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Le marché de l'usine s'étend rapidement à l'international couvrant principalement l'[[Allemagne]], l'[[Amérique du Nord]], l'[[Angleterre]], et la [[Russie]].
Le marché de l'usine s'étend rapidement à l'international couvrant principalement l'[[Allemagne]], l'[[Amérique du Nord]], l'[[Angleterre]], et la [[Russie]].


L'entreprise alors installée dans le château de Faverges nécessite de gros aménagements au sein du château et l'installation en [[1828]] d'une énorme pierre de plus de neuf tonnes permettant de mesurer la soie et de la lisser. C'est avec l'aide de dix-huit paires de bœufs, six chevaux et cinquante personnes que Nicolas Blanc fait tirer cette pierre dans le château. Il fait visiter les ateliers en [[1834]] à Charles Albert, roi de [[Sardaigne]] et [[Liste des comtes et ducs de Savoie|Duc de Savoie]] et de [[Genève]]. En [[1835]], le roi lui décerne le titre de baron<ref>{{ouvrage|langue=Fr|prénom1=Christian|nom1=Regat|lien auteur1=|prénom2=François|nom2=Aubert|lien auteur2=|titre= Châteaux de Haute-Savoie |sous-titre=Chablais, Faucigny, Genevois|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Cabèdita|lien éditeur=|lieu=|année=1999|volume=|tome=|pages totales=193|passage=86|isbn= 978-2-8829-5117-5 |lire en ligne=|consulté le=}}.</ref>. En [[1848]], il devient même sénateur au [[Sénat]] du royaume de [[Sardaigne]] à [[Turin]]. La même année, il devient chevalier de l'[[Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare]]. L'année suivante, en [[1849]] il marie sa fille Noémie Blanc ([[1829]]-[[1885]]) avec Jean-Charles de Montherot ([[1822]]-[[1862]]), neveu du poète et écrivain [[Alphonse de Lamartine]], et lui donne pour dot la somme de 500 000 francs.
L'entreprise alors installée dans le château de Faverges nécessite de gros aménagements au sein du château et l'installation en [[1828]] d'une énorme pierre de plus de neuf tonnes permettant de mesurer la soie et de la lisser. C'est avec l'aide de dix-huit paires de bœufs, six chevaux et cinquante personnes que Nicolas Blanc fait tirer cette pierre dans le château. Il fait visiter les ateliers en [[1834]] à Charles Albert, roi de [[Sardaigne]] et [[Liste des comtes et ducs de Savoie|Duc de Savoie]] et de [[Genève]]. En [[1835]], le roi lui décerne le titre de baron<ref>{{ouvrage|langue=Fr|prénom1=Christian|nom1=Regat|lien auteur1=|prénom2=François|nom2=Aubert|lien auteur2=|titre= Châteaux de Haute-Savoie |sous-titre=Chablais, Faucigny, Genevois|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Cabèdita|lien éditeur=|lieu=|année=1999|volume=|tome=|pages totales=193|passage=86|isbn= 978-2-8829-5117-5 |lire en ligne=|consulté le=}}.</ref>. En [[1848]], il devient même sénateur au {{page h'|Sénat}} du royaume de [[Sardaigne]] à [[Turin]]. La même année, il devient chevalier de l'[[Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare]]. L'année suivante, en [[1849]] il marie sa fille Noémie Blanc ([[1829]]-[[1885]]) avec Jean-Charles de Montherot ([[1822]]-[[1862]]), neveu du poète et écrivain [[Alphonse de Lamartine]], et lui donne pour dot la somme de 500 000 francs.


Après sa mort, son entreprise est vendue par son fils en [[1859]], le baron Jules Blanc ([[1820]]-[[1911]]), ainsi que le château, à la société lyonnaise Gourd Croisat et Dubost qui la cède à son tour à la société Stünzi.
Après sa mort, son entreprise est vendue par son fils en [[1859]], le baron Jules Blanc ([[1820]]-[[1911]]), ainsi que le château, à la société lyonnaise Gourd Croisat et Dubost qui la cède à son tour à la société Stünzi.

Version du 3 mai 2014 à 11:18

Baron Nicolas Blanc
Description de l'image Baron Nicolas Blanc (1780-1857).jpg.
Naissance
Faverges, Drapeau de la Savoie Duché de Savoie
Décès (à 77 ans)
Faverges, Drapeau de la Savoie Duché de Savoie

Le baron Nicolas Blanc, né le à Faverges (Duché de Savoie) et mort le à Faverges (Duché de Savoie), est un grand industriel de l'Empire français (jusqu'en 1814) puis du royaume de Sardaigne du XIXe siècle gendre de l'industriel Jean-Pierre Duport (1756-1822), cousin homonyme du fondateur de la Manufacture de coton d'Annecy. Il laissera son nom à la plus ancienne rue de Faverges (rue de la Roche, sous le château) et repose désormais dans le cimetière familial privé de cette commune aux côtés de son épouse Margueritte-Cléonice (1799-1832), et de son arrière-arrière-petit-fils Jean Kreitmann (1917-2007).

Biographie

Nicolas Blanc épouse la fille de Jean-Pierre Duport (1756-1822) dont il reprend l'entreprise à la mort de celui-ci, en 1822. Entrepreneur actif, Nicolas Blanc fait de cette entreprise la plus importante usine de tissage de soie de toute la Savoie et des Alpes du Nord. L'entreprise prend rapidement son envol et atteint dès 1827 une taille très importante avec plus de huit cents métiers à tisser qui tournent à plein régime grâce à un emploi massif de près de deux mille ouvriers. Le marché de l'usine s'étend rapidement à l'international couvrant principalement l'Allemagne, l'Amérique du Nord, l'Angleterre, et la Russie.

L'entreprise alors installée dans le château de Faverges nécessite de gros aménagements au sein du château et l'installation en 1828 d'une énorme pierre de plus de neuf tonnes permettant de mesurer la soie et de la lisser. C'est avec l'aide de dix-huit paires de bœufs, six chevaux et cinquante personnes que Nicolas Blanc fait tirer cette pierre dans le château. Il fait visiter les ateliers en 1834 à Charles Albert, roi de Sardaigne et Duc de Savoie et de Genève. En 1835, le roi lui décerne le titre de baron[1]. En 1848, il devient même sénateur au Sénat du royaume de Sardaigne à Turin. La même année, il devient chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. L'année suivante, en 1849 il marie sa fille Noémie Blanc (1829-1885) avec Jean-Charles de Montherot (1822-1862), neveu du poète et écrivain Alphonse de Lamartine, et lui donne pour dot la somme de 500 000 francs.

Après sa mort, son entreprise est vendue par son fils en 1859, le baron Jules Blanc (1820-1911), ainsi que le château, à la société lyonnaise Gourd Croisat et Dubost qui la cède à son tour à la société Stünzi.

Notes et références

  1. Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193 p. (ISBN 978-2-8829-5117-5), p. 86.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes