Rapport Stage DESS ACG
Rapport Stage DESS ACG
Rapport Stage DESS ACG
Cdric ANDRIEU
Septembre 2003
Cdric ANDRIEU
DESS Audit des systmes dinformation comptable et financier
IAE de Toulouse
Universit des Sciences Sociales Toulouse
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Remerciements
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Sommaire
Introduction____________________________________________ 5
Liste des abrviations _____________________________________ 7
1
8
8
8
9
1.2
Droulement du stage____________________________________ 9
1.2.1
La participation aux phases de la mission daudit lgal ________ 10
1.2.1.1
La mise jour du plan de mission____________________ 10
1.2.1.2
La cratio n du dossier avant lintervention _____________ 10
1.2.1.3
Le contrle des comptes___________________________ 11
1.2.1.4
Les travaux de fin de mission _______________________ 12
1.2.2
Missions gnrales __________________________________ 12
1.2.3
Une Mission spcifique : conception dun logiciel ____________ 13
2
20
20
20
21
22
24
24
26
28
Bibliographie __________________________________________ 30
Conclusion ____________________________________________ 30
Annexe ______________________________________________ 34
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Introduction
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Il est donc intressant de sinterroger sur la dmarche et sur la nature des tests
informatiques mettre en place par lauditeur afin que ce dernier puisse se faire
une opinion sur les comptes de lentit audite.
Au cours de mon stage, il ma t demand de prendre en compte cette
volution en laborant de nouvelles techniques adaptes lvolution des
nouveaux systmes dinformation. En effet, la rcupration des donnes
comptables sous format informatique auprs des socits clientes permet
lauditeur de raliser des tests sur son propre micro-ordinateur.
Un logiciel, baptis AuditCAC, a ainsi t cr destination des cabinets de
petite taille ou de taille moyenne membres du rseau France Defi, permettant
dautomatiser un certain nombre de tests et de slections dont lobjectif est
daider le commissaire aux comptes dans sa dmarche daudit.
Nous allons donc tudier dans ce rapport, dans un premier temps, une rapide
prsentation du cabinet dans lequel le stage a t ralis ainsi que les missions
qui mont t confies, avant daborder ensuite une rflexion autour de laudit
men dans un environnement informatique partir des prescriptions de la
compagnie avec une prsentation du logiciel tel quil a t conu.
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AG
Assemble Gnrale
CA
Conseil dadministration
CAC
CCI
DE/DA
DP
Dossier permanent
PGI/ERP
SEM
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1 Prsentation de lentreprise
1.1 Le groupe ACG
1.1.1
Historique
Le cabinet ACG Audit & Contrle de gestion - est une socit dexpertise
comptable et de conseil cre en 1989 par Jean Franois Laffont et Jean Pierre
Clot.
La SARL C&L (Cost & Leverage) est une socit de management cre par les
mmes associs en 1990. Cette structure propose des services de contrle de
gestion et dveloppe son activit dans le domaine de la sous-traitance des
dcisions financires des socits clientes (fonction quivalente une fonction de
Directeur Gnral ou encore Corporate Finance).
Enfin une troisime structure, ACG Audit Consulting Group dont les grants
sont Jean Chnebeau, Jean Franois Laffont et Rmi Popoff, exerce lactivit
dexpertise comptable et de commissariat aux comptes. Le stage sest droul
dans cette troisime structure.
Le cabinet ACG appartient au rseau France Defi qui est un groupement
dexperts comptables indpendants rassembls au sein dun rseau non
capitalistique. Jean Franois Laffont est lanimateur de cette structure pour la
rgion Toulouse - Midi-Pyrnes et accueille au sein de ses locaux lactivit
centralisatrice du rseau au travers de France Defi MP dont la grance est
actuellement occupe par Jean Michel Moreau. Cette dernire structure est
spcialise dans la comptabilit publique et les collectivits locales ou
associatives.
Au total, le groupe ACG emploi treize personnes dont 5 experts comptables et 8
collaborateurs.
Jean Franois Laffont occupe depuis le dbut de lanne 2003 le poste de
Prsident du Conseil Rgional de lOrdre des Experts-Comptables de la Rgion
Toulouse Midi-Pyrnes.
1.1.2
Les activits
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Expertise comptable
Rvision lgale
Valorisation et transmission dentreprise
Assistance la cration dentreprise
Gestion : conseil, tableau de bord, business plan, analyse de cots,
Les missions
les
les
les
les
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Le stage stant droul durant la priode de contrle lgal des comptes, nous
allons tudis successivement les diffrentes phases de la mission daudit lgal.
1.2.1.1
Il faut ensuite reporter les points suivre qui ont t mentionns dans la note de
synthse de lexercice prcdent, de faon ne pas omettre de les contrler sur
le nouvel exercice.
A partir de la formule communique par le CNCC et en fonction du profil de
lentit, lauditeur calcule le volume horaire de la mission. Le plan de mission
tabli comprend la ventilation horaire prvisionnelle des diffrentes tches
raliser par chaque collaborateur.
1.2.1.2
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Lors dun audit lgal, le contrle des comptes occupe une partie importante du
temps de travail de la mission. Cest au cours de cette phase que lauditeur va
rentrer dans sa phase dinvestigation afin de comprendre les variations des
postes du bilan et du compte de rsultat et ainsi se forger une opinion sur les
comptes de lentit.
Le cabinet ACG a adopt une mthode de travail prconise par la CNCC dont la
mthodologie vise prsenter clairement le contrle des comptes.
Cette organisation se fait au travers dun numrotation par cycle tel que :
E : oprations financires
F : immobilisations
G : stocks
H : achats / fournisseurs
IJ : ventes / clients
KL : social
M : Etat / impts et taxes
N : autres comptes de bilan
P : autres produits et charges
Q : annexes
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Pour chaque cycle, sont dfinis les objectifs atteindre et les principaux
contrles mis en uvre pour les atteindre. Lauditeur doit formaliser chaque
stade de la mission tous les contrles quil a ralis ; ladoption dune mthode
de travail rigoureuse est ncessaire afin dapporter aisment la preuve de
laccomplissement des diligences prescrites par les diffrentes normes.
Globalement, ltude de chaque cycle se traite de manire similaire avec tout
dabord une revue analytique des postes concernant le cycle afin dtudier les
variations au cours de lexercice. Cette premire tude va guider lauditeur dans
sa dmarche en lui rvlant les postes auxquels il doit attacher une plus grande
importance ; lauditeur, dans un second temps, procdera ltude approfondie
de certains postes en accentuant les contrles et explications des comptes ayant
connu les plus grandes variations.
Nous limiterons notre prsentation ces quelques explications gnrales. Une
tude plus dtaille cycle par cycle aurait pu tre ralise, mais non justifie
dans le cadre de ce rapport o seule la comprhension gnrale de la mission est
ncessaire.
1.2.1.4
1.2.2
Missions gnrales
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forger une opinion sur la scurit des systmes dinformation mis en place et sur
lexhaustivit des informations comptables. Mon intervention a consist mettre
jour le descriptif de ce contrle interne, en sassurant que les lments du
dossier taient encore valables la date dintervention. Des schmas prsentant
la circulation de linformation au sein des entits ont t raliss afin de
prsenter de manire synthtique le fonctionnement de la socit audite.
Le stage na pas uniquement consist faire de laudit mme si celui-ci a occup
la majorit du temps pass au sein du cabinet. De plus, sur certaines oprations
il ma t demand de raliser un certain nombre doprations concernant la
clture des comptes (rvision comptable) comme par exemple : le rglement de
problme dans ltat de rapprochement bancaire dun Intermarch, la dclaration
fiscale dune activit BNC, diffrents travaux de saisie, dclaration de TVA,
Ces activits nont t que marginales, cest pourquoi elles ne seront pas
dveloppes dans ce rapport.
Mais il est toutefois important de noter que la participation ces tches a t
profitable pour mieux comprendre et apprhender ltablissement des comptes
annuels, indispensable pour mener au mieux un contrle des comptes lors de la
mission lgale. La complmentarit de ces activits est ncessaire pour toute
formation dun bon auditeur. Comme dit ladage mieux vaut savoir faire pour
bien contrler .
1.2.3
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2.1.1.1
la mthodologie adopter
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A partir de ces contrles le commissaire aux comptes peut mettre une opinion
sur les comptes de lentreprise en fonction des anomalies releves.
2.1.1.2
2.1.1.3
Ces techniques sont utilises pour valuer les risques et pour obtenir les
lments probants. Elles utilisent des programmes dinterrogation des fichiers
pour mettre en oeuvre des contrles comme par exemple :
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Enfin, linterrogation des fichiers des clients ne modifie pas la dmarche daudit
mais ncessite dintgrer cette technique lors de chaque tape de la mission. Elle
doit bien videmment tre complte par le contrle des rgles de bases fixes
par le code du commerce.
2.1.2
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2.1.2.2
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2.2.1
2.2.1.1
La plupart des logiciels comptables du march propose une option pour lexport
des donnes de la comptabilit. Ces modules dexport sont plus ou moins
sophistiqus mais sont rendus obligatoires par la loi afin de faciliter les contrles
lgaux (commissaire aux comptes, administration fiscale, ).
Les auditeurs se sont progressivement quips de tous les outils ncessaires
pour travailler sur la sauvegarde de fichiers de leurs clients. Il est frquent que
les donnes comptables et de gestion de lentreprise audite soient rcupres
sous forme de disquette ou de CD-ROM par les auditeurs, afin de travailler
ultrieurement directement sur les fichiers de lentreprise.
Lauditeur rcuprera les fichiers sous diffrents types de format. Les formats
dextraction les plus rpandus sont les fichiers en ASCII, .txt ou .xls .
Le fort dveloppement de lutilisation des graveurs sur micro ordinateur permet
aux auditeurs de rcuprer aisment toute forme dinformation qui lui est
ncessaire pour se forger une opinion sur les comptes de lentreprise. Lutilisation
de disquette est toujours possible mais risque dun point de vue de capacit de
stockage et de fiabilit du support dans la dure.
Le dveloppement dun nouveau support de stockage que sont les cls USB est
un formidable outil pour les auditeurs et offre une capacit de stockage
comprise entre 64 et 512 Mo. La simplicit de son utilisation en fait un outil
redoutable pour tout auditeur.
Les donnes de travail des auditeurs sinformatisent de plus en plus et lon peut
penser que dans quelques annes, les dossiers de travail se limiteront
ldition papier des travaux mens par les auditeurs sur leur micro-ordinateur.
Quelque soit le support choisi, lauditeur rcupre les donnes sur son ordinateur
afin de retraiter le fichier laide dun tableur (du type de MS Excel) ou de les
intgrer dans un logiciel danalyse daudit, tel AuditCAC que nous allons tudier
un peu plus loin.
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Fonction FILTRE
Cest, dans le cadre de mon exprience en commissariat, lune des fonctions les
plus utilises. Elle va permettre, partir dun journal de vente par exemple, de
rechercher rapidement une valeur prcise ou de slectionner un groupe
dcritures concernant un compte spcifique ou ayant une valeur minimale.
Exemple dapplication : recherche de tous les avoirs reus au cours de lexercice dune
valeur suprieure 10 000 pour vrification manuelle de lexercice de rattachement et
de la comptabilisation.
Fonction SOUS-TOTAUX
Cette fonction va tre utilise seule ou le plus souvent en complment des deux
premires. Aprs avoir filtr les donnes pour obtenir par sondage un chantillon
reprsentatif et les avoir tri sur le critre le plus adapt lobjectif recherch,
elle permet dobtenir une somme sur les montants chaque changement du
critre slectionn.
Exemple dapplication : On effectue un sondage sur un journal de caisse ou de banque,
on trie en fonction du numro de compte et on utilise la fonction somme sur tous les
dbits et crdits chaque changement de numro de compte. On pourra ainsi vrifier la
concordance des soldes de certains comptes et le journal utilis pour les mouvementer.
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2.2.1.3
Les macros
Une macro est une srie de commandes et de fonctions stockes dans un module
Visual Basic, qui peut tre excute chaque fois que lon doit accomplir cette
tche. La macro est enregistre dans le classeur de travail de MS Excel, le
logiciel enregistrant les informations relatives chaque commande effectue.
Une fois la macro cre il ne reste plus qu lutilisateur dexcuter la macro ds
que cest ncessaire.
Enregistrement dune macro
Avant d'enregistrer ou d'crire une macro, il est ncessaire de planifier les tapes
et les commandes que la macro doit effectuer. En effet, si au cours de
lenregistrement on commet des erreurs que lon modifie instantanment, ces
modifications seront enregistres et sappliqueront lors de lexcution de la
macro. Cest pourquoi, il est ncessaire de prciser au pralable toutes les
actio ns raliser pour ne pas gnrer ultrieurement des bugs dans lexcution
de la macro. Lorsque lon enregistre une macro, Visual Basic la stocke dans un
nouveau module attach au classeur.
Par exemple, dans le cadre du logiciel, nous prsentons, titre dexemple, une macro
pour slectionner les clients crditeurs dun montant suprieur 1000 . Pour cela
partir de la liste des donnes crer un filtre, slectionner les soldes crditeurs suprieur
1000, slectionner les donnes, les copier et les coller vers longlet de travail de
synthse o sera prsent les synthses. Cliquer sur OK pour terminer lenregistrement
de la macro.
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2.2.2
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2.2.2.1
Lobjectif du logiciel
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Cycle fournisseur
Palmars par masse / solde
Anomalies : les fournisseurs dbiteurs
Liste des avoirs reus avant la clture
Liste des factures reues aprs la clture
Liste de factures dont le dlai de rglement est suprieur X jours
Cycle stocks (respectivement pour les matires premires et les produits finis)
Les erreurs de calculs
Test par valeur
Test par quantit
Les anomalies concernant les quantits nulles / ngatives, les valeurs
nulles / ngatives
Contrle de la ralisation de la marge
Cycle personnel
Recherche des doublons entre les RIB salaris et fournisseurs
Recherche des doublons RIB salari
Contrle des heures supplmentaires par salari
Cycle tat
Recherche des factures sans TVA
Recherche des anomalies dans le calcul de la TVA
Lutilisateur naura plus qu diter les diffrentes feuilles de travail et raliser les
contrles manuels des ventuelles anomalies rencontres ou par test partir des
palmars obtenus.
A noter que pour chaque feuille de synthse, lauditeur aura toujours la
possibilit de modifier selon ses souhaits les donnes prsentes afin daffiner les
tests (un bouton est prvu cet effet pour chaque point partir de la feuille de
tableau de bord).
Enfin, il a t prvu sur chaque feuille de synthse, un cadre o lauditeur pourra
inscrire les conclusions du test, le cross rfrencement de la feuille de travail,
date du contrle, afin de linsrer plus facilement dans son dossier de travail
(DE ou DA).
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2.2.2.2
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Personnel.xls
Fournisseur.xls
Tab_bord_audit.xls
Balance.xls
Clients.xls
Factures.xls
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Les autres fichiers sont les dossiers de travail dans lesquels seront intgres les
donnes et/ou les rsultats de synthse seront enregistrs.
Un classeur a ainsi t cr par cycle de travail. A noter que certains cycles nont
pas t intgrs en raison du faible intrt que pouvaient en retirer les auditeurs.
Normes & logiciel
Lintrt de ce logiciel repose sur le fait quil tient rigueur des prescriptions des
normes tablies par la CNCC ou dautres organismes professionnels des auditeurs
(comme lIAPC 1 ). Les projets en cours de ces diffrents organismes insistent sur
la ncessit pour les professionnels daccrotre leur connaissance et leur savoir
faire en matire informatique afin de grer le risque daudit.
Ce logiciel rpond lvolution de la profession. En effet, la dmatrialisation de
linformation et la suppression progressive du support papier rendent obsolte
lapproche traditionnelle du contrle interne. Il sagit plutt dune volution plus
que dune rvolution du mtier dauditeur qui devra sadapter ces nouveaux
outils et utiliser bien videmment linformatique comme outil de contrle.
AuditCAC va donc permettre des cabinets de petites taille ou de taille
moyenne de raliser des tests daudit en automatisant la slection des
chantillons partir de lexport de donnes informatiques de leurs clients.
Lintrt de ce logiciel rside dans sa grande souplesse dutilisation et permet
lemploi de linformatique pour raliser la slection des pices de contrle. Par
exemple, partir de lexport du palmars des clients par solde, lauditeur va
pouvoir sassurer avec un fort degr de confiance que les pices des clients les
plus importants ont t correctement comptabiliss. Et lauditeur peut se forger
une opinion partir de cet extrait.
Le logiciel permet, dautre part, de dceler rapidement et de manire
systmatique les anomalies et autres incohrences contenues dans la
comptabilit audite et fait apparatre les incohrences dans le contrle interne
(ex : extrait des clients crditeurs ou encore la comparaison entre les RIB
salaris et les RIB fournisseurs).
Lautomatisation de ces tches en rendant systmatique certains contrles
reprsente un gain de temps consquent pour lauditeur qui pourra ainsi se
consacrer dautres tches et points de contrle. Ce qui rduira par consquent
le risque daudit.
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2.2.2.3
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Outre les fonctions de base utilises pour traiter les donnes, deux macros
complmentaires ont t dveloppes afin de faciliter la dtection danomalies et
de sassurer de lexhaustivit des donnes. Ces macros peuvent tre excutes
partir dun bouton cr dans la barre des tche du logiciel. Elles ont t conus
de telle sorte quelles peuvent tre excutes sur tout ou partie des donnes
tudies. Et prsente surtout lavantage de conserver les donnes dorigine et de
ne travailler que sur des copies, assurant ainsi lexhaustivit des donnes
rcupres.
Macro doublon
Cette macro a pour fonction de dtecter les doublons dans une liste de donnes.
Une interface permet lutilisateur de slectionner la colonne et la ligne partir
de laquelle la recherche doit tre excute. Une autre interface offre un choix de
prsentation des rsultats.
Son fonctionnement consiste trier les donnes puis rechercher si des donnes
identiques figurent dans des lignes diffrentes, extraire les doublons vers une
nouvelle feuille de travail afin de pouvoir raliser les contrles ncessaires et
apporter une rponse ces anomalies.
Rupture de squences
Toujours dans lobjectif de sassurer de lexhaustivit des donnes, cette macro
va permettre de dtecter les ruptures de squence dans une liste de donnes.
Diffrentes interfaces vont permettre de dfinir la zone dtude et de choisir le
mode de formalisation des rsultats de la requte.
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Mais nous ne sommes pas encore tout fait dans lre de le-dossier1 , comme
nous lavons vu plus haut, car le logiciel nest pas encore totalement fiabilis.
AuditCAC reste un outil complmentaire daide de lauditeur dans sa dmarche.
Il ne peut se suffire lui-mme, mais combin dautres applications telles que
Logicac et avec la numrisation des documents rcuprs lors de laudit, ce
logiciel sintgre dans une suite logique. Cependant il semble encore ncessaire
de faire voluer cet outil pour ladapter au mieux aux attentes de la profession.
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Conclusion
Les techniques du mtier de commissaire aux comptes ou dauditeur connaissent
des volutions permanentes dues aux changements que connat lenvironnement
des entreprises.
Le dveloppement des systmes informatiques a pouss les professionnels
adapter leur dmarche pour faire face aux nouvelles contraintes lies la
dmatrialisation de linformation au sein de lentreprise. Cest pourquoi, comme
nous lavons prsent, la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes a
cr un ple de rflexion dans ce domaine et tabli un guide pratique afin daider
les auditeurs mener bien leurs missions de certification de linformation
financire et comptable produite par lentreprise. Une approche approfondie du
systme dinformation est ncessaire lauditeur qui prouve de plus en plus de
difficults se forger une opinion.
La souplesse et lvolution des outils mis la disposition de lentreprise vont
contraindre les auditeurs porter un contrle de plus en plus permanent en
cours dexercice, face au risque de changement de mthodes ou de rgles de
gestion.
Cependant, il nest sans doute pas ncessaire dtre un spcialiste de
linformatique pour raliser ce type dinvestigation. Il est certain, en tout cas,
que lauditeur devra disposer dune culture informatique suffisante pour pouvoir
apprhender efficacement cette volution des systmes dinformation.
Heureusement, lauditeur va pouvoir mettre au point ou disposer doutils
performants pour en vrifier le fonctionnement en utilisant des logiciels daudit
spcialiss, tel quAuditCAC ou grce aux fonctio ns daudit intgres dans les
progiciels (ERP ou PGI).
La mise au point lors de mon stage dun tel outil aura t une formidable
exprience pour me rendre compte des enjeux actuels de lvolution du mtier
dauditeur. Dautre part, cela ma permis dapprendre mettre au point et
utiliser les outils informatiques pour amliorer linterrogation des donnes lors
des diffrentes phases de contrle des comptes.
Il est important aussi noter de lintrt port par les entreprises lors des tests du
logiciel AuditCAC au cours des missions, du fait des dysfonctionnements que
cette application peut faire apparatre et dont les responsables financiers nont
dans la plupart des cas pas eu connaissance au pralable en raison de
lautomatisation des oprations.
Comme nous lavons vu dans ce dossier, les volutions nen sont qu leur
prlude. Lavenir repose sans doute sur le dossier lectronique de lauditeur. En
tout cas, un chose reste certaine : lhomme reste indispensable tout contrle.
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Bibliographie
v Danile BATUDE, Laudit comptable et financier , Nathan Universit,
1997, 128 pages
v Alain MIKOL, Le contrle interne , PUF collection Que sais je, 1997,
127 pages.
v Mmento Pratique Francis Lefebvre Comptable, 2001, 1500 pages.
v Revue Franaise de Comptabilit, Missions informatiques : audit &
conseil , n 316, Novembre 1999, 99 pages.
v CNCC Recueil des normes professionnelles et code de dontologie :norme
2-302 Audit ralis dans un environnement informatique mis jour en
juillet 2002
v ECM/ CNCC Edition : Laudit en milieu EDI publi en 1997
v CNCC collection guide dapplication : prise en compte de lenvironnement
informatique et incidence sur la dmarche daudit , ractualisant en avril
2003 la note dinformation CNCC n25 intitule La dmarche du
commissaire aux comptes en milieu informatis publie en 1995
v http://www.ifaci.com
v http://www.finances.gouv.fr/reglementation/avis/avisCNCompta/
v http://www.qualite-comptable.com/
Rappel des textes de rfrence :
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Annexes
Annexe I
Annexe II
Annexe III
Annexe IV
Annexe V
Annexe VI
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Annexe I : Cahier des charges du logiciel tabli par le rseau France Dfi
Midi Pyrnes
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Fichier
daide
lutilisateur
prsentant
les
caractristiques
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gnrales
du
logiciel.
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Fichier accessible depuis le tableau de bord disposition de lutilisateur pour laider dans
ses retraitements pralables limport des donnes vers le logiciel.
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