Río Cuyuní

rivière du Guyana

Le río Cuyuní est une rivière limitrophe du nord de la Guyana et de l'est du Venezuela, et un affluent du Mazaruni, donc un sous-affluent du fleuve l'Essequibo.

Río Cuyuní
Illustration
Le río Cuyuní.
Caractéristiques
Longueur 618 kmVoir et modifier les données sur Wikidata
Bassin 80 000 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Bassin collecteur Essequibo
Cours
Confluence Mazaruni
· Coordonnées 6° 23′ 09″ N, 58° 41′ 20″ O
Géographie
Pays traversés Drapeau du Guyana Guyana, Drapeau du Venezuela Venezuela

Le Rio Cuyuni délimite le territoire contesté du Guayana Esequiba sur 100km.

Histoire

modifier

En 1681, une île à l'embouchure du Cuyuni à été défrichée et cultivée avec du manioc par les garnisons hollandaises. En 1694, une nouvelle plantation sur le Cuyuni au-dessus du fort a été établi. En 1703, un poste avancé a été établi dans la savane Pariacot.

Le 2 janvier 1895, « l'incident du Rio Cuyuni » ainsi nommé par le général Domingo Antonio Sifontes, était un affrontement armé entre Vénézuéliens et Britanniques dans la zone à cause d'un différend territorial entre le Vénézuela et la Guyane britannique, lequel le général Sifontes sorti vainqueur.

A l'aube, des policiers britannique conduit par l'inspecteur Barnes prirent un poste militaire vénézuélien inoccupé, situé dans la rive gauche de la rivière. Les hommes de Barnes hissèrent le drapeau britannique pendant une journée.

Le Capitaine Andrès Avelino Dominguez, commandant en second de Sifontes, a été envoyé pour récupérer la position. Le résultat a été le retrait des britanniques et la capture de Barnes et de ses hommes, qui ont été mis au poste de police principal, ce qui a accru les tensions entre les deux pays au milieu du crise interne au vénézuela[1].

Peuplements

modifier

La rivière attire l'exploitation minière sous la forme de dragage. L'Activité minière illégale se produit également sur les rives de la rivière[2]. L'exploitation de mines exacerbe les problèmes frontaliers entre le Guyana et le Vénézuela[3].

La mine d'Aurora est une importante exploitation minière sur le Rio Cuuyni[4].

La construction d'un barrage hydroélectrique est à l'étude à Kamaria sur le Cuyuni[5].

Le peuple Kali'na vit dans la vallée du Cuyuni dont une partie se situe au Guyana.

Eteringbang est la zone frontalière[6] avec une piste d'atterrissage[7]. Saint Martin et Anacoco ont été l'objet d'autres litiges entre le Guyana et le Vénézuela. En 2015, GDF Forces font des surveillances depuis Eteringbang et Kaikan et d'autres points le long de la rivière[8].

La ville de Bartica est proche de l'embouchure du Cuyani où elle rencontre l'Essequibo et Mazaruni[9].


Voir aussi

modifier

 

Les coordonnées de cet article :

Notes et références

modifier
  1. « Domingo Sifontes, el venezolano que hizo correr a los ingleses »,
  2. (en-US) « Brazilian dredge owner fined $12m for ripping up part of Cuyuni River bank », sur Stabroek News, (consulté le )
  3. (en-US) « Venezuela 'regrets' incursion », sur Stabroek News, (consulté le )
  4. (en-US) « Guyana Goldfields again assures over cyanide safety », sur Stabroek News, (consulté le )
  5. (en-GB) « Government assessing multiple green energy options- to fuel Guyana's Development », sur Department of Public Information, (consulté le )
  6. (en-GB) « First time school for Eteringbang », sur Department of Public Information, (consulté le )
  7. (en-GB) « Several airstrips' upgrade underway- additional hubs to be created », sur Department of Public Information, (consulté le )
  8. « Jamaica Observer Limited », sur Jamaica Observer (consulté le )
  9. (en) « Bartica | Guyana », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )