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Philips Records

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Philips Records
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo du groupe Philips utilisé sur le coffret Philips Classics - The Stereo Years publié en 2016[1].
Fondation 1950
Disparition 2009
Fondateur Philips Phonografische Industrie N.V. (PPI), filiale du groupe Philips
Statut Inactif
Maison de disques PPI (1950-1971)
PolyGram (1972-1998)
Universal Music (1999-2008)
Genre Musique classique, opéra, variétés, pop, rock, jazz, chanson française, schlager, MPB, J-pop, musiques du monde, musique de film
Pays d'origine Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Siège Baarn

Philips Records, dans les pays francophones Disques Philips, communément appelé simplement Philips, est un label discographique multinational créé en 1950 par la maison de disques néerlandaise Philips Phonografische Industrie N.V. (PPI), une filiale du groupe électronique Philips[2].

En 1962, PPI s'associe à la maison de disques allemande Deutsche Grammophon GmbH, une division du groupe Siemens, pour fonder une coentreprise sous le nom de Grammophon-Philips Group (GPG)[3]. Cette association conduira à la création en 1972 de PolyGram, une des majors de l'industrie musicale. À partir de 1962, le label Philips est géré au niveau mondial par GPG, puis par PolyGram.

À la fin des années 1980, après la divestiture de Siemens dans la major, PolyGram devient une filiale à part entière du groupe Philips. En 1998, celui-ci décide de se désengager du secteur de l'industrie musicale et cède PolyGram au groupe canadien Seagram, propriétaire d'Universal Music Group (UMG)[4]. L'année suivante, PolyGram fusionne avec UMG. Entre 1999 et 2008, UMG continue l'exploitation du label Philips sous un contrat de licence de marque avec le groupe Philips.

À partir de 2009, UMG abandonne l'utilisation du label Philips, excepté pour des rééditions d'albums notables provenant du back-catalogue Philips.

Histoire

Philips Phonografische Industrie (PPI)

Logo historique des disques Philips.

En 1950, le groupe Philips réunit toutes ses activités discographiques au sein d'une nouvelle filiale baptisée Philips Phonografische Industrie (PPI) dont le siège est à Baarn aux Pays-Bas. Afin d'encourager les ventes de phonographes et de tourne-disques fabriqués par le groupe Philips, PPI utilise le nom et le logo blason du groupe Philips comme label pour les disques qu'elle produit. Les premiers albums publiés par PPI sous étiquette Philips sont des disques de musique classique. S'ensuivent des albums de musique de variétés enregistrés par des artistes de différentes nationalités.

L'objectif du groupe Philips est de faire de PPI la première maison de disques en Europe[5]. Au fil des années, plusieurs initiatives sont prises en ce sens.

Album Philips des années 1950.

En 1951, PPI signe un accord de distribution réciproque avec la maison de disques américaine Columbia Records qui voit PPI commercialiser les disques Columbia sous étiquette Philips en Europe (la marque Columbia étant détenue par EMI dans les pays européens) et Columbia distribuer les disques Philips sous le label Epic aux États-Unis[6]. Les deux maisons de disques sont complémentaires au niveau de leur catalogue (Columbia est très présente dans la musique de variétés et le jazz alors que PPI l'est dans la musique classique) ce qui leur permet d'étoffer leur offre et, ainsi, d'accroitre leurs ventes dans leurs territoires respectifs. Cet accord prendra fin dix ans plus tard avec la création par Columbia d'une division internationale sous le nom de CBS Records International[7].

En parallèle, PPI se lance dans une politique d'acquisition d'autres maisons de disques à travers le monde. En 1951, PPI rachète la Société Phonographique Française Polydor S.A en France et, en 1958, la Companhia Brasileira De Discos au Brésil. L'un des plus importants rachats est celui de Mercury Records aux États-Unis en 1962, qui permet à PPI de lancer le label Philips sur le territoire américain. PPI ouvre également des filiales dans plusieurs pays dont le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, l'Italie, les pays nordiques, l'Argentine et le Japon. À la fin de 1966, PPI est présente dans 64 pays[8].

Musicassette de l'album A Girl Called Dusty.

En matière d'innovation, au printemps 1965 PPI introduit sur le marché européen, sous le nom de « musicassettes », les premières cassettes audio préenregistrées[9]. L'année suivante, la filiale américaine de PPI lance les musicassettes aux États-Unis sous le label Mercury[10]. L'augmentation rapide des ventes d'appareils à cassettes à travers le monde, en particulier pour les automobiles, va conduire PPI à publier une grande partie de ses albums à la fois au format disque et au format cassette.

LP sous label Pergola.

Un autre axe de croissance poursuivi par PPI est le lancement de nouveaux labels pour compléter l'offre des disques Philips : Fontana en 1956 (spécialisé dans la musique de variétés et le jazz), Pergola en 1961 (rééditions à prix réduit d'albums à succés et de disques pour la jeunesse)[11] et Vertigo en 1969 (publication d'albums de rock progressif). Le label américain Mercury, devenu la propriété de PPI en 1962, est utilisé de manière similaire en dehors des États-Unis pour produire de nouveaux artistes.

PolyGram

En 1962, PPI et la société allemande Deutsche Grammophon, filiale de Siemens, s'associent et créent une coentreprise sous le nom de Grammophon-Philips Group (GPG) regroupant toutes leurs activités musicales. GPG est rebaptisée PolyGram en 1972 après une réorganisation de la coentreprise qui conduit à la fusion entre PPI et Deutsche Grammophon. La nouvelle entité est détenue à parts égales par le groupe Philips et par Siemens[12]. PolyGram comprend deux divisions : Polydor International GmbH, qui est responsable des labels Deutsche Grammophon, Polydor, MGM Records et Verve Records, et Phonogram International B.V, qui est responsable des labels Philips, Mercury, Fontana, Pergola et Vertigo.

Barry White a été publié par Philips sous licence de 20th Century Records.

En raison de son implantation mondiale, PolyGram signe des contrats de distribution avec des maisons de disques concurrentes afin de publier leurs enregistrements dans les pays où ces maisons de disques ne sont pas présentes. Cela permet aux différents labels de PolyGram, dont Philips, d'ajouter de nouveaux artistes à succès dans leurs catalogues locaux. Par exemple, Philips publie dans plusieurs pays, sous son label, les albums du chanteur Barry White, qui est un artiste du label américain 20th Century Records (en). De manière similaire, Philips publie en Espagne et en Allemagne plusieurs albums du groupe Genesis, dont Nursery Cryme enregistré et publié au Royaume-Uni en 1971 par Charisma Records. Aux Pays-Bas et au Japon, Philips lance l'album du chanteur américain Jim Croce intitulé You Don't Mess Around with Jim (en), enregistré et publié aux États-Unis en 1972 par ABC Records.

Au début des années 1980, PolyGram faisant face à d'importantes difficultés financières provoquées par le déclin du disco[13], son PDG, Jan Timmer[14], met en œuvre une stratégie de rationalisation et de spécialisation des différents labels de la major du disque pour réduire ses coûts de fonctionnement. Une des initiatives prises est de recentrer au niveau mondial le label Philips sur la musique classique, domaine où le label est reconnu internationalement, les labels Mercury et Polydor reprenant les artistes de Pop et de Rock produits par Philips. Toutefois, dans un nombre limité de pays, dont le Brésil, la France et le Japon, où le label Philips détient une notoriété importante en dehors de la musique classique, des disques de tous les styles musicaux continuent d'être publiés sous étiquette Philips.

Au vu des problèmes financiers rencontrés par PolyGram, Siemens cherche à quitter l'entreprise. Entre 1985 et 1987, le groupe Philips rachètent les parts de Siemens dans PolyGram, devenant l'actionnaire majoritaire[5].

Philips Classics Productions

CD édité par Philips Classics.

À la suite de la décision de PolyGram de dédier le label Philips principalement à la musique classique, un nouveau label, Philips Classics, voit le jour. En 1983, PolyGram débute la commercialisation des premiers albums Philips Classics au format CD. Peu de temps après, la division Philips Classics Productions est créée, qui a la responsabilité à travers le monde des albums de musique classique publiés sous les labels Philips, Decca, et Mercury. Dans les années qui suivent, le succès rencontré par les disques compacts auprès des mélomanes va doper les ventes du nouveau label Philips Classics et aider PolyGram à renouer avec les bénéfices.

En 1997, PolyGram réunit le label Philips Classics avec trois autres de ses labels de musique classique - Point Classics, Gimell et Imaginery Road - au sein d'une nouvelle division intitulée Philips Music Group qui remplace Philips Classics Productions[12].

Universal Music Group

En 1998, la direction du groupe Philips prend la décision de désengager l'entreprise du secteur de l'industrie musicale, secteur qu'elle considère en perte de rentabilité[15]. PolyGram est cédé à Seagram, propriétaire de la maison de disques Universal Music Group (UMG). PolyGram fusionne avec UMG l'année suivante. Un contrat de licence de la marque Philips est signé entre le groupe Philips et Universal Music pour une durée de dix ans. À la suite de cette fusion, la division Philips Music Group est intégrée dans Decca Music Group Limited. Les bureaux et les studios d'enregistrement et de mastering de Philips Music Group, situés aux Pays-Bas, sont fermés et transférés au siège de Decca à Londres[16].

UMG cesse l'exploitation commerciale du label Philips à la fin de 2008 lorsque le contrat de licence de la marque Philips arrive à son terme. L'un des derniers albums publiés par Universal Music sous étiquette Philips est la réédition du disque Eloy du groupe Eloy, parue en Allemagne au mois de décembre 2008[17].

Depuis 2009

À partir de 2009, les albums de musique classique originellement publiés sous les labels Philips et Philips Classics sont principalement réédités sous le label Decca. Deux maisons de disques néerlandaises, Pentatone (en) et Newton Classics, rééditent également sous leur label des enregistrements du back-catalogue classique de Philips sous licence d'Universal Music. Pour les autres genres musicaux, les albums sont généralement réédités sous les labels Mercury ou Universal. Cependant, de manière sporadique, le label Philips est encore employé par Universal Music pour des rééditions d'albums notables.

Étiquette du 33 tours Solo quiero caminar réédité en 2018 par Universal Music.

Entre 2013 et 2014, la filiale japonaise d'Universal Music réédite sous étiquette Philips plusieurs albums de bossa nova parus au Brésil dans les années 1960 et 1970[18],[19]. En 2016, la division Verve d'Universal Music réédite en vinyle sous le label Philips les albums de Nina Simone parus aux États-Unis dans les années 1960[20]. Toujours en 2016, Decca publie un coffret sous étiquette Philips intitulé Philips Classics - The Stereo Years regroupant 50 albums enregistrés en analogique par Philips, avec leur pochette originale (au format CD)[1].

Sous-pochette de l'album Pérola Negra réédité en 2023 sous le label Philips[21].

Depuis 2016, la filiale d'Universal Music en Espagne réédite sous le label Philips les albums du guitariste espagnol Paco de Lucía. En 2019, à l'occasion du Record Store Day en Espagne, l'album La leyenda del tiempo du chanteur Camarón de la Isla, publié par Philips en 1979, est réédité en vinyle par Universal Music sous étiquette Philips. Depuis 2019, la filiale d'Universal Music au Brésil réédite sous le label Philips des albums d'artistes brésiliens tels que Elis Regina, Cássia Eller, Gilberto Gil, Gal Costa et Cazuza.

En 2022, à l'occasion du Record Store Day en Italie, Universal Music réédite en vinyle sous étiquette Philips l'album du chanteur Tony Esposito La Banda del Sole.

Artistes internationaux

Parmi les artistes de dimension internationale qui ont enregistré pour le label Philips, on peut mentionner :

Musique classique

Le violoncelliste Pablo Casals.

Autres genres musicaux

Discographie notable

Macaron du single Space Oddity, le premier disque de David Bowie pour Philips.
Le disque d'or obtenu pour la chanson Can't Take My Eyes Off You publiée par Philips.

La liste qui suit inclus une sélection de disques produits par Philips qui ont acquis une notoriété au-delà de leur pays de publication d'origine (cité entre parenthèses) :

Philips Records en France

Le label Philips est un acteur important de la vie musicale française durant la seconde moitié du XXe siècle. Les albums publiés en France sous étiquette Philips sont commercialisés du début des années 1950 jusqu'à la fin des années 2000. Ils se caractérisent par un large éventail de genres : chanson française, variétés, pop, rock, jazz, musique de film, musiques du monde, musique classique, humour et disques pour enfants. Parmi les artistes phares de Philips en France figurent Georges Brassens, Barbara, Serge Gainsbourg, Juliette Gréco et Johnny Hallyday.

Société Phonographique Philips

Jacques Canetti directeur artistique chez Philips entre 1951 et 1962.

La filiale française des disques Philips a été fondée en 1951 sous le nom de Société Phonographique Philips par Philips Phonografische Industrie (PPI) à la suite du rachat par celle-ci de la Société Phonographique Française Polydor S.A. Elle est dirigée par Georges Meyerstein-Maigret, ancien PDG de Polydor en France, avec à ses côtés au poste de directeur artistique Jacques Canetti, qui était producteur chez Polydor. La première artiste à signer et à enregistrer pour la Société Phonographique Philips est Juliette Gréco[24]. Outre le lancement du label Philips sur le marché français, la Société Phonographique Philips continue de gérer le label Polydor en France. Au début de 1956, Siemens, propriétaire du label Polydor, décide de reprendre la gestion de son label et ouvre une nouvelle filiale discographique à Paris sous le nom de Polydor S.A.. Philips conserve le catalogue français des disques Polydor déjà publiés ainsi que les contrats avec les artistes produits par Polydor en France jusqu'à la fin de 1955, parmi lesquels figurent Georges Brassens, Jacqueline François, Les Frères Jacques et Félix Leclerc[25].

Lettre promotionelle de la Société Phonographique Philips (1958).

Sous l'impulsion de Jacques Canetti, la Société Phonographique Philips devient une force majeure de la chanson française. Elle ajoute à son catalogue des nouveaux talents tels que Guy Béart, Jacques Brel, Philippe Clay, Serge Gainsbourg[26], Mouloudji, Claude Nougaro et Anne Sylvestre. La maison de disques Philips est également connue en France pour la publication d'albums de musique classique, dans ses collections intitulées Classiques pour tous et Trésors classiques, et d'albums livres-disques pour les enfants.

En 1956, PPI crée un nouveau label, Fontana, pour développer la musique de variétés et de jazz. La Société Phonographique Philips est la première filiale de PPI à utiliser ce label. Parmi les artistes choisis pour le lancement du label Fontana en France, on trouve Francis Lemarque[27] et Henri Salvador[28]. En 1958, Jacques Canetti confie la direction artistique du nouveau label à son adjoint Boris Vian, responsable du catalogue de jazz à la Société Phonographique Philips. La même année, PPI décide d'introduire progressivement le label Fontana dans ses autres filiales en Europe.

En 1962, Jacques Canetti, mécontent de la tournure des événements au sein de la Société Phonographique Philips, démissionne de ses fonctions. Il y a, d'une part, le départ de Jacques Brel pour la maison de disques Barclay[29] et, d'autre part, l'arrivée de Johnny Hallyday chez Philips au mois de juillet 1961. Canetti était opposé à la signature d'un contrat avec Hallyday car il ne croyait pas à l'avenir du rock 'n' roll en France[30]. Louis Hazan, directeur commercial de Fontana et futur directeur général de la Société Phonographique Philips, prend alors la relève de Jacques Canetti. Il va continuer à défendre la chanson française de qualité, comme le faisait Canetti, tout en tenant compte des impératifs plus commerciaux dictés par l'évolution de l'industrie musicale. Louis Hazan va signer des artistes aussi divers que Barbara, Claude François, Nana Mouskouri, Enrico Macias, Paul Mauriat, Pierre Selos et Alan Stivell.

Verso d'une pochette de 45 tours Philips (1968).

Jusqu'en 1962, la Société Phonographique Philips publie des enregistrements de Columbia Records sous étiquette Philips. Parmi les artistes américains de Columbia présents sur son catalogue, on peut citer Louis Armstrong[31], Miles Davis, Doris Day, Erroll Garner[32] et Mahalia Jackson. Entre 1963 et 1970, elle fait paraître des enregistrements de la maison de disques américaine Smash Records (filiale de Mercury) sous le label Philips. Les artistes de Smash Records publiés incluent Jerry Lee Lewis, James Brown et The Left Banke.

