Les Conceptions Morales

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COMPLEXE PRIVE

SERIE C D’ENSEIGNEMENT
LE SELIMA

Exposé de
philosophie
THEME : expliquer les conceptions
morales

MENBRES :
KOMBILE O’GUY CONSOLA
MAMBOU HELENA SARA
MPASSI ESLY HADASSA
BABENGA JULIA DIVINE

2023- 2024 COORDONE PAR : DANGUI GUICHER


Sommaire

INTRODUCTION

DEVELOPPEMENT

I – Le stoïcisme

II- L’Epicurisme

III- Le scepticisme

IV – les points convergents et divergents

VI- le rôle et l’importance de la morale

CONCLUSION
INTRODUCTION
Au cours de son évolution, l’homme a connu plusieurs mutations. Chacune d’elle a
grandement participé à faire de lui ce qu’il est aujourd’hui. Sa vie sociale impliquant
des droits et des devoirs, celui d’apprendre à définir ce qui est bien et de le distinguer
de ce qui est mal : c’est de là que nait la notion de moralité. Depuis lors plusieurs
conceptions ont vu le jour, à ce sujet, nous parlerons des différentes conceptions des
morales ainsi que du rôle et de l’importance de la morale.
Les différentes conceptions de la morale qui ont guidé l’homme au cours
de son évolution sont multiple . Au nombre de ces courants philosophiques nous
pouvons citer :

Le stoïscisme , l’épicurisme et le scepticisme .

I – le stoïcisme
Le stoïcisme est un courant philosophique fondé en 300 avant J.-C par un
philosophe du nom de Zénon de Cittium (335-264). Il tire son nom du mot grec
‘’stoa’’ qui signifie portique car son fondateur, enseignait sous une colonnade de
l’agora d’Athènes. Leur devise est ‘’substine et abstine ‘’ qui signifie ‘’ supporte et
abstiens toi ‘’

il considère que l’homme est conditionné par son destin et qu’un grand nombre
de choses dans sa vie lui échappe comme le fait que nous ne choisissons pas de naitre
beau ou laid , riche ou pauvre et nous ne contrôlons pas la vie , la mort , la naissance ;
d’où la citation ‘’ ne te plains pas . Agis sur les éléments sur lesquels tu peux avoir un
effet. Oublie le reste ‘’ pour les stoïciens l’homme est malheureux parce qu’il veut
tout contrôler même ce qu’il ne peut pas maitriser, car ‘’ ce qui trouble les hommes,
ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses ‘’
(Epictète). Ce courant philosophique prône l’acceptation sereine du destin et la
maitrise de soi, dans la vertu, l’harmonie et le respect de ce qui est. Donc nous devons
accepter la place qui nous sied dans l’univers.

Ainsi le stoïcisme a pour but l’accès au bonheur, la paix de l’âme avec détachement
du plaisir et de la douleur, il nous offre une perception différente de l’obstacle, il
nous invite à percevoir le réel tel qu’il est et non comme nous voudrions qu’il soit, car
‘’ la vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous
la pluie ‘’

De nos jours une personne stoïque est une personne qui ne se laisse pas influencer
par le changement et y rester impassible.

II – l’épicurisme
L’épicurisme est une philosophie morale fondée en 306 avant J-C par le philosophe
grec Epicure pour contrer le stoïcisme.

En effet, les épicuriens prônent l’accession au bonheur par le plaisir avec le rejet de
la souffrance ; en effet les épicuriens considèrent qu’une grande partie du malheur de
l’homme viennent de ce qu’ils ignorent : le seul plaisir véritable : le plaisir d’exister.
Les maux de l’homme sont liés à la recherche de plaisirs non essentiels d’où la notion
de plaisirs ‘’mobiles ‘’qui se distinguent des plaisirs ‘’stables ‘’qui sont l’état d’un corps
apaisé et sans peine d’où la citation d’Épicure ‘’hâtons-nous de succomber à la
tentation avant qu’elle ne s’éloigne ’’. Les épicuriens parlent ainsi de plaisirs
intellectuelles .Mais il existe aussi d’autres désires qu’Épicure sépare en trois
catégories : Les plaisirs ou désires naturels et nécessaires qui correspondent aux
besoins élémentaires dont la satisfaction délivre d’une douleur ; les désirs naturels et
non nécessaires dont l’on ne dépend pas pour survivre mais qui nous font plaisirs ;
Les désirs non naturels ni nécessaires qui sont des désirs vides comme celui
d’acquérir des richesses, de la gloire et de l’immortalité.

Epicure parle aussi de tétrapharmakos ou ‘’ quadruple remèdes ‘’ qui est une


conduite épicurienne qui consiste à : ‘’ ne pas s’inquiéter de la mort, ne pas craindre
les dieux, le bonheur est facile à obtenir et la souffrante est facile à supporter ‘’ une
fois atteint cet état l’homme est rendu libre. Parce que ‘’ si nous ne craignons pas la
mort ni les dieux ; ainsi notre bonheur est assuré ‘’

III- le scepticisme
Il existait bien avant la philosophie.

Le mot scepticisme provient du grec ‘’ skeipis ‘’ qui signifie examen car le sceptique
suspend son jugement et réfute toute certitude et ne se prononce pas sur la réalité des
choses.

Il est une philosophie non dogmatique dont le principe est de s’opposer à toute
raison valable, sur tout sujet. Elle soutient que la vérité est inaccessible donc il faut
mettre en doute les affirmations pour ne pas se faire tromper par la vie comme le fait
que les hommes sont corruptibles et ne sont pas digne de confiance.

Le but de cette recherche que l’on peut qualifier de logique est de détruire les fausses
opinions que nous soutenant à tout propos et qui nous rend malheureux en faussant
notre jugement ’’à cause de la faiblesse den nos sens, nous sommes impuissants à
distinguer la vérité ‘’

Finalement, le scepticisme de Pyrrhon conduit à un usage parcimonieux de la parole


puisque l’on ne peut rien affirmer, mais seulement constater ses propres sensations.
La parole est donc vaine. Car ‘’ A cause de la faiblesse de nos sens, nous sommes
impuissants de distinguer la vérité » disait Anaxagore.

Iv- Points convergents et divergents


Cela va sans dire, la diversité de conceptions moralistes ouvre la porte à une
controverse comme il en est souvent le cas en philosophie. Cependant, une analyse
plus approfondie laisse entrevoir une certaine convergence dans la vision de chaque
penseur quant à leur point de vue. Le point commun est la quête du bonheur et de la
paix avec sa propre conscience de la vie sociale, la focalisation sur un seul aspect en
vue d’atteindre ce fameux bonheur.

Chercher la paix avec soi-même ou avec son environnement constitué des éléments
externe à soi, une quête perpétuelle de l’ataraxie sans trouble émotif.

Toutefois, l’accent mis sur la recherche du bonheur n’obstrue pas les divergences
existant entre ces conceptions car les stoïciens ont toujours été de grands opposants
de l’épicurisme qui soit dit en passant, préexistait avant toutes les autres conceptions.
Chaque courant reproche quelque chose aux autres. Si pour les stoïciens, le bonheur
est la passivité face aux choses externes, véritables causes de troubles ; la recherche
du bonheur voulue par les épicuriens devient une sort d’antithèse, et vice-versa, les
épicuriens considèrent que la passivité crée l’ignorance et l’ignorance est serait pour
eux la cause de tous les malheurs. Dans v ainsi le stoïcisme a pour but l’accès au
bonheur, la paix de l’âme avec détachement du plaisir et de la douleur, il nous offre
une perception différente de l’obstacle, il nous invite à percevoir le réel tel qu’il est et
non comme nous voudrions qu’il soit et nous devons cette opposition, les sceptiques
ne sauraient où se mettre, eux qui contrairement aux deux premières conceptions
prône l’incertitude empirique : ils ne croient donc en rien.

VI- - le rôle et l’importance de la morale


La morale est au cœur de nombreuses valeurs de la société. Elle a un rôle bien
précis, celui de la cohésion sociale , ce qui permet le vivre en société sans trop de
heurt et de conflitconflits . La morale a pour importance le maintien des échanges
rendus nécessaires par la nature même de l’homme qui vit en société.
CONCLUSION
Au sortir de notre étude portant sur les théories et courants moralistes, il sied,
parlant de conceptions moralistes de la société, retenir que les angles de vue sont
diversifiés selon les penseurs ou influencés par leur société ou leurs réalités
environnantes. La liste n’étant pas exhaustive et les philosophes n’étant pas les dames
de ménage de la réflexion, chaque homme est appelé à adopter sa propre conception
à la lumière de la raison, pourvu que celle-ci soit profitable tant à son être intérieur
qu’à sa société.

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