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Nicolas Blanc

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Nicolas Blanc
Fonctions
Sénateur du royaume de Sardaigne
à partir du
Syndic
Faverges
-
Titre de noblesse
Baron
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
FavergesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
duché de Savoie (-)
française (-)
duché de Savoie (à partir de )
sardeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Distinction

Nicolas Blanc (italianisé en Nicola Blanc), né le à Faverges et mort le à Faverges (Duché de Savoie), est un grand industriel de l'Empire français (jusqu'en 1814) puis du royaume de Sardaigne du XIXe siècle, gendre de l'industriel Jean-Pierre Duport (1756-1822), cousin homonyme du fondateur de la Manufacture de coton d'Annecy. Il laissera son nom à la plus ancienne rue de Faverges (rue de la Roche, sous le château) et repose désormais dans le cimetière familial privé de cette commune aux côtés de son épouse Margueritte-Cléonice (1799-1832), et de son arrière-arrière-petit-fils Jean Kreitmann (1917-2007).

Biographie

Nicolas Blanc épouse la fille de Jean-Pierre Duport (1756-1822) dont il reprend l'entreprise à la mort de celui-ci, en 1822. Entrepreneur actif, Nicolas Blanc fait de cette entreprise la plus importante usine de tissage de soie de toute la Savoie et des Alpes du Nord. L'entreprise prend rapidement son envol et atteint dès 1827 une taille très importante avec plus de huit cents métiers à tisser qui tournent à plein régime grâce à un emploi massif de près de deux mille ouvriers. Le marché de l'usine s'étend rapidement à l'international couvrant principalement l'Allemagne, l'Amérique du Nord, l'Angleterre, et la Russie.

L'entreprise alors installée dans le château de Faverges nécessite de gros aménagements au sein du château et l'installation en 1828 d'une énorme pierre de plus de neuf tonnes permettant de mesurer la soie et de la lisser. C'est avec l'aide de dix-huit paires de bœufs, six chevaux et cinquante personnes que Nicolas Blanc fait tirer cette pierre dans le château.

De 1825 à 1842, il est nommé syndic de Faverges. Il fait visiter les ateliers en 1834 à Charles Albert, roi de Sardaigne et Duc de Savoie et de Genève. En 1835, le roi lui décerne le titre de baron[1]. En 1848, il devient même sénateur au Sénat du Royaume de Sardaigne à Turin. La même année, il est fait chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare.

En 1849, il marie sa fille Noémie Blanc (1829-1885) à Jean-Charles de Montherot (1822-1862), neveu du poète et écrivain Alphonse de Lamartine, et lui donne pour dot la somme de 500 000 francs.

Après sa mort, son entreprise ainsi que le château sont vendus par son fils en 1859, le baron Jules Blanc (1820-1911), à la société lyonnaise Gourd Croisat et Dubost qui la cède à son tour à la société Stünzi.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193 p. (ISBN 978-2-8829-5117-5), p. 86.