se tourner les pouces

Étymologie

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Composé de tourner et de pouce.
Au XVIIe siècle, quelqu’un qui avait « les poulces à la ceinture » était un oisif[1]. Par la suite est apparu tourner ses pouces puis la forme actuelle se tourner les pouces vers la fin du XIXe siècle.

Locution verbale

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se tourner les pouces

  1. (Sens figuré) Être oisif, rester à ne rien faire.
    • Non, je ne resterai pas longtemps à me tourner les pouces ici, pendant qu’ils continuent à torturer et à tuer… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 272)
    • Et que fait un républicain s’il a le bonheur de vivre en république ? Il se tourne les pouces ou bien il enseigne le grec et décrit les monuments d’Aurillac à ses moments perdus. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 150)
    • – Un apprentissage chez lui, ça vaut de l’or. De toute façon, tu ne peux pas continuer à te tourner les pouces ! — (Henri Troyat, Les Eygletière. III. La Malandre, 1967, page 12)

Synonymes

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Traductions

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Prononciation

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Références

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  1. « se tourner les pouces », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage