Étymologie

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(Siècle à préciser) Anciennement pleurmicher[1], de pleurer et — peut-être — de l’ancien français michier (« assommer »). Voir l’étymologie de plaindre (latin plango (« frapper, pleurer »)).
 
Une petite fille en train de pleurnicher.

pleurnicher \plœʁ.ni.ʃe\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Affecter de pleurer, avoir un ton larmoyant, essayer de pleurer, comme les enfants qui veulent que l’on s’attendrisse et que l’on leur cède.
    • Un nouveau silence se fit. Mme Sidonie ne pleurnichait plus. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
    • Ça ne sert à rien de pleurnicher comme tu le fais et du moment qu’on va arranger la chose… — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • « Ils viendront solliciter en pleurnichant des dégrèvements d’impôts », me dit un fonctionnaire […] « et ils risquent au baccara, au chemin de fer, des fortunes tous les soirs. » — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • La mère, Rita, sosie de Greta Garbo, se gavait de chips et de massepains, se saoulait de Marie Brizard et procrastinait dans son lit. Elle pleurnichait, ruminait sa mauvaise fortune et celle de son mari, […]. — (Emmanuel Genvrin, Rock Sakay, Éditions Gallimard, 2016, chap.1)
    • Enfin un joueur qui ne pleurniche pas et sait qu'il est cher payé pour se faire plaisir. — (Gazzetta Foot, 9/10/2024)

Synonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Références

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