Puyvert

commune française du département de Vaucluse

Puyvert est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Puyvert
Puyvert
Blason de Puyvert
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse
Maire
Mandat
Sylvie Gregoire
2020-2026
Code postal 84160
Code commune 84095
Démographie
Gentilé Puyverdans, Puyverdanes
Population
municipale
819 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 36″ nord, 5° 20′ 38″ est
Altitude 150 m
Min. 141 m
Max. 615 m
Superficie 9,78 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Cadenet
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Puyvert
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Puyvert
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Puyvert
Liens
Site web http://www.puyvert.fr

Géographie

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On y accède, depuis Lourmarin à l'est, par la route départementale 27 qui traverse la commune sur un axe est-ouest au sud du bourg, puis la route départementale 118. Les routes départementales 59 et 139 passent aussi sur la commune, au sud du bourg.

Une voie ferrée traverse la commune sur un axe est-ouest dans la plaine située au sud du village.

L'autoroute la plus proche est l'A7.

 
Entrée du village.

Communes limitrophes

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Puyvert fait partie de l'aire urbaine de Cadenet.

Communes limitrophes de Puyvert
Lacoste, Ménerbes Bonnieux Vaugines
Puget   Lourmarin
Lauris Cadenet
 
Le territoire du parc naturel régional du Luberon.

Relief et géologie

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La commune est située entre, au nord, le flanc sud du massif du Luberon où se trouve le point le plus haut et, au sud, la vallée de la Durance où se trouve le point le plus bas.

Le massif du Luberon est un massif montagneux formé de terrains du secondaire (crétacé inférieur) et la plaine de la Durance est une plaine alluvionnaire.

Hydrographie

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Le ruisseau de Laval coule vers le sud depuis le massif du Luberon.

Sismicité

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Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cadenet », sur la commune de Cadenet à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 14,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 703,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 44,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Transports

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Puyvert est desservie par trois lignes de car Trans-Vaucluse : la ligne no 8 : Cavaillon - Pertuis, la ligne no 9-1 Apt-Aix-en-Provence et la ligne no 9-2 : Pertuis - Puyvert.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Puyvert est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cadenet[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,6 %), forêts (20,6 %), terres arables (16,8 %), cultures permanentes (10,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,9 %), zones urbanisées (3,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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La forme la plus ancienne est Podio Viridi, attestée en 1300. Ce toponyme suggère sa traduction actuelle en puy vert[15].

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Stèle de Lauris, découverte à Puyvert.

C’est dans cette commune, au quartier de Lombarde, qu’ont été découvertes les stèles anthropomorphes dites « de Lauris ». Elles sont le témoignage d’une importante activité agricole sur les rives de la Durance au cours du quatrième millénaire avant notre ère[16].

Moyen Âge

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Dès le haut Moyen Âge, ce terroir agricole fut la propriété des bénédictins de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. À la fin du XIe siècle, ils y installèrent la priorale de Saint-Pierre de Méjean (Sancti Petri de Medianis), qui resta leur propriété jusqu’au XVe siècle[17], et qui eut le pas sur leurs douze autres prieurés implantés dans le Luberon. Les fresques du XIIe siècle qui l’ornaient sont maintenant dans un musée suisse[18]. L’église paroissiale fut également leur propriété au XIVe siècle[17].

Puyvert est dans la première moitié du XIe siècle le plus ancien témoin, à propos du troubadour Pierre d'Auvergne qui s'y est retiré en 1047, de fêtes aux flambeaux et de joutes poétiques qui préfigurent les jeux floraux[19].

Le fief de Puyvert relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Puyvert, lui est donnée, et en fait partie jusqu'à sa mort, vers 1250[20].

Le premier seigneur civil est Raymond de Puyvert au début du XIVe siècle et un acte cite : de Podio Veridi en 1300. À sa mort en 1323, son fief passe à son épouse Bérangère et vers 1350, leur fille, Doulciane de Puyvert, veuve de Guillaume de Villemus, en rend hommage à la reine Jeanne[16].

Cette seigneurie, qui dépend de la viguerie d’Apt, passe au XVe siècle aux Oraison de Cadenet. Un premier acte d’habitation fut probablement passé à cette époque avec des Vaudois pour mettre en valeur les terres abandonnées[21].

Renaissance

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Les Vaudois ne furent pas épargnés en 1545 par les troupes du Parlement d'Aix sous la conduite des sinistres Jean Maynier baron d’Oppède, et Paulin de La Garde. Les ruines du village vaudois se trouvent toujours à la Gardette, colline dominant l'Aigue-Brun. La base de celle-ci, creusée par plusieurs grottes, a dû servir d’habitation rupestre. Une des tours de défense a été aménagée en pigeonnier[21].

Période moderne

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Un second acte d'habitation daté du permit au vicomte de Cadenet, marquis d’Oraison, de faire revivre sa seigneurie sur l'emplacement de l'actuel village[21].

Période contemporaine

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Les archives municipales gardent trace d’une délibération du conseil municipal après le coup d’État du 2 décembre 1851 ; les édiles y déclarent : « Le conseil a été unanime que le rétablissement de l’Empire Français sous le nom de Louis Napoléon Bonaparte est indispensable et il prie l’autorité supérieure d’accepter cette proposition »[21].

En 1932, le peintre Pierre Girieud a entrepris la décoration de l’église romane du vieux village. Il y a réalisé une série mythologique mettant en scène Eurydice, Psyché, Ariane et Bacchus[21].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Administration communale

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Liste des maires

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Le monument aux morts situé dans la cour de la mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? 1940
(suspendu)[22]
Félix Icard ?  
mars 2001 2017 (démission) Sébastien Vincenti UMP-LR  
2017 En cours Sylvie Grégoire UMP-LR  
Les données manquantes sont à compléter.

Instances administratives et juridiciaires

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Puyvert est une des neuf communes du canton de Cadenet qui totalise 17 278 habitants en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse. Puyvert fait partie du canton de Cadenet depuis 1793[23].

Puyvert fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud'homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[24].

Politique environnementale

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Route bordée de cyprès menant au village.

Deux déchèteries sur la communauté de communes des Portes du LuberonLauris et Vaugines) ainsi que deux points spécialisés (pour les branchages, le site de Puget, et pour les gravats, celui de Puyvert).

Points d'apport volontaire pour le verre, les journaux et les emballages.

La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[25]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[26].

Fiscalité locale

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L'imposition des ménages et des entreprises à Puyvert en 2009[27]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 5,94 % 0,40 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 7,99 % 0,51 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 17,45 % 1,58 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 14,76 %* 0,83 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[28]).

Population et société

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Démographie

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Le campanile de la mairie.

Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 819 habitants[Note 5], en stagnation par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
116124146179195212215226206
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
204210225235205223211242233
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
215217205181181180180174187
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
152163232297434541691731793
2018 2021 - - - - - - -
817819-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dispose d’une école primaire publique[32] Pierre Monier, les élèves sont ensuite dirigés vers le collège Le Luberon à Cadenet[33],[34], puis le lycée Val-de-Durance[35] à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas[36] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[37] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

La commune possède une salle de fitness, l'Ener Gym Puyvert.

La commune possède un médecin. Pharmacies les plus proches à Cadenet (au sud-est) et à Lauris (au sud-ouest). Les hôpitaux les plus proches sont Salon-de-Provence, Apt et Pertuis distants d'une vingtaine de kilomètres.

Services publics

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Véhicule de secours et d'assistance aux victimes.

Service postal

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Une boite aux lettres se trouve au centre du village avec des relevés journaliers.

Centre de secours

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La commune dépend du centre de secours principal ultra-moderne de Pertuis qui couvre les cantons de Pertuis et de Cadenet, ce qui représente 51 617 hectares dont 21 028 hectares de forêts. Ce centre a été inauguré le [38]. Pour accomplir leurs missions les pompiers de Pertuis disposent de 31 véhicules pour l'aide aux personnes.

Centre médico-social

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Le centre médico-social (CMS) de Pertuis (dont la notion juridique correspond à une définition précise donnée à l'article L. 312-1, I du Code de l'action sociale et des familles) a pour mission : la lutte contre les exclusions, la Protection Maternelle et Infantile (PMI) et la protection de l’enfance (ASE), l’aide aux personnes âgées et handicapées, la prévention sanitaire et les actions de santé. Le CMS de Pertuis reçoit les habitants des communes : Ansouis, Beaumont-de-Pertuis, Cabrières-d'Aigues, Cadenet, Cucuron, Grambois, La Bastide-des-Jourdans, La Bastidonne, La Motte-d'Aigues, La Tour-d'Aigues, Lauris, Lourmarin, Mérindol, Mirabeau, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Saint-Martin-de-la-Brasque, Sannes, Vaugines, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon. Le CMS de Pertuis est un des 15 CMS de Vaucluse qui a le plus de communes dépendantes avec celui de Carpentras et celui d'Apt[39].

Économie

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Agriculture

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La commune produit des vins AOC luberon (AOC). Les vins qui ne sont pas en appellation d’origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues[40].

Tourisme

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Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, direct ou indirect, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme de détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[41].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le lavoir de Puyvert.
  • Le pigeonnier : unique vestige d'un ancien château du XIVe siècle situé sur la colline du Jas de Puyvert, il fut déchu au XVIIIe avec le droit de pigeonnier, privilège des seigneurs féodaux. On trouve à l’intérieur de ce pigeonnier 3 000 boulins en terre cuite vernissée de quatre couleurs différentes liés au mur par du plâtre. Il a été intégralement restauré par le parc naturel régional du Luberon.
  • Le lavoir troglodytique.
  • Église Notre-Dame (privé).
  • Prieuré Saint-Pierre de Méjean[42].
  • Habitats troglodytiques (privé).
  • La Plumeautière.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or à la fasce ondée de gueules, accompagnée en chef d'un flanchis de sinople et en pointe d'une montagne de trois coupeaux du même.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Cadenet comprend deux villes-centres (Cadenet et Lauris) et trois communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Puyvert et Cadenet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cadenet », sur la commune de Cadenet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Cadenet », sur la commune de Cadenet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Cadenet », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Puyvert ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1878.
  16. a et b Robert Bailly, op. cit., p. 331.
  17. a et b Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 225.
  18. Hervé Aliquot, Peintures romanes dans la basse vallée du Rhône, Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1987, p. 279.
  19. B. Dusan, « Notice sur les deux baronnies du Kercorbez, Puyvert et Ghalabre, et sur les deux châteaux de ce nom. », in Eglises et châteaux du midi la France, vol. I & II, p. 11-12, H. de Labouïsse-Laroche impr., Toulouse, 1858.
  20. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
  21. a b c d et e Robert Bailly, op. cit., p. 332.
  22. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. « Les Juridictions judiciaires de Vaucluse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Ministère de la Justice et des Libertés.
  25. « Historique du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
  26. « Prix de l'eau et de l'assainissement au sein du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
  27. « Impôts locaux à Puyvet », txes.com.
  28. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. « Etablissements primaires de Vaucluse », Académie Aix-Marseille.
  33. « Carte scolaire du Vaucluse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Conseil général de Vaucluse, .
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  38. « Site des Pompiers de Pertuis », sur pompier-pertuis.fr.
  39. « Centre médico social de Pertuis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Conseil général 84.
  40. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdans, La Bastidonne, Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d’Aigues, Cabrières-d’Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L’Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d’Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d’Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d’Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d’Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d’Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  41. Voir Massif du Luberon
  42. Le site internet du prieuré

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.

Articles connexes

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Liens externes

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