Aller au contenu

Épinonville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Épinonville
Épinonville
Église Saint-Baldéric.
Blason de Épinonville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes Argonne-Meuse
Maire
Mandat
Noëlle Job
2020-2026
Code postal 55270
Code commune 55174
Démographie
Gentilé Épinonvillois, Épinonvilloises
Population
municipale
74 hab. (2021 en évolution de +7,25 % par rapport à 2015)
Densité 5,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 39″ nord, 5° 04′ 52″ est
Altitude Min. 178 m
Max. 272 m
Superficie 14,06 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Clermont-en-Argonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Épinonville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Épinonville
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Voir sur la carte topographique de la Meuse
Épinonville
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Épinonville

Épinonville est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Épinonville, Éclisfontaine, Ivoiry.

Cours d'eau

[modifier | modifier le code]
  • Andon (rivière)
  • Liste des cours d'eau[1] :
    • 17402 Ruisseau de Baronvaux,
    • 17404 Ravin de Bouage,
    • 17405 Les Erables,
    • 17406 Ruisseau d'Exmorieux.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants de la Meuse et de la Seine au sein respectivement du bassin Rhin-Meuse et du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau l'Andon (Bras-Nord), le ruisseau de Baronvau, le cours d'eau 01 du Ravin de Bouage et le ruisseau de Mayange[2],[Carte 1].

L'Andon (Bras-Nord), d'une longueur de 24 km, prend sa source dans la commune de Montfaucon-d'Argonne et se jette dans la Meuse à Doulcon, après avoir traversé onze communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Épinonville[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 974 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Septsarges », sur la commune de Septsarges à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 942,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,7 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Épinonville est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,6 %), prairies (31,9 %), forêts (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Spanulfi-villa (Xe siècle) ; De Espenonville (1272) ; Sphanulphi-villa (1549) ; Esperondi-villa (XVIe siècle) ; Uspenonville (1648) ; Esprenonville (1656) ; Espenonville (1700) ; Épinouville (1745)[16].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Budget et fiscalité 2014

[modifier | modifier le code]

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[17] :

  • total des produits de fonctionnement : 30 000 , soit 493  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 33 000 , soit 439  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 19 000 , soit 262  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 53 000 , soit 722  par habitant ;
  • endettement : 0 , soit 0  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 8,10 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 4,70 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 12,95 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,61 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 2003 mai 2020 Jean Trassart    
mai 2020 En cours Noëlle Job[18]   Ancienne agricultrice

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

En 2021, la commune comptait 74 habitants[Note 3], en évolution de +7,25 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
320340342377429440431421416
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
412411407401402397361365348
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
321322277195213187199175160
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
15113611011310076808067
2017 2021 - - - - - - -
7274-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
Mosaïque au-dessus de l'entrée de l'église Saint-Badéric
Chapelle Saint-Nicolas d'Ivoiry, le clocher.
Vestiges de l'église Saint-Nicolas d'Ivoiry.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Baldéric[23], la première début du XVIIe siècle détruite, remplacée par une nouvelle au XVIIIe siècle, restaurée après 1918.
  • Chapelle Saint-Nicolas d'Ivoiry, la cloche de 1924 est offerte par madame Ditson de New-York en souvenir du colonel américain Frédérick Gabbaith du 147e régiment d'infanterie est blessé à Ivoiry.
  • Vestiges de l'église Saint-Nicolas d'Ivoiry, détruite par un ouragan en 1974.
  • Monument aux morts[24],[25].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Épinonville Blason
Chapé ondé : au 1) De gueules au rameau d'aubépine tigé et feuillé d'or, fleuri d'argent au bouton d'or étoilé entouré de dix losanges de gueules, accompagné d'un chevronnel ondé d'or haussé jusqu'au trait de partition; au 2) d'azur, chargé à dextre d'un loup ravissant d'argent contourné et à senestre d'un lion du même à queue fourchue ;
Détails
Création de R.A. Louis et D. Lacorde avec les conseils de la Commission Héraldique de l'UCGL. Adoptée en avril 2012.
Éclisfontaine
Blason de Éclisfontaine Blason
De gueules au loup ravissant d'argent surmonté à dextre d'un besant d'or chargé d'un tourteau d'azur plus petit et à senestre d'une fontaine héraldique d'azur traversée de deux sources d'argent et bordée d'or.[26]
Détails
Création Robert André Louis, Dominique Lacorde. Adopté en avril 2012 en même temps que celui de la commune dont ce village fait partie.
Ivoiry
Blason de Ivoiry Blason
D'azur au lion d'argent à la queue fourchue, armé et lampassé de gueules, surmonté à dextre d'une mitre et à senestre d'une cloche, les deux d'or; le tout enfermé dans un orle ondé en filet du même. [27]
Détails
Création Robert André Louis, Dominique Lacorde. Adopté en avril 2012 en même temps que celui de la commune dont ce village fait partie.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Épinonville » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Annexe de l'arrêt n°2010-0013 du 21-01-2010 relatif à la liste des cours d'eau à prendre en compte dans le département de la Meuse, des bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE)
  2. « Fiche communale d'Épinonville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. Sandre, « l'Andon (Bras-Nord) »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Épinonville et Septsarges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Septsarges », sur la commune de Septsarges - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Septsarges », sur la commune de Septsarges - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 78.
  17. Les comptes de la commune
  18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Qui était Saint Baldéric ?
  24. Synthèse des relevés - Épinonville
  25. (Cimetière communal
  26. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
  27. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.