Senozan
Senozan | |||||
L'église Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Mâconnais Beaujolais Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Vincent Faguet 2020-2026 |
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Code postal | 71260 | ||||
Code commune | 71513 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 127 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 232 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 23′ 39″ nord, 4° 51′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 167 m Max. 285 m |
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Superficie | 4,86 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Martin-Belle-Roche (banlieue) |
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Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hurigny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | mairie-senozan.fr | ||||
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Senozan est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village de Senozan dispose d'un petit centre-ville, où rues et ruelles tissent leurs liens autour d'une place arborée de platanes. L'église en est le site le plus élevé ; l'hôtel de ville, après avoir été abrité dans l'école publique du village jusqu'en 1983, est installé dans l'ancienne boulangerie café qui succédait à une sorte de relais de poste. Ce grand bâtiment à la poutraison ancestrale accueille désormais les salles municipales et les pompiers.
La gare de Senozan sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles est située sur la commune. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) du réseau TER Bourgogne, desservie par des trains express régionaux[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La Saône coule en contrebas de la commune.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 861 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Senozan est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Martin-Belle-Roche[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,6 %), zones urbanisées (14,1 %), forêts (13 %), prairies (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %), eaux continentales[Note 5] (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les habitants, selon les anciens, s'appellent les Paquenas, on parle aussi de Paquenards et Paquenardes. Ce nom viendrait des bergers qui allaient faire paître leurs chèvres dans les pâturage, appelé à l'époque des Pâquis.[réf. nécessaire]
Histoire
[modifier | modifier le code]Le château de Senozan, comme celui de Lugny, a été détruit par le feu au début de la Révolution française, durant la « Grande Peur » qui sévit en Mâconnais ; certaines bâtisses sont toujours visibles[15]. Ce château appartenait à cette époque au frère de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d'Autun puis ministre des Affaires étrangères de Napoléon Ier et de Louis XVIII. Avant cela, il appartint à de nombreux propriétaires successifs, notamment, au XVIe siècle, à Françoise de Maréschal[16].
1793 : Saint-Pierre-de-Senozan, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Senozan[17]. Un nom que la commune porte encore de nos jours, à l'instar de quatre autres communes du département de Saône-et-Loire qui, comme Senozan, ont conservé leur nom révolutionnaire[18].
Patrimoine
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Pierre de Senozan datant de 1729 est classée aux monuments historiques. Elle renferme des boiseries et de magnifiques peintures murales du XVIIIe en cours de restauration. Cette église est une des plus belles et une des plus riches du département et sans doute de la région.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2021, la commune comptait 1 127 habitants[Note 6], en évolution de +0,71 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Vignoble
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Pour l'enseignement secondaire, Senozan, avec dix-huit autres communes, relève de la carte scolaire du collège « Victor Hugo » de Lugny.
Culte
[modifier | modifier le code]Senozan appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux en Mâconnais, paroisse qui a son siège à Lugny et qui regroupe la plupart des villages du Haut-Mâconnais.
USSMS - Union Sportive Saint-Martin Senozan
[modifier | modifier le code]Le club de football de l'USSMS fut créé en 1963. Le club compte près de 150 enfants, seniors et dirigeant lors de la saison 2011-2012. L'équipe fanion évolue en Promotion de District. La réserve quant à elle évolue en Deuxième division et l'équipe C est en Quatrième division.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Sont à voir à Senozan :
- à proximité du centre-ville, l'ancien château de la « Dame » de Senozan ;
- l'église Saint-Pierre construite au début du XVIIIe siècle, édifice consacré du diocèse d'Autun, relevant de la paroisse Notre-Dame-des-Coteaux-en-Mâconnais (Lugny) ;
- deux lavoirs.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Martin-Belle-Roche comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site SNCF TER Bourgogne : Gare de Senozan lire (consulté le 22 septembre 2013).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Senozan et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Martin-Belle-Roche », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Senozan ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Château qui fut investi et incendié le 28 juillet 1789. Source : Georges Lefebvre, La Grande Peur de 1789, Armand Colin, Paris, 1932.
- « La dame de Senozan », article de Philippe Viardot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 152 de décembre 2007 (pages 20 et 21).
- À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
- Avec : Donzy-le-National, Laives, La Roche-Vineuse et Burnand.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.