Aller au contenu

Abbaye d'Oudenburg

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 août 2022 à 00:57 et modifiée en dernier par Sergio1006 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Ancienne abbaye d'Audembourg
Image illustrative de l’article Abbaye d'Oudenburg
Tour dans le jardin de l'ancienne abbaye d'Audembourg
Présentation
Nom local Sint-Pietersabdij
Culte Catholicisme
Type Abbaye de moines
Rattachement Ordre de Saint-Benoît
Début de la construction 1084
Fin des travaux Détruite fin XVIIIe siècle
Style dominant Ruines
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Province Drapeau de la province de Flandre-Occidentale Province de Flandre-Occidentale
Ville Oudenburg
Coordonnées 51° 11′ 10″ nord, 3° 00′ 22″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Ancienne abbaye d'Audembourg
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
(Voir situation sur carte : Flandre-Occidentale)
Ancienne abbaye d'Audembourg

L'abbaye Saint-Pierre d'Audembourg est un ancien monastère de l'ordre de Saint-Benoît, fondé en 1084 par Arnoult de Soissons à Audembourg, en Belgique. Elle subsista jusqu'en 1797, fut vendue l'année suivante comme bien national et partiellement détruite par son acquéreur.

Dénomination

Oudenburg est aussi orthographié « Audembourg », « Oldenburg » ou « Aldenburg ». On trouve aussi[1] la dénomination « abbaye Saints-Pierre-et-Paul d'Oudenburg».

Situation

L'abbaye est située à Audembourg, en Belgique, à 18 km à l'ouest de Bruges[1], dans la province de Flandre-Occidentale.

Histoire

À l'origine, à l'endroit où siège l'abbaye, il y avait une église fondée par Ursmer de Lobbes, mort en 713[1].

Plus tard, Arnoult de Soissons fonde le monastère, en 1083[1] ou 1084[2]. Il y mourut le .

Hariulf, moine chroniqueur de l’abbaye de Saint-Riquier, fut abbé à Audembourg.[réf. nécessaire]

L'abbaye a été presque entièrement détruite durant la Révolution française. Il reste cependant :

  • la maison de l'abbé datée 1756,
  • une ferme avec son portail crénelé de 1671,
  • une grange et un pigeonnier,
  • ainsi qu'un tronçon de la muraille d'enceinte[3] qui porte encore le blason de l'abbé Maximilien d'Enghien (1616-1662), considéré comme le second restaurateur de l'abbaye[1].

Notes et références

  1. a b c d et e Émile Poumon, Abbayes de Belgique, Office de publicité, SA, éditeurs, Bruxelles, 1954, p. 103.
  2. Résumé de thèse de l'université de Groningue
  3. Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, p. 31.

Bibliographie

  • F. Van de Putte, Chronique du monastère d'Oudenbourg de l'Ordre de S. Benoît. Publiée pour la première fois d'après un manuscrit du XVe siècle, Gand, C. Annoot-Braeckman, 1843, xii-134 p.

Articles connexes