En plus des labels Philips et Fontana, la Société Phonographique Philips produit des disques sous les labels Pergola (à partir de 1962)[33] et Mercury (à partir de 1963)[34]. Elle distribue aussi sur le marché français les enregistrements américains de Mercury (à partir de 1962) et les labels Island Records (à partir de 1964)[35], United Artists Records (de 1967 à 1969) et Vertigo Records (à partir de 1969).

Phonogram S.A.

Single Philips édité par Phonogram S.A.

À la suite de la création de PolyGram et de sa division Phonogram International B.V. en 1972, la Société Phonographique Philips est rebaptisée Phonogram S.A.. Avec à sa tête Louis Hazan, Phonogram S.A. continue de gérer en France les labels Philips, Fontana, Mercury et Vertigo[36]. Les autres principaux labels de PolyGram - Polydor, Deutsche Grammophon, MGM Records et Verve Records - sont placés en France sous la responsabilité de Polydor S.A.. Une nouvelle entité, PolyGram France, dirigée par Georges Meyerstein-Maigret, supervise Phonogram S.A. et Polydor S.A.[36].

En 1975, Phonogram S.A. est la plus grande société de distribution de disques en France[37].

Mercury France

En 1995, PolyGram n'ayant pas réussi à déposer comme marque la raison sociale Phonogram[d], l'utilisation commerciale du nom Phonogram est abandonnée par le groupe. Il est remplacé par la marque Mercury, détenue par PolyGram, qui est devenue le label phare au niveau mondial de Phonogram International B.V. Toutes les filiales à travers le monde portant le nom Phonogram sont rebaptisées Mercury. Ainsi, Phonogram S.A. devient Mercury France[39].

Mercury France reste responsable de la publication et de la distribution des disques sous étiquette Philips sur le territoire français.

Universal Music France

CD Philips de 2008 publié par Universal Music France.

À la suite de la cession par le groupe Philips de PolyGram à Universal Music Group en 1998, la division Mercury France est placée sous la responsabilité d'Universal Music France[40]. Les nouveaux albums des artistes de variétés signés antérieurement par Philips sont publiés sous le label Mercury. Cependant, jusqu'en 2008, Universal Music France continue d'utiliser le label Philips sous contrat de licence de marque pour des rééditions et pour la publication de nouveaux albums de musique classique et de musiques du monde. L'un des derniers disques publiés par Universal Music France sous étiquette Philips est l'album de l'organiste Jean Guillou Le Voyage à Naples enregistré en [41].

À partir de 2009, le contrat de licence du label Philips ayant pris fin, les albums produits originellement sous étiquette Philips par la Société Phonographique Philips, par Phonogram S.A., par Mercury France et par Universal Music France, sont réédités sous le label Mercury (à l'exception des albums de musique classique qui sont republiés sous le label Decca). Depuis 2019, Universal Music France réédite également sous le label Panthéon des enregistrements provenant du back-catalogue de Philips. Le nom et le logo blason de Philips n'apparaissent plus sur les pochettes et les étiquettes des disques réédités par Universal Music France.

De manière occasionnelle, des labels indépendants français rééditent des albums sous étiquette Philips. En 2012, le label Culture Factory publie en CD à l'identique l'album de Murray Head intitulé Between Us paru chez Philips en 1979. En 2021, le label Sam Records réédite en vinyle l'album de Milt Jackson et Barney Wilen intitulé Jazz sur Seine publié par Philips en 1959.

