Zeus
roi des dieux dans la religion grecque antique et la mythologie grecque
Zeus est le dieu suprême dans la religion grecque antique.
Dans la littérature grecque antique
modifierHomère
modifierIl dit, et, de ses sourcils sombres, le fils de Cronos fait oui. Les cheveux divins du Seigneur voltigent un instant sur son front éternel, et le vaste Olympe en frémit.
- (grc)
Ἦ καὶ κυανέῃσιν ἐπ' ὀφρύσι νεῦσε Κρονίων·
ἀμβρόσιαι δ' ἄρα χαῖται ἐπεῤῥώσαντο ἄνακτος
κρατὸς ἀπ' ἀθανάτοιο· μέγαν δ' ἐλέλιξεν Ὄλυμπον.
- Zeus fait une promesse.
- L'Iliade, Homère (trad. Paul Mazon), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 1937-38 (traduction), 1998 (édition), chant I, vers 528-530, p. 41 (texte intégral sur Wikisource)
Zeus. — Ah ! misère !… Écoutez les mortels mettre en cause les dieux ! C'est de nous, disent-ils, que leur viennent les maux, quand eux, en vérité, par leur propre sottise, aggravent les malheurs assignés par le sort.
- Odyssée, Homère (trad. Victor Bérard), éd. Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche », 1996 (ISBN 2-253-00564-9), Chant I, p. 86 (texte intégral sur Wikisource)
Achille. — […] Deux jarres reposent sur le sol de la maison de Zeus, pleines de tous les dons qu’il veut nous accorder : l’une, de maux et l’autre, de faveurs. Celui à qui Zeus lance-foudre fait don d’un mélange, celui-là rencontre tantôt le malheur et tantôt le bonheur. Mais celui à qui il ne donne que peines, Zeus en fait un maudit ; une faim dévorante le pourchasse à travers la terre divine, et il va çà et là, sans être honoré des dieux ni des mortels.
- Iliade, Homère (trad. Mario Meunier), éd. Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche », 1972 (ISBN 978-2-253-01080-7), Chant XXIV, p. 543 (texte intégral sur Wikisource)
Eschyle
modifierLe chœur. — Zeus !… quel que soit son vrai nom, si celui-ci lui agrée, c’est celui dont je l’appelle.
- « Agamemnon », dans Tragédies complètes, Eschyle (trad. Paul Mazon), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1982 (ISBN 978-2-07-037364-2), p. 264, vers 159-161 (texte intégral sur Wikisource)
Le Chœur des Danaïdes. — Entre les dieux, à qui serais-je mieux fondée
à m’adresser ? Qui fait justice mieux que Zeus ?
Il est mon Père et mon Seigneur,
lui-même auteur de mon lignage,
l’Ancien des jours en Sagesse et Grandeur,
mon Créateur, Pôle de Tout-Recours,
Zeus au souffle béni !
à m’adresser ? Qui fait justice mieux que Zeus ?
Il est mon Père et mon Seigneur,
lui-même auteur de mon lignage,
l’Ancien des jours en Sagesse et Grandeur,
mon Créateur, Pôle de Tout-Recours,
Zeus au souffle béni !
- « Les Suppliantes », Eschyle (trad. Victor-Henri Debidour), dans Les Tragiques grecs, Eschyle, Sophocle, Euripide et al., éd. Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche/La Pochothèque », 1999 (ISBN 978-2-253-13246-2), p. 141, vers 590-594 (texte intégral sur Wikisource)
Euripide
modifierMélanippe. — Zeus ? Mais qui donc est Zeus ? Ce que je sais de lui n’est que par ouï-dire…
- Fragment de Mélanippe la Sage d’Euripide.
- « Fragments » (trad. Victor-Henri Debidour), dans Les Tragiques grecs, Eschyle, Sophocle, Euripide et al., éd. Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche/La Pochothèque », 1999 (ISBN 978-2-253-13246-2), p. 1839
Aristophane
modifierStrepsiade. — Mais Zeus, selon vous, voyons, au nom de la Terre, Zeus l’Olympien n’est pas dieu ?
Socrate. — Qui ça, Zeus ? Trêve de balivernes ; il n’existe même pas, Zeus.
Socrate. — Qui ça, Zeus ? Trêve de balivernes ; il n’existe même pas, Zeus.
- Les Nuées, Aristophane (trad. Hilaire Van Daele), éd. Les Belles Lettres, coll. « Classiques en poche », 2009 (ISBN 978-2-251-80002-8), p. 45, vers 366-367