Étymologie

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Dénominal de dépit et -er.

dépiter \de.pi.te\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se dépiter)

  1. Remplir de dépit.
    • Cette rebuffade le dépita.
    • Cette perte l’a dépité, il n’a plus joué depuis.
    • Ne dépitez point cet enfant.
    • Cela me dépitait, mais je n’en laissais rien paraître. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
    • Le pire est qu’elle s’avisa, pour mieux me dépiter, de prendre au trébuchet un autre merle de ma sorte, mon meilleur compagnon, Quiriace Pinon. — (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
  2. (Pronominal) Concevoir du dépit, se fâcher, se mutiner.
    • Cet inconnu se dépitait si bien au moment où l’on ouvrit précipitamment la lucarne du grenier, qu’il n’y vit pas apparaître trois joyeuses figures rondelettes, blanches, roses, mais aussi communes que le sont les figures du Commerce sculptées sur certains monuments. — (Honoré de Balzac, La Maison du Chat-qui-pelote, 1830)
    • Je ramasse des papiers, je renifle les odeurs différentes des enfants et je me dépite : mais fourrez donc le nez sur vos élèves !
      Certes, ces dames moralisent à propos de
      toutes les choses diverses (conformément au manuel spécial de leur métier), mais pas à propos des enfants divers. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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