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* {{UICN|19771|''Rupicapra pyrenaica'' Bonaparte, 1845|consulté le=21 mai 2015}} |
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* {{CITES species+|6012|Rupicapra pyrenaica|Bonaparte, 1845|consulté le=21 mai 2015}} |
* {{CITES species+|6012|Rupicapra pyrenaica|Bonaparte, 1845|consulté le=21 mai 2015}} |
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*(fr) Référence au livre : "Le Brevet Grand Gibier" association national des chasseurs du grand gibier. |
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== Voir aussi == |
== Voir aussi == |
Version du 30 novembre 2018 à 08:36
Rupicapra pyrenaica
Sous-espèces de rang inférieur
- Rupicapra pyrenaica ornata
- Rupicapra pyrenaica pyrenaica
Statut CITES
Répartition géographique
L'isard ou izard (Rupicapra pyrenaica) est une espèce de la sous-famille des caprins, assez fréquente dans le massif des Pyrénées, la cordillère Cantabrique et les Apennins. Son nom vient d'un mot pyrénéen izardo[1].
Description
Caractéristiques | |||
---|---|---|---|
♀ | ♂ | ||
Masse | 32 25 |
40 25 |
kg |
Longueur | 100 - 110 | cm | |
Hauteur | 70 à 80 | cm | |
Cornes | 30 | cm | |
Robe | brun roux | ||
Saison des amours | oct | ||
Gestation | 165 | jours | |
Petit(s) | 1 | / an | |
Sevrage | 3 à 5 | mois | |
Maturité sexuelle | 1½ | ans | |
Durée de vie | 22 | ans |
Il fait partie du même genre Rupicapra que le chamois des Alpes, plus lourd d'une dizaine de kilogrammes. Il en diffère aussi par un pelage d'été plus roux et un pelage d'hiver plus clair agrémenté d'un collier de poils noirs au niveau du cou. Les cornes forment un crochet plus ouvert (souvent > 45°) que celui du chamois.
Cet animal a été très chassé jusque dans les années 1960 et a failli disparaître, mais il a pu être sauvé grâce à la création du parc national des Pyrénées[2]. L'isard est aujourd'hui un animal commun des Pyrénées ; il est même abondant dans les zones protégées.
Il se déplace par hardes souvent sous la conduite d'une femelle. Les mâles isolés ou en groupes se rassemblent en octobre et en novembre, à l'époque du rut, qui provoque une activité menant certains d'entre eux au seuil de l'épuisement.
Le petit cabri naît à la fin du printemps, en juin et devient une des proies préférées de l'aigle royal[réf. souhaitée]. Au bout d'un an, on le nomme éterle (♀) ou éterlou (♂).
Les isards se reconnaissent à leur robe plutôt sombre en hiver qui devient couleur « chamois » en été. Le mâle, plus massif, le cou plus large et les cornes plus courbes, se distingue des femelles.
L'un des régulateurs les plus importants de la population d'isards, en dehors de l'homme qui le chasse en limite des parcs, est le froid hivernal[2].
La hauteur au garrot de l'isard est de 70 cm, sa longueur est d'un mètre. L'isard mâle fait entre 25 et 40 kg ; la femelle fait entre 22 et 30 kg. Son espérance de vie est de 22 ans.
Les cornes sont présentes pour les 2 sexes. Mâle : les étuis sont épais, de section ovale, avec le grand axe dans le sens antéro-postérieur. Le crochet est fortement arqué. La pinte prend direction parallèle a l’axe de la corne. Femelle : Les étuis sont plus grêles et moins recourbés que ceux du mâle et ont une section arrondie. Le crochet est plus ouvert. Origine des cornes : Production cutané creuse est permanente. Développement des cornes : à partir de 3 à 4 mois sous la forme d’un petit corné de kératine. Croissance des cornes : la croissance est permanente avec un arrêt en hiver ce qui détermine sur l’étui un sillon circulaire
L’Isard comprend 32 dents.
Le pelage du chevreau est grisâtre et uniforme. A la mue du printemps son pelage est roux vif, et a la mue d’automne sont poil est brun avec une écharpe noire. L’Isard se distingue par une tache claire a la gorge se terminant en pointe.
Sous-espèce
On distingue deux sous-espèces :
- Rupicapra pyrenaica ornata, Neumann, 1899 — Isard des Apennins.
- Rupicapra pyrenaica pyrenaica
L'isard cantabrique (Rupicapra pyrenaica parva, Cabreta 1911) est aujourd'hui rattaché à la sous-espèce Rupicapra pyrenaica pyrenaica.
Situation en Italie
L'isard des Apennins (Rupicapra pyrenaica ornata) a été menacé d’extinction dans le courant du XXe siècle : seule une petite population se maintenait sur les hauteurs de la Camosciara, une localité très sauvage des Abruzzes. Il a pu être sauvé grâce à la création du parc national des Abruzzes, en 1923.
Aujourd'hui, grâce à différentes réintroductions, l'espèce se trouve de nouveau dans les principaux massifs de l'Apennin central. Environ 2 500 isards vivent dans le parc national des Abruzzes, Latium et Molise, dans le parc national de la Majella, dans le parc national du Gran Sasso e Monti della Laga et dans le parc national des Monts Sibyllins.
Notes et références
- gascon idardo, idart, gascon isart, catalan isard, aragonais xixardo, ixarzo, chizardo et sarrio. Une autre racine ibĭkĭrru*, apparentée au latin ibex, explique les formes espagnoles bicerra et rebeco (par métathèse).
- « L'isard du parc national des Pyrénées » (consulté le )
Références taxinomiques
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Rupicapra pyrenaica
- (en) Référence Tree of Life Web Project : Rupicapra pyrenaica
- Modèle:Faunaeur
- (fr) Référence INPN : Rupicapra pyrenaica Bonaparte, 1845 (TAXREF) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Rupicapra pyrenaica Bonaparte, 1845
- (en) Référence Animal Diversity Web : Rupicapra pyrenaica
- (en) Référence NCBI : Rupicapra pyrenaica (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Rupicapra pyrenaica Bonaparte, 1845 (consulté le )
- (en) Référence CITES : espèce Rupicapra pyrenaica Bonaparte, 1845 (+ répartition sur Species+) (consulté le )
- (fr) Référence au livre : "Le Brevet Grand Gibier" association national des chasseurs du grand gibier.