École normale
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Source : Tropenmuseum.
École normale est un terme générique qui peut désigner tout établissement de formation de maîtres ou de chercheurs, sous le nom d'école des maîtres, école des professeurs ou école des instituteurs, et en particulier :
En Belgique
[modifier | modifier le code]Au Canada
[modifier | modifier le code]- Au Québec (Canada), une École normale formait les enseignants des écoles primaires de 1857 à 1974.
En France
[modifier | modifier le code]- Une école normale supérieure (ou ENS), établissement d'enseignement supérieur chargé de la formation d'enseignants et de chercheurs. Il en existe actuellement quatre en France :
- École normale supérieure (rue d'Ulm - Paris), dont les origines remontent à la Révolution française, fondée au début pour les hommes et qui a fusionné en 1985 avec l'École normale supérieure de jeunes filles ou École normale supérieure de Sèvres fondée en 1881 ;
- ENS de Lyon, dont les origines sont les écoles normales supérieures de St-Cloud (hommes) et Fontenay (femmes) ;
- ENS Paris-Saclay, anciennement ENS Cachan, qui a remplacé en 1985 l'École Normale Supérieure de l'enseignement technique (ENSET) ;
- ENS de Rennes, fondée en 2013.
- Une école normale primaire, dite aussi pour les hommes « école normale d'instituteurs ou école normale de garçons » et pour les femmes « école normale d'institutrices ou école normale de filles », établissement chargé de la formation des instituteurs et des institutrices, remplacé en 1989 par l'institut universitaire de formation des maîtres (IUFM), en 2013 par l'école supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE), puis en 2019, par l'institut national supérieur du professorat et de l'éducation (INSPE).
- L'École normale, dite de l'an III, institution révolutionnaire à l'origine de l'École normale supérieure (rue d'Ulm - Paris),
- L'École normale de musique de Paris, établissement d'enseignement musical privé,
- L'École normale catholique, établissement d'enseignement privé catholique,
- Une École normale spécialisée, fondée en 1947 à Beaumont-sur-Oise, devenue successivement centre national de pédagogie spéciale (CNPS)[1] en 1951, puis centre national d'études et de formation pour l'adaptation scolaire et l'éducation spécialisée[2] en 1973.
En Italie
[modifier | modifier le code]- En Vallée d'Aoste, l'établissement d'enseignement supérieur situé à Aoste et chargé de la formation d'enseignants est historiquement dénommé Institut magistral[3].
En Suisse
[modifier | modifier le code]- En Suisse, l'école normale (en allemand : Lehrerseminar ; en italien : scuola magistrale) était le lieu de formation des enseignants du préscolaire au secondaire avant l'introduction et l'uniformisation de la formation au sein des différentes Hautes écoles pédagogiques (HEP) au début des années 2000. Les premières écoles normales publiques apparaissent dans les années 1830, à la suite de l'introduction de l'école obligatoire, qui fait augmenter le besoin d'instituteurs. Dans quelques cantons, les écoles normales constituent une section de l'école cantonale (gymnase), par exemple à Schaffhouse (1826, 1851), Neuchâtel (1867) et Genève (1872). À la fin des années 1930, la Suisse comptait 45 écoles normales (43 en 1950, 49 en 1998) : 27 publiques et 18 privées, 21 des premières et 9 des secondes étant ouvertes (ou réservées) aux femmes. La formation, succédant aux neuf ans de scolarité obligatoire, durait généralement quatre ans, trois au Tessin et à Neuchâtel, cinq à Lucerne (dont un an de cours préparatoire). Dans la plupart des cantons, elle est portée à cinq ou six ans dans les années 1980 (quatre pour les maîtresses d'économie domestique, trois pour les maîtresses enfantines)[4].
Ailleurs
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- loi no 51-1487 du 31 décembre 1951
- arrêté du 2 mai 1973
- Communiqué du Conseil de la Vallée - Présentation du volume sur père Nilo Dondeynaz.
- Hans-Ulrich Grunder (trad. Marie Ellenberger-Leuba), « Écoles normales » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .