ratel
Étymologie
modifier- (1787) Emprunt à l’afrikaans ratel, tronqué de rateldas, proprement « blaireau méliphage », composé du néerlandais belge ratel « rayon de miel », diminutif de raat, de même sens, et de das « blaireau ».[1] [L'origine pour ratel comme un dériv. de l'animal rat, proposée par Émile Littré, n'est pas correcte.]
- (1787) Le Ratel, ainsi nommé en Afrique, tant par les Colons que par les Hottentots, est dessiné dans la pl. III de ce volume. Quant à la couleur , il paroît être la même espèce d'animal que M. de la Caille a vu près de Picquet-berg, et dont il a parlé p. 182, sous le nom de blaireau puant quoique cet auteur n'ai pas plus que moi, remarqué dans l'animal aucune odeur désagréable, chose dont je n’ai jamais entendu parlé : mais M. de la Caille ne dit pas un seul mot de l'industrie économique et extraordinaire du ratel. (…) A l’ouverture de ces trous dont plusieurs se sont éboulés, les abeilles ont coutume de faire leurs nids. Le ratel, leur ennemi naturel, et l’importun visiteur de leurs habitations, a une manière particulière de les découvrir et de les attaquer dans leurs retranchemens ; ses longues griffes, dont il fait usage pour se loger sous terre, lui servent aussi à miner en dessous les ouvrages des abeilles. — (André Sparmann, traduit par M. Le Tourneur, Voyage au Cap de Bonne-Espérance et autour du Monde, tome III, 1787, page 57)
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
ratel | ratels |
\ʁa.tɛl\ |
ratel \ʁa.tɛl\ masculin
- (Zoologie) Espèce de mustélidé omnivore de l’Ancien Monde, blanc-gris sur tout le dos et au ventre noir.
Ce mutualisme existe aussi avec le ratel (ou blaireau à miel), un petit carnivore d’Afrique qui ouvre les ruches avec ses griffes puissantes pour dévorer le miel, laissant la cire à l’Indicateur. Mais on ne savait pas que cet oiseau sauvage répondait spontanément, sans dressage, aux appels de l’homme.
— (Denis Sergent– Le dialogue entre homme et oiseau, Journal La Croix, page 15, 13 septembre 2016)
Notes
modifier- Peut être utilisé avec une majuscule (Ratel) pour mettre en avant le fait qu’on donne un caractère générique au mot.
Synonymes
modifierTraductions
modifier- Conventions internationales : Mellivora capensis (wikispecies)
- Afrikaans : ratel (af)
- Allemand : Ratel (de)
- Anglais : honey badger (en)
- Arabe : آكل العسل (ar) aèkil al'asal, شنصر (ar) shanSar
- Espagnol : tejón de la miel (es)
- Estonien : meemäger (et)
- Finnois : mesimäyrä (fi)
- Italien : tasso del miele (it)
- Kazakh : итаю (kk) iytayuw
- Kotava : wigursol (*)
- Néerlandais : ratel (nl) masculin, honingdas (nl) masculin
- Suédois : honungsgrävling (sv) commun
- Ukrainien : медоїд (uk) medojid
- Wolof : kund (wo)
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Voir aussi
modifier- ratel sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (ratel)
- Christian Meyer, éditeur scientifique, Dictionnaire des sciences animales, Cirad, Montpellier, France, 2024
Nom commun
modifierratel *\Prononciation ?\ masculin
- Variante de rastel.
Références
modifier- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (rastel)
Étymologie
modifier- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
modifierratel \Prononciation ?\
- (Zoologie) Ratel.
Prononciation
modifier- Sud de l'Angleterre (Royaume-Uni) : écouter « ratel [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifierÉtymologie
modifier- Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
modifierratel \Prononciation ?\
Synonymes
modifierTaux de reconnaissance
modifier- En 2013, ce mot était reconnu par[2] :
- 94,5 % des Flamands,
- 98,5 % des Néerlandais.
Prononciation
modifier- (Région à préciser) : écouter « ratel [Prononciation ?] »
Références
modifier- ↑ S.P.E. Boshoff et G.S. Nienaber, Afrikaanse etimologieë, Prétoria, Die Suid-Afrikaanse Akademie vir Wetenskap en Kuns, 1967. En ligne: etymologiebank.nl
- ↑ Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]