Artistes signés par Philips en France

Parmi les interprètes, hors musique classique, qui ont enregistré pour le label Philips en France, on peut citer[42] :

Notes et références

Notes

  1. Disques enregistrés en allemand chez Philips entre 1972 et 1979.
  2. Album co-produit avec Columbia Records.
  3. La chanson Je t'aime... moi non plus a été enregistrée par Philips et commercialisée sous le label Fontana. Peu de temps après sa sortie en février 1969, Philips retire le 45 tours de la vente en raison du scandale provoqué par les paroles explicites de la chanson (écrites par Serge Gainsbourg) et l'interprétation sulfureuse de Jane Birkin. La chanson est republiée quelques mois plus tard par d'autres maisons de disques dont Disc'AZ.
  4. Le Bureau Benelux des Marques (BBM) a rejeté la demande de dépôt soumise par PolyGram car le mot « phonogram » est un terme générique anglais utilisé dans l'industrie musicale pour désigner un « enregistrement sonore ». Pour cette raison, le mot « phonogram » ne peut pas être déposé comme marque de commerce par une maison de disques[38].

Références

  1. a et b « Philips Classics, The Stereo Years. 50 Analogue Albums. », sur Ledevoir.com (consulté le ).
  2. (en) « Philips music », sur Last.fm (consulté le ).
  3. (en) « Label Guide: Philips », sur Cvinyl.com (consulté le ).
  4. « Polygram chez Seagram: les indépendants s'alarment. Le rachat de la maison de disques par le canadien accentue la concentration dans le secteur. », sur Liberation.fr (consulté le ).
  5. a et b (en) « Polygram N.V. Business Information, Profile, and History », sur Companies.jrank.org (consulté le ).
  6. (en) Nielsen Business Media, Inc., Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (ISSN 0006-2510, lire en ligne), p. 16.
  7. (en) Nielsen Business Media, Inc., Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (ISSN 0006-2510, lire en ligne), p. 3.
  8. (en) Nielsen Business Media, Inc., Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (ISSN 0006-2510, lire en ligne), p. 48.
  9. (en) « Providing the soundtrack to people's lives », sur Philips.nl (consulté le )
  10. « Mercury Issues 49 'Cassettes' », Nielsen Business Media, Inc., vol. 78, no 29,‎ , p. 69 (ISSN 0006-2510)
  11. (en) « Pergola Label », sur Discogs.com (consulté le ).
  12. a et b (en) « Continuum Encyclopedia of Popular Music of the World », sur Books.google.fr (consulté le ).
  13. (en) « A new act takes place at Polygram », sur NYTimes.com (consulté le ).
  14. (nl) « Jan Timmer - Philips Museum », sur Philips.nl (consulté le ).
  15. « Pas assez rentable pour Philips », sur letemps.ch (consulté le ).
  16. (en) Nielsen Business Media, Inc., Billboard, Nielsen Business Media, Inc., (ISSN 0006-2510, lire en ligne), p. 91.
  17. (en) « Eloy », sur MusicBrainz.com (consulté le ).
  18. (en) « Luiz Henrique - A Bossa Moderna De Luiz Henrique », sur Discogs.com (consulté le )
  19. (en) « Claudette Soares - De Tanto Amor », sur Discogs.com (consulté le )
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  22. « Les Quatre Saisons de Vivaldi par Felix Ayo et I Musici », sur francemusique.fr (consulté le ).
  23. « Sviatolslav Richter joue les concertos pour piano de Franz Liszt », sur radiofrance.fr (consulté le ).
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  26. « Jacques Canetti fait signer Serge chez Philips », sur mistergainsbarre.com (consulté le ).
  27. « Paris se regarde », sur Encyclopedisque.fr (consulté le ).
  28. « Rock and Roll - N°1 », sur Encyclopedisque.fr (consulté le ).
  29. Eddy Przybylski, Jacques Brel : La valse à mille rêves, , 782 p. (ISBN 978-2-8098-1113-1, lire en ligne), p. 216.
  30. « Retrouver Jacques Canetti », sur RFI.fr (consulté le ).
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  33. « Label Pergola », sur Encyclopedisque.fr (consulté le ).
  34. « C’est bien fait pour toi, Attention ! accident... », sur Encyclopedisque.fr (consulté le ).
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  39. « Réaménagements au sein de PolyGram Disques-France », sur Liberation.fr (consulté le ).
  40. « PolyGram France se réorganise sous la bannière « Universal Music » », sur LesEchos.fr (consulté le ).
  41. « Jean Guillou, les leçons d’un grand maître de l’improvisation », sur ResMusica.com (consulté le ).
  42. « Label Philips », sur Encyclopedisque.fr (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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