et bald «audacieux»[3].
Ringard germanique hring «anneau» et hard «dur, fort». Variantes : Ringeard, Ringot, Ringoot, Ringotte, Ringuet[3].
Riou nom de famille breton, composé de ri, roi, en vieux breton. Il a des variantes (Rio, Ryo, Riec) et des dérivés formés à partir du suffixe gwal, « valeureux » (Riwal, Rivoal, Rialland, Rioualen, Rivalain, Rivalan, Rivallan, Ruallan, Ruellan)[94].
Rives même étymologie que Ribes
Robert de l'anthroponyme germanique Hrodberht, issu de hrod «gloire» et berht «brillant». Variantes : Robard, Robart, Robbe (hypocoristique) ; diminutifs Roberteau(x), Robertet, Roberton, Robertou ; diminutifs bretons Robic, Robichet, Robichon, Robigault, Robigo, Robigou[3].
Robin diminutif de Robert. Doubles diminutifs : Robinard, Robinat, Robinaud, Robinau(l)t, Robinaux, Robineau(x), Robineaud, Robinet, Robino, Robinson (fils de Robin). Matronymes : Robine, Robinette[3].
Rochambeau
Rocard du germanique hrok «corneille» et hard «dur»[3].
Rod du germanique hrod «glorieux». Variantes : Rode, Rodin, Rodon, Roubaud[31].
Rodier nom signifiant «charron», du latin rota «roue»[4], ou d'un mot rodier signifiant «moulin»[3].
Roland du germanique hrod «gloire» et land «pays»[3].
Rousseau diminutif de roux, sobriquet désignant «celui qui a les cheveux roux» et utilisé plutôt comme nom méridional. Ce sobriquet fréquent donne à supposer que les « rouquins » étaient moins rares autrefois qu'aujourd'hui[96]. Variantes : Rossito, Rossiti, Rossit, diminutifs de Rosso ; Roth, Roulx, Roussaux, Rousseaux, Roussel, Rousset, Roussot, Roussy ; doubles diminutifs : Rosselle, Rousselet, Rousselle, Rousselot, Roussin, Rosselin, Roussineau[3].
Ruquier du picard ruchier «éleveur de ruches»[97].
Sagnol de sagne mot d'origine préromane signifiant «terrain marécageux»[3].
Seguin du germanique sig «victoire» et win «ami»[3].
Serres de serre «ligne de crête», issu du latin serra «scie»[3].
Simon de l'hébreu shim`ôn «entendeur». Le prénom est devenu un nom très répandu. Nombreux diminutifs : Simenet, Simenon, Simoneau, Simon(n)et, Simonel, Simoni, Simonin, Simon(n)not, Simony, Simounet. Sémonin et Sémonon dérivent de Sémon, altération de Simon[3].
Sorel dérivé du mot saur signifiant «fauve» «blond-roux» «châtain» (en parlant des cheveux)[3].
Suffren du germanique sig «victoire» et frid «paix»[3].
Sully du toponyme Sully, du latin Sulliacum, domaine d'un Sollius ou Solius, gentilice romain[98]
Tabarly variante de tabarel / tabar qui désignait un manteau long[4].
Tanguy écriture francisée[99] du nom d'origine celtique Tangi, du breton tan, « feu » et ki « chien », littéralement « chien de feu », surnom donné au guerrier. Variantes : Tangui, Tingui, Tinguy[100].
Tapie désigne une construction en pisé. Issu de tapia, sans doute un mot préroman hispanique de formation onomatopéique (qui reproduit le son tap de ce matériau)[3].
Teyssier autre forme du mot tisserand[3].
Théron d'un mot prélatin turo «hauteur» ou du mot occitan teron «source» «fontaine»[3].
Theuriau peut-être une variante de Thierry, du germanique theod «peuple» et ric «puissant»[4].
Thomas issu de l’araméen te'oma (תאומא) signifiant «jumeau». Variantes : diminutifs Thomé et Thomet, plus rarement Tomet ; avec suffixation, Thomasset, Thomasson, Thomassot, Thomassin, Thomassin, Thomazeau[3].
Thorez variante du nom Mathurin, ou dérivé du mot taureau[3].
Urville Urville et Durville peuvent provenir d'une commune Urville comme pour Jules Dumont d'Urville
Vabre du gaulois wabero «ruisseau»[4].
Vandal nom flamand formé de van «de» et dal «vallée», signifiant «de la vallée» ou désignant une origine dans un lieu appelé Dael[3].
Vauban nom d'une localité en Saône-et-Loire, fief nominal du marquis de Vauban[4].
Vautrin Dérivé de Gauthier.
Verlaine diminutif latin villana «petite ferme»[4].
Verne de l'occitan et du franco-provençal vern(e), du gaulois verno «aulne»[6].
Vianney Voir Vivien.
Vincent nom de baptême issu du latin vincens «qui triomphe». Diminutifs : Vincelot, Vincelet, Vincelst, Vincendeau, Vincendon, Vinceneux, Vincens (graphie savante), Vincenti[3]. La prononciation de l'Est a donné Vinson ou Vinçon, d'où, par confusion de finales, Vinsot, Vinseau. L'aphérèse aboutit à Cent (Flandre)[101].
Viot du germanique wid «bois»[4], ou variante du nom Guy / Vitus, sans doute dérivé du latin vita «vie»[3].
Vivien Nom de baptême et de famille issu du latin vivianus «vivant» (en Dieu). Quelques variantes : Viviant, Viviand, Viviand, et, par aphérèse (amuïssement du v intervocalique) Viant, Vian. Diminutifs : Viennet (de Viviennet), Viennet (de Viviennoi), et Viénet, Viénet, Vianet (de Vivianet) souvent écrit Vianey ou Vianney. Formes italiennes : Viani, Viviani[3].
Vivier désigne le propriétaire, ou le plus souvent l'homme chargé de l'entretien des viviers, à carpes ou à tanches, car ces bassins étaient l'apanage de propriétés riches, généralement une abbaye ou une seigneurie. Variantes : Viviers, Viviès, Viviet, Viviez. Formes féminines : Vivière, Vivières. Forme méridionale Vives[45].
Willaume variante septentrionale (est, nord) du nom Guillaume, du germanique willi «volonté» et helm «casque» «heaume»[4].
Xambo forme catalane de chambon, du gaulois cambo «courbe de rivière»[4].
Yvard nom de personne scandinave Yver, du norrois iva «if» et harja «armée»[4].
Zabel sans doute une aphérèse d'un nom de personne qui pourrait être Élisabeth ou Isabel[3] (notamment arménien). Aussi nom de famille allemand, du vieux haut allemand zabal « table de jeu » (allemand Schachzabel « jeu d'échecs ») issu du latin tabula, surnom d’un joueur ou d’un fabricant de jeux.

Bibliographie

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Notes et références

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  1. Recensement à partir d'un fichier statistique contenant près de 66 millions de personnes nées en France entre 1891 et 1990.
  2. a et b Mergnac 2003, p. 13.
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh bi bj bk bl bm bn bo bp bq br bs bt bu bv bw bx by bz ca cb cc cd ce cf cg ch ci cj ck cl cm cn co cp cq cr cs ct cu cv cw cx cy cz da db dc dd de df dg dh di dj dk dl dm dn do dp dq dr ds dt du dv dw dx dy dz ea eb ec ed ee ef eg eh ei ej ek el em en eo ep eq er es et eu ev ew ex ey et ez « Dictionnaire des noms de famille et leur étymologie », sur jeantosti.com (consulté le )
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay az ba bb bc bd be bf bg bh bi bj bk bl bm bn bo bp bq br bs bt bu bv et bw « Nom de famille en France: popularité, origine, étymologie, état-civil, généalogie », sur www.filae.com
  5. a b c d e f g h et i « TLFi », sur atilf.atilf.fr
  6. a b c d e f g et h « Mots et étymons de la langue gauloise - 4 - L'encyclopédie - L'Arbre Celtique », sur www.arbre-celtique.com
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  8. « ORIGINE DES NOMS FRANÇAIS », sur www.geopatronyme.com
  9. CNRTL [1]
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  11. Mergnac 2003, p. 18.
  12. Nordic Names : étymologie d’Ásgautr (anglais)
  13. François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Angoville, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425), p. 68
  14. Nordic Names : étymologie d’Ásketill (anglais)
  15. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Ancourteville, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 29
  16. « Atrébates • 133 • L'encyclopédie • L'Arbre Celtique », sur encyclopedie.arbre-celtique.com
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  20. Hector Iglesias. IIe partie : Formation, origine et signification des noms de lieux, de personnes et de famille recensées. - Chapitre V : Origine et signification des noms de famille d’origine française, occitane, hispanique et autres, 2000, p. 1
  21. Larchey 1994, p. 48.
  22. Cellard 1983, p. 121.
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  27. Xavier Delamarre Dictionnaire de la Langue gauloise, éditions Errance, 2003, pages 82-83.
  28. Marie-Thérèse Morlet, dans son livre Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle paru après la mort de Dauzat, ne recense pas ce nom germanique, mais « seulement des Boto, Buato, Botzo dont le -t-, intervocalique, doit s'altérer ou s'amuïr, conformément aux lois de la phonétique historique. »
  29. Mulon 2002, p. 92.
  30. Cellard 1983, p. 55.
  31. a b c d et e Cellard 1983, p. 56.
  32. a b et c Cellard 1983, p. 247.
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  36. Les noms de famille du Sud-Ouest, Archives et culture, , p. 19.
  37. a et b A. Dauzat, Les Noms de Familles de France, 1988 page 140.
  38. a et b Larchey 1994, p. 70.
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  41. a et b Albert Dauzat, Les noms de famille de France, 1988, page 99, Librairie Guénégaud, (ISBN 285023-080-4)
  42. Ceci porte un nouveau témoignage sur les avatars qu'ont subis les noms au cours de l'histoire, il faudrait voir la contraction de d'Airas, appellation donnée à une personne originaire de la localité dite Airas/Ayras. cf. Thierry Deras « Famille Deras - Desrats de Normandie », Groslay, 1996.
  43. A. Dauzat Dictionnaire Étymologique des Noms de Familles et des prénoms de France, 1951.
  44. Les noms de famille des Deux-Sèvres., Paris, Archives & culture, , 303 p.
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  50. (en) Benzion C. Kaganoff, A dictionary of jewish names and their history, Rowman & Littlefield, , p. 149.
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  65. Même origine germanique que l'anglais board (en).
  66. Francis Gourvil, Daniel Bernard, « L'anthroponymie de Cléden-Cap-Sizun (Finistère) », Revue internationale d'onomastique, vol. 2, no 1,‎ , p. 49
  67. Dominique Barthélemy, « Les noms de famille sont nés au Moyen Age », L'Histoire, no 130,‎ , p. 72.
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  78. Cellard 1983, p. 82.
  79. Les coquilles des grèves récoltées au cours du trajet vers le Mont Saint-Michel se rencontrent ainsi dans les blasons de ces familles françaises.
  80. Cellard 1983, p. 83.
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  92. Dans l'est, on dit encore pegeux, ou pegeoux, pour « poisseux, collant » ; c'est même un sobriquet de cordonnier.
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  97. Gérard Boutet, La France en héritage, Librairie Académique Perrin, , p. 42.
  98. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 590.
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  100. Abalain 1996, p. 22.
  101. Cellard 1983, p. 95.

Articles connexes

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Liens externes

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