Église Saint-François-d'Assise de Besançon
Église Saint-François-d'Assise | |
L'église en 2009. | |
Présentation | |
---|---|
Nom local | Église Saint-François |
Culte | Catholique romain |
Type | Église |
Rattachement | Archidiocèse de Besançon |
Début de la construction | 1970 |
Fin des travaux | 1972 |
Style dominant | Moderne |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Ville | Besançon |
Coordonnées | 47° 13′ 22″ nord, 5° 58′ 43″ est |
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L’église Saint-François-d’Assise est un édifice construit au cours du XXe siècle et un lieu de culte catholique, dans le quartier de Planoise à Besançon.
Édifice
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]L'édifice est construit au début des années 1970 sur les plans de l'’architecte et urbaniste Maurice Novarina[1], créateur du secteur des Époisses[2].
Il est inauguré le [1].
Architecture
[modifier | modifier le code]L’édifice est essentiellement constitué de béton et de contreplaqué, il est dessiné en « carré », à l’instar des églises traditionnelles, en forme de croix. Le monument ne dispose d’aucun clocher.
À l'intérieur, dans le chœur, une sculpture représentant « La résurrection », due à l'artiste Jean Gilles, frère du père Gilles, est inaugurée en 2002. Une tapisserie fabriquée en 1972 par les paroissiens se trouve dans une salle.
À l’extérieur, une fresque de 33 000 éléments, réalisée par l’artiste Pascutto[3].
Démolition puis reconstruction
[modifier | modifier le code]Malgré la réfection du toit en 2008, l'édifice a continué à se dégrader. Depuis , la porte principale du bâtiment est condamnée, il est devenu trop dangereux d'y pénétrer[4].
En 2024, la décision est prise par l'évêché, propriétaire des lieux[5], de démolir le bâtiment puis de le reconstruire au même endroit[6],[7]. Le , le bâtiment est vidé lors d'un « vide-église »[8].
Lieu de culte
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]En 1972, cette église est le seul lieu de culte chrétien du quartier, bien que ce dernier devait en accueillir pas moins de cinq, d’où sa position annexe par rapport au centre de Planoise. Les fidèles des années 1950 à 1972 se réunissaient dans la ferme Roy[9], là où est actuellement le parc des expositions Micropolis avant la construction du monument, situé au fond de la place Jean Moulin, dans le secteur des Époisses et proche du boulevard ouest[3].
La déchristianisation dans le secteur se fait ressentir de plus en plus… pas plus d’une centaine de pratiquants rejoignent les bancs de l’église les soirs de fête (Noël, Pâques), ce qui a largement découragé les autres projets d’églises dans le quartier[3].
Les locaux annexes (salles Jean XXIII) ont été revendues depuis. Le presbytère est désaffecté. En 2024, le curé habite à la maison paroissiale de Saint-Ferjeux[3].
Paroisse
[modifier | modifier le code]Cette église est le seul lieu de culte de la paroisse « Saint François d'Assise Besançon »[10], l'une des six paroisses du doyenné de Besançon, au sein de l'archidiocèse de Besançon[11].
À son apogée, la paroisse animait de nombreuses activités (chorale africaine, chorale pour jeunes, club de tout âges, associations caritatives…) et a compté jusque quatre prêtres[3].
En 2005, Jean-François Francisco, jeune de la paroisse, est ordonné prêtre[3]. En 2024, il est vicaire épiscopal et doyen des plateaux du Doubs.
Liste des curés
[modifier | modifier le code]Sept curés se sont succédé depuis 1970 :
- -1979 : père Gilles, investi dans des associations pour l’insertion des asiatiques :
- 1979-1983 : Pierre Bergier ;
- 1983-2000 : Maurice Bez, nommé ensuite responsable des relations de l’évêché avec les musulmans ;
- 2000-2015 : Gérard Thévenin[3] ;
- 2015-2018 : Christophe Jacquinot ;
- 2018-2019 : Sébastien Girard ;
- depuis 2019 : François Boiteux[10], également doyen et curé des paroisses Saint-Férréol et Saint-Jean-Baptiste.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « L'église St François : un bâtiment qui ne paie pas de mine », sur un blog de la cité, (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Philippe Sauter, « L’église de Planoise fête ses cinquante ans », sur le site du quotidien L'Est républicain, (consulté le ).
- Le planoise de Novarina.
- « L'église St François : un bâtiment qui ne paie pas de mine », sur un blog de la cité, (consulté le ).
- Isabelle Brunnarius, « Une nouvelle église dans le quartier Planoise à Besançon : "On a plus l’habitude de voir des églises se fermer plutôt que d’en reconstruire" », sur le site de la chaîne France 3, (consulté le ).
- « Le diocèse souhaite optimiser son patrimoine », sur le site du quotidien L'Est républicain, (consulté le ).
- Anthony Georges, « L’église de Planoise bientôt démolie puis ressuscitée », sur le site du quotidien L'Est républicain, (consulté le ).
- Ludovic Laude, « Besançon : une démolition à venir de l'église Saint-François-d'Assise », sur le site du quotidien L'Est républicain, (consulté le ).
- Un "vide-église" avant de reconstruire une église dans Planoise à Besançon.
- Arnaud Fromage, « Besançon : une démolition à venir de l'église Saint-François-d'Assise », sur le site de la station France Bleu, (consulté le ).
- Site de l'archidiocèse de Besançon.
- Site de l'archidiocèse de Besançon.