1742 en France
Apparence
Chronologies
Audience donnée par Louis XV à l’ambassadeur de Turquie, en 1742.
1739 1740 1741 1742 1743 1744 1745 Décennies : 1710 1720 1730 1740 1750 1760 1770 Siècles : XVIe XVIIe XVIIIe XIXe XXe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Architecture, Arts plastiques (Dessin, Gravure, Peinture et Sculpture), (), (), Littérature (), Musique (Classique) et Théâtre |
Cette page concerne l’année 1742 du calendrier grégorien.
Événements
[modifier | modifier le code]- 11 janvier : le roi donne audience à Saïd-Méhémet Pacha, ambassadeur extraordinaire de la Porte dans la Grande Galerie du château de Versailles[1].
- 24 mars : levée de 30 000 miliciens. Un nouvel appel de 30 000 hommes levés principalement dans les villes a lieu le [2].
- Mars : prêt de 20 millions remis au contrôleur général Orry par cent particuliers, contre assignations sur les fermes payables en 1744 et portant intérêt à 7 à 7,5 %[3].
- 27 mai : le clergé accorde au roi un don gratuit extraordinaire de douze millions de livres[4]. Il est en contrepartie exempté de l’impôt du dixième (arrêt du conseil du )[5].
- 18 juin : Benoît XIV béatifie Jeanne de France[6].
- Juin : édit créant 600 000 livres de rentes perpétuelles sur les postes au denier 20 (5%)[3].
- 27 août : le cardinal de Tencin et le comte d’Argenson, du clan dévot, adversaires de Fleury, entrent au Conseil d’en haut, tandis que le maréchal de Noailles remplace Coigny à la tête des armées[7]. Le duc Adrien de Noailles, ancien protégé de Madame de Maintenon, accède progressivement à la situation de conseiller officieux de Louis XV (lettre du 10 octobre)[8].
- Novembre : Marie-Anne de Mailly devient la maîtresse de Louis XV. Elle est nommée dame d’honneur de la reine[9].
- 17-26 décembre : retraite de Prague[10].
- Pour financer la guerre, Philibert Orry emprunte à partir de 1742 des sommes importantes par l’intermédiaire des États provinciaux, notamment ceux du Languedoc, dont le crédit est meilleur que celui du roi et qui font office de banque régionale. En 1742, les États de Bourgogne prêtent 2 millions, ceux de Provence 2 millions, ceux de Bretagne 2,4 millions[3].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Eudoxe Soulié, Notice du Musée Impérial de Versailles, vol. 1, Charles de Mourgues frères, (présentation en ligne)
- Léon Clément Hennet, Les milices et les troupes provinciales, L. Baudoin, (présentation en ligne)
- Mireille Touzery, L’invention de l’impôt sur le revenu : La taille tarifée 1715-1789, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 618 p. (ISBN 978-2-11-087168-8, présentation en ligne)
- Bibliothèque nationale, Catalogue de l'histoire de France, Firmin-Didot, (présentation en ligne)
- Philippe Antoine Merlin, Répertoire universel et raisonné de jurisprudence, vol. 13, Paris, Garnery, (présentation en ligne)
- Claude-Charles Pierquin de Gembloux, Histoire de Jeanne de Valois, duchesse d’Orléans et de Berry, Reine de France, fondatrice de l’Ordre des annonciades, Gaume frères, (présentation en ligne)
- Yves Combeau, Le comte d'Argenson, 1696-1764 : Ministre de Louis XV, École nationale des chartes, , 534 p. (ISBN 978-2-900791-28-8, présentation en ligne)
- Gaston Louis Emmanuel Du Fresne marquis de Beaucourt, Paul Allard, Jean Guiraud, Revue des questions historiques, vol. 3, Librairie de Victor Palmé, (présentation en ligne)
- Jean-Pierre Giraudoux, Jean-Baptiste Racine, une vie cornélienne, Grasset, , 384 p. (ISBN 978-2-246-78960-4, présentation en ligne)
- Frédéric Schoell et Franz Xaver Zach, Cours d'histoire des états européens, vol. 42, Duncker et Humblot, (présentation en ligne)