Étymologie

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(1365)[1] Du latin tyrannicus (même sens), du grec ancien τυραννικός, turannikós, de τύραννος, túrannos (« tyran »).

Adjectif

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Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
tyrannique tyranniques
\ti.ʁa.nik\

tyrannique \ti.ʁa.nik\ masculin et féminin identiques

  1. Qui tient de la tyrannie, qui est injuste, violent, contre le droit et la raison.
    • Rien chez les empereurs romains tyranniques (Caligula, Néron, Élagabal, Commode) ne signe un manque affectif dans leur petite enfance, bien au contraire. — (Secrets d'histoire, no 34, juin-juillet-août 2022, page 44)
    • Enfin, c’est celui qui veut remplacer la loi tutélaire de la majorité par l'arbitraire tyrannique du petit nombre, faire le peuple esclave du parti & écraser la démocratie tout entière sous une despotique kakistocratie. — (Le Député de l'opposition, ce qu'il est, ce à quoi il sert, ce qu'il coûte, Paris : chez Dentu, 1867, p. 21)
    • En 1767, les idées libérales, défendues par les physiocrates, disciples de Quesnay, remportèrent une première victoire sur l'esprit tyrannique des vieilles corporations […]. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • Gouvernement tyrannique. — Pouvoir tyrannique. — Une jalousie tyrannique.
  2. (Sens figuré) Qui exerce une action, un pouvoir irrésistible.
    • En effet, il ne ressemblait pas aux autres, et ne voulait pas courber la tête sous le joug de leur tyrannique médiocrité. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)

Